Thursday, November 10, 2011

la chimie bio-inorganique; Les métalloenzymes; college de France;

La vie dépend de la capacité des organismes vivants à utiliser efficacement le potentiel chimique de leur environnement : le soleil, pour l’énergie, et un certain nombre de molécules accumulées à la surface de la Terre (eau, oxygène, dioxyde de carbone, azote, etc.). Pour en tirer parti, il faut les activer, et cela nécessite des modifications électroniques profondes que seuls les ions métalliques permettent. Les métalloenzymes qui réalisent ces activations sont véritablement extraordinaires, et leurs mécanismes d’action d’une très grande subtilité. A l’interface de la chimie et de la biologie, la chimie bio-inorganique est aujourd’hui en pleine expansion. Elle est née du constat relativement récent que la vie n’est pas seulement organique mais aussi « minérale » :
il n’y a pas de vie sans métaux.

Leçon inaugurale prononcée le jeudi 26 février 2009.


Référence papier

Marc Fontecave, Chimie des processus biologiques : une introduction, Paris, Fayard, 2009 (N° 207).

Référence électronique

Marc Fontecave, « Chimie des processus biologiques : une introduction », in Chimie des processus biologiques : une introduction, Paris, Collège de France / Fayard (« Leçons inaugurales », no 207), 2009, [En ligne], mis en ligne le 21 juin 2010, Consulté le 10 novembre 2011. URL : http://lecons-cdf.revues.org/205

La question de la pérennité des données numériques n’est nullement réglée.

La question de la pérennité des données numériques n’est nullement réglée.

Rappelons que la NASA a définitivement perdu les données relatives aux premiers vols spatiaux, et que la plupart des supports numériques, dont les formats et les supports physico-chimiques changent constamment, ne sont pas conçus pour une conservation plus longue que quelques années.

Contrairement à une idée reçue, le numérique n’est pas une technique de conservation mais en revanche un fabuleux moyen de diffusion. 

 Plus encore que par le passé, l’expansion du numérique appelle des politiques de conservation partagée des collections anciennes, comme celles qu’ont mises en place un certain nombre de consortiums.

http://conferences-cdf.revues.org/305

Google Editions; Google eBooks

En octobre 2010, à l’occasion de la Foire de Francfort, Google a annoncé le lancement de Google Editions, librairie numérique qui devrait proposer d’abord aux USA, puis en Grande-Bretagne environ 400 000 titres. Google, qui a également lancé un programme de partenariat avec des libraires et avec des éditeurs, fait état d’un catalogue de deux millions de titres. Google laisserait aux éditeurs la maîtrise du prix de vente et percevrait de 37 % à 45 % de ce prix selon les modalités de distribution des ouvrages (achat direct sur le site ou librairie).

Ref.
 http://conferences-cdf.revues.org/305
 ----------
http://en.wikipedia.org/wiki/Google_eBooks

Google eBooks (formerly Google Editions) is an e-book program run by Google,originally set to open in mid-summer 2010. It was opened on December 6, 2010 to customers in the United States. It offers universal access and non-restrictive copying. The store is headed by Dan Clancy, who also directs Google Books.

Réseau national des bibliothèques de mathématiques (RNBM); GDS CNRS

http://www.rnbm.org/

Force est de constater que les initiatives visant à fédérer des projets documentaires autour de projets scientifiques communs ne se réalisent pas que très lentement. L’organisation du Réseau national des bibliothèques de mathématiques (RNBM) est un exemple réussi de mutualisation, mais il aura mis une dizaine d’années à obtenir un soutien financier et une quinzaine d’années pour bénéficier d’une reconnaissance officielle. Aujourd’hui structuré sous la forme d’un Groupement de services du CNRS (GDS 2755), ce réseau associe 51 laboratoires de mathématiques et bibliothèques de recherche répartis dans toute la France. Il a engagé un partenariat avec le consortium Couperin, ce qui a notamment permis un accord sur les abonnements avec l’éditeur Springer. Il est dirigé par un directoire associant un mathématicien et une responsable du réseau des bibliothèques.

Ref:
http://conferences-cdf.revues.org/305

sudoc et revues électroniques; Comment trouver des articles parus dans des actes de colloques ?

Comment trouver des articles parus dans des actes de colloques ?  
   
Pour chercher ces actes de colloques, le plus simple est d'envoyer les références précises que recherche un(e) étudiante à sa BU. En effet il n'y a pas de modèle unique de publication pour les congrès : certains voient leurs actes publiés sous forme de livre et dans ce cas, cherchez dans le catalogue de la BU  avec le nom du colloque comme titre du livre ou comme auteur du livre ; d'autres sont publiés dans des revues et c'est alors la revue qu'il faut chercher dans les collections de la BU.

Pour savoir comment a été publié un colloque, vous pouvez soit chercher si celui-ci a un site web dédié et voir si ce site précise comment ont été publiés les actes, soit chercher ce colloque dans une base de données bibliographiques. En effet, ces bases dépouillent certes principalement des articles de revues classiques, mais aussi d'autres types de documents : brevets, sites web, chapitres de livres, ... et des actes de colloques. Le plus simple dans ces bases est de chercher avec les mots du titre du congrès dans "tout champ" car le nom du congrès sera à la fois le titre du document et son auteur institutionnel.

Pour augmenter vos chances, nous vous conseillons, hélas, de commencer par la base de données "Web of Science" car elle est très grosse mais très chère pour nos établissements.

Pour les revues électroniques, c'est normal qu'elles n'apparaissent pas dans le SUDOC. En effet, les abonnements électroniques étant très nombreux et changeant trop souvent (et obligeant à la délocalisation par la BU), bcp de BU ont renoncé à les inclure dans le SUDOC. De plus, les éditeurs de revues électroniques s'opposent souvent à ce que les bibliothèques abonnées fassent du PEB avec ces revues.

Ref:
http://rad.biu-montpellier.fr/modules/droit_sciences_eco/faq.php?faqid=2112

une analyse des "archives ouvertes"; Open archive initiative (OAI);plus de 150 sites en France de publications en ligne!

Depuis une vingtaine d’années, émergent d’autres modèles économiques de production et de diffusion de l’information, encore minoritaires cependant. On peut citer par exemple le site Public Library of Science (PLoS) qui publie notamment en accès libre des revues en biologie, génétique, médecine. On peut mentionner des revues d’autres domaines scientifiques comme le Journal of High Energy Physics, ou le Journal of Cosmology and Astroparticle Physics, qui sont des revues à comités de lecture et à fort facteur d’impact (5,5 à 6) et pour autant librement accessibles aux chercheurs.

39De fait, l’initiative consistant à mettre à la disposition de la communauté scientifique des bases de données libérées des contraintes de l’édition commerciale a été mise en œuvre dès les années 1990 par des chercheurs spécialisés dans la physique des hautes énergies. Connues sous le nom d’« archives ouvertes », ce type d’action a fait de nombreux émules.

40Depuis lors a été développée l’Open archive initiative (OAI), qui a abouti notamment à la définition de protocoles d’interopérabilité. En 2003, lors de la conférence de Berlin, un appel pour le développement international d’archives ouvertes a été lancé par plusieurs organismes de recherche. En France, depuis 2006, une grande partie des organismes de recherche et la Conférence des présidents d’université (CPU) ont signé un protocole d’accord visant à faciliter la coordination au plan national des archives ouvertes.

    13  JISC, Modelling Scholarly Communication Options : Costs and benefits for universities, 2010. (...)

41S’il fallait encore le démontrer, une étude britannique récente du Joint Information Systems Committee (JISC)13 met en lumière les avantages que revêtirait pour la communauté académique le passage à d’autres structures de production et de diffusion de la connaissance. En effet si l’on intègre l’ensemble des coûts de la recherche (de l’information à la publication), le modèle des archives ouvertes (open archives) paraît bien plus avantageux que le modèle actuel. Fondé sur une enquête portant sur un panel de quatre universités britanniques représentatives, cette étude a évalué non seulement les coûts des bibliothèques mais aussi la totalité des coûts de la recherche induits par la publication d’articles scientifiques. Elle compare ensuite le coût unitaire d’un article scientifique dans différents modèles économiques.

42Dans le cas de la publication dans des revues en libre accès, le coût d’un article scientifique est largement inférieur à la publication par le circuit commercial. Simulant plusieurs modèles alternatifs, l’étude du JISC montre que les établissements du panel réaliseraient des économies, mais celles-ci seraient plus importantes dans le cas d’un open access intégral : entre 300 000 £ et 7 millions de £ selon la taille des universités.Il faut souligner que ces modèles considèrent les économies induites pour l’ensemble du processus de recherche et pas seulement du point de vue de l’acquisition de revues.

43On ajoutera que la généralisation d’archives ouvertes permettrait aux bibliothèques de recherche de devenir plus aisément des agrégateurs de contenus et d’offrir à un coût réduit sur une même plateforme, sur un même portail, avec des outils d’indexation transparents aussi bien les contenus internes de l’organisme de recherche que les contenus externes.

44Force est cependant de constater que le succès des archives ouvertes demeure limité.

    14  Bo-Christer Bjork, Patrik Welling, Mikael Laakso et al., « Open Access to the Scientific Journal L (...)

45 On estime en général que les publications en libre accès ne représentent pas plus de 15 % de la masse globale des articles. Une étude portant sur 1 837 revues à comité de lecture réalisée par la Hanken school of economics d’Helsinki (14) évalue cette proportion à un peu plus de 20 %, mais seulement à 8,5 % la part des articles publiés dans des périodiques directement en libre accès. Le foisonnement des initiatives (plus de 150 sites en France) rend difficile une vue d’ensemble.

46Ce succès partiel d’un modèle économique pourtant plus avantageux pour les chercheurs n’est pas sans explications.

47Tout d’abord, la notion d’archives ouvertes ne recouvre pas, d’un site à l’autre les mêmes contenus. Le premier obstacle tient au manque d’homogénéité du concept. Des documents anciens d’intérêt inégal peuvent voisiner avec des thèses récentes, de simples signalements bibliographiques avec du texte intégral.

48Par ailleurs, le développement des archives ouvertes n’a pas le même niveau de maturité selon les disciplines. Très avancé en physique et en mathématiques, il l’est beaucoup moins par exemple en biologie et dans les disciplines de la santé où la dépendance vis-à-vis des revues commerciales reste forte.

49Enfin, et plus profondément, la réticence à déposer systématiquement les nouveaux articles sur des sites ouverts résulte de l’organisation même de la recherche, qui contraint encore les chercheurs à publier dans des revues commerciales à fort facteur d’impact, lesquelles ont les conséquences les plus significatives sur leur carrière.

50Cependant, dans le contexte international actuel, qu’il s’agisse des consortiums ou des archives ouvertes – deux stratégies qui ne sont pas contradictoires –, le fonctionnement en réseau des bibliothèques de recherche, le renforcement des stratégies de mutualisation constitue l’orientation à privilégier. On ne peut que souscrire pleinement aux propos que tenait Gérard Fussman lors de l’ouverture de ce colloque : « Il faut mutualiser les moyens et multiplier les coopérations ».

51Compte tenu de l’ampleur des questions posées, cette problématique ne concerne pas seulement la politique propre de chaque établissement mais aussi celle des États, et il faut souligner que les stratégies de mutualisation sont tributaires des politiques publiques. Ainsi, même s’ils dépendent de cofinancements de leurs membres, partout dans le monde les consortiums ont bénéficié d’un soutien financier de pouvoirs publics nationaux ou régionaux.

Ref:
http://conferences-cdf.revues.org/305#tocfrom2n4

quelques évaluations du marché des revues scientifiques en milliars d'euro; Reed Elsevier;Thomson Reuters;Wolters Kluwer; Springer; Taylor-Francis ; Wiley-Blackwell

À l’heure où les possibilités techniques offertes par l’Internet suscitent tant d’engouement et d’utopies, il faut souligner qu’une grande partie des informations nécessaires à la poursuite de recherches, à la publication de résultats scientifiques, ne sont pour l’essentiel ni libres ni gratuites. À l’illusoire disponibilité universelle des publications s’oppose la dure réalité économique d’un marché mondial de l’information scientifiquedont dépendent de manière directe les institutions académiques et, partant, les bibliothèques de recherche.

Citons quelques chiffres pour situer les ordres de grandeur. On estime que le marché de l’information scientifique technique et médicale, hors fourniture de données géophysiques, représentait en 2008 environ 10 milliards d’euros (5). Si l’on ajoute l’information juridique, fiscale et réglementaire (9,3 milliards d’euros), le chiffre d’affaires global de l’industrie de l’information dans ces seuls domaines est évalué à près de 20 milliards d’euros (6). Les lettres et les sciences humaines et sociales constituent un marché plus étroit, et beaucoup plus fragmenté, notamment sur le plan linguistique.


   5  Rapport Outsell 2009, op. cit., et enquête Livres Hebdo (France) coéditée par Buchreport (Allemagn (...)
    6  Le chiffre d’affaires global de l’industrie de l’information est évalué à 250 milliards d’euros (2 (...)

Les produits de cette industrie sont bien entendu les livres papier, dans une certaine mesure les livres numériques (e-books), mais surtout les bases de données en ligne et les revues sur papier et numériques dont les abonnements sont souvent couplés. À tout cela s’ajoutent de plus en plus de services très élaborés intégrant l’ensemble de ces outils dans une spécialité donnée.

Les principaux clients sont d’une part les entreprises, le secteur de l’industrie pharmaceutique y occupant une place importante du point de vue du chiffre d’affaires, et d’autre part l’enseignement supérieur et la recherche, les bibliothèques étant généralement en charge des acquisitions documentaires pour le compte de leurs établissements.

Dans le domaine scientifique, technique et médical, le chiffre d’affaires mondial des revues est estimé à quelque 5 milliards d’euros. Ce marché est principalement celui des bibliothèques académiques qui représentent selon les disciplines entre 68 % et 75 % des acheteurs de revue dans le monde. 

(...)


Bien évidemment, les abonnements aux revues scientifiques ont toujours représenté une part importante des acquisitions des bibliothèques de recherche. Mais celles-ci ont dû faire face à une augmentation phénoménale du coût des revues. En France, entre 1980 et 1999, le coût des périodiques étrangers acquis par les bibliothèques universitaires a progressé de 229 % pour les lettres et les sciences humaines, et de plus de 600 % pour la pharmacie. De 2000 à 2007, ce taux d’augmentation a diminué mais il a tout de même atteint 50 % pour les mêmes périodiques étrangers. Aujourd’hui, dans un contexte de crise économique et financière, les bouquets d’abonnements électroniques augmentent en moyenne d’environ 5 % par an.

Que ce soit en France ou à l’étranger, les universités et les organismes de recherche ont d’autant plus difficilement résisté à ces augmentations considérables que l’édition scientifique est concentrée entre quelques grands groupes internationaux.

    7  Enquête Livres Hebdo (France), op. cit.

Aujourd’hui, trois entreprises réalisent à elles seules 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires (7). Il s’agit de Reed Elsevier qui emploie 32 000 salariés et dont les productions dans les domaines des sciences, de la médecine, du droit, et de la gestion sont numériques à 50 % ; de Thomson Reuters, dont les produits et les services numériques dans des disciplines similaires à celles que couvre Reed Elsevier constituent 90 % de l’activité ; et enfin de Wolters Kluwer (Amsterdam). Au-delà de ces trois grandes entreprises, les 100 premiers éditeurs représentent à peu près 67 % de la production mondiale.

    8  Le reste des titres se partage entre les sociétés savantes (30 %), les presses d’université ne rep (...)
    9  Cf. Short history of Elsevier, brochure publiée à l’occasion du 125e anniversaire de cet éditeur. (...)

Qui plus est, ces groupes ont racheté peu à peu les grandes revues de référence. Ainsi, sur les 9 360 titres indexés dans le Journal of Citation Report, quasiment les 2/3 sont édités par les grands éditeurs commerciaux (8). À titre d’exemple, on peut citer quelques titres appartenant au groupe Elsevier (9) comme The Lancet, Cell, Journal of Economic Theory, Journal of Molecular Biology, autant de revues à fort facteur d’impact dans lesquels doctorants et chercheurs souhaitent pouvoir publier.

Une analyse des principaux articles téléchargés en France corrobore cette analyse et montre que 45 % des titres consultés par les chercheurs sont commercialisés par quatre des plus grands groupes éditoriaux : Elsevier, Springer, Taylor-Francis et Wiley-Blackwell.

Référence électronique

Daniel Renoult, « Bibliothèques de recherche et mondialisation », in La mondialisation de la recherche, Paris, Collège de France (« Conférences »), 2011, [En ligne], mis en ligne le 05 août 2011, Consulté le 10 novembre 2011. URL : http://conferences-cdf.revues.org/305
http://conferences-cdf.revues.org/305
 http://conferences-cdf.revues.org/305#tocfrom2n1

Sunday, November 6, 2011

Word et la fonction collage spécial sans mise en forme "que le texte"

Vous voulez coller un texte sans mise en forme dans word (par exemple un copier issu d'une page web d'un navigateur), il existe plusieurs méthodes:
  • Menu édition -> Collage spécial... -> Collage sans mise en forme.
  • Raccourci clavier "control commande V"  mais word affiche encore une fenêtre avec des choix (même word 2011); vous pouvez définir votre raccourci mais cela arrivea toujours à cette fenêtre. Outils/Personnaliser/Personnaliser le clavier.
    Ensuite dans la catégorie Edition tu cherches EditionCollageSpécial auquel tu attribues un raccourci clavier du style Ctrl+Shift+V.
  • créer une macro que tu enregistres dans le normal.dot
    Sub copierSansFormat()
        Selection.PasteAndFormat (wdPasteDefault)
    End Sub

    CA NE FONCTIONNE PAS!
    La macro ne copie que du texte formatté...
  • dans la macro il faut:
    Selection.PasteAndFormat(wdFormatPlainText)

    Ensuite tu crées un raccourci clavier sur la macro, en faisant un click droit n'importe où sur la toolbar, puis tu choisis "Personnalisé...", Puis tu cliques sur boutons "Clavier".
    Dans "Categories" choisis "Macros" > dans la liste des Macros choisila macro que tu viens de creer > click sur "Nouvelle touche de raccourci" > tape le raccourci que tu veux utilise ("Maj+commande+V" par exemple comme dans blogger), sauvegarde.