Saturday, September 16, 2017

faire un petit calcul (- + x /) dans word très vite avec insérer un champ.


sous mac
outils->personnaliser clavier->
insertionChamp
et mettre votre raccourci.

http://www.commentcamarche.net/forum/affich-2497069-calcul-sous-word
trl+F9 permet d'insérer un champ.
Maj+F9 permet de basculer entre l'affichage du champ et son résultat
F9 permet de mettre à jour (La grande majorité des champs ne se mettent pas à jour tout seuls).

Les opérateurs sont comme dans Excel, à savoir * pour la multiplication et non pas x.
Pour calculer sous word c'est très facile, il suffit seulement de faire la combinaison des touches suivantes: Ctrl+F9 puis taper le signe = suivi du premier nombre plus un opérateur (- + x /) et enfin le deuxième nombre et le tour est joué.

Remarque:
On peut aussi insérer un tableau Excel dans ton document Word mais c'est plus long.
C'est surper pour sommer une colonne ou une ligne.
En fait à chaque fois il faudra faire la manip suivante : 
Tu clic sur Tableau en haut dans la barre des menus puis sur formule, un petit encadré apparait et tu clic sur ok. Ça va te mettre le total par contre si tu changes un chiffre après il faudra refaire la manip. 





iphone 8, iPhone 8 Plus et iPhone X pas cher, détails; Apple Watch "Series 3"; Apple TV 4k HDR; IOS 11


Les iPhone 8 et Phone 8 Plus sont enfin proposés à la précommande pour une livraison le 22 septembre 2017 en France.

Apple a présenté trois smartphones lors de sa keynote du 12 septembre : iPhone 8, iPhone 8 Plus et iPhone X (équipés  d'iOS 11). Côté prix, ils seront respectivement commercialisés à partir de 809, 919 et 1 159 euros. Les deux premiers seront en vente à partir du 22 septembre.
L'iPhone X ne sera lui disponible qu'à compter du 3 novembre.
Vanté comme la plus grande révolution depuis l'iPhone, l'iPhone X est équipé de deux caméras de 12 megapixels, d'un système de reconnaissance faciale Face ID, d'un système de recharge sans fil.
Il disposera de 2 heures d'autonomie de plus que l'iPhone 7 et accueille des animojis, emojis animés que les utilisateurs pourront se partager exclusivement via iMessage.

"L'iPhone X est le plus grand saut depuis l'arrivée de l'iPhone", a annoncé Tim Cook.
Cet iPhone X (à prononcer "ten" en anglais) sera proposé dans deux coloris "gris" et "noir" et doté d'un écran "Super Retina Display" de 5,8 pouces.  L'iPhone X est équipé de deux caméras de 12 megapixels et du système révolutionnaire Face ID pour déverrouiller son écran (et payer) grâce à la reconnaissance faciale. La lentille bénéfice de 36% de lumière de plus que l'iPhone 8 et va permettre des prises de vue grand angle. La batterie de l'iPhone X va avoir deux heures d'autonomie de plus que l'iPhone 7. Il sera possible de le recharger avec des chargeurs partenaires sans fil, par induction. Il est doté d'une puce A11 bien plus puissante que ces prédécesseurs. L'appareil intègre du machine learning et de l'intelligence artificielle pour de meilleurs rendus photos.
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iPhone X

Comme attendu, le bouton Home disparaît. Pour allumer son iPhone X, il suffit juste d'appuyer sur son écran et pour aller sur l'écran d'accueil, de balayer son doigt de bas en haut. La reconnaissance faciale fait aussi son arrivée avec Face ID, un système de déverrouillage du  smartphone qui fera sans doute date.
Phil Schiller, VP marketing d'Apple, annonce que la technologie, qui fonctionnera avec Apple Pay, est encore plus fiable que l'ancien système digital du Touch ID. L'iPhone X sera vendu à partir de 1 159 euros et proposé avec deux capacités de stockage : 64 Go et 256 Go.  Cette dernière coûtant la coquette somme de...  1 359 euros.

iPhone 8

Les iPhone 8 et iPhone 8 Plus sont désormais disponibles en précommande, pour livraison le vendredi 22 septembre, depuis le site d'Apple et d'autres e-commerçants.

Avec son écran de 4,7 pouces, l'iPhone 8 est proposé dans trois coloris argent, gris et or. Il est équipés d'une puce d'A11 avec six coeurs qui est 70% plus rapide que la puce A10.
Deux capacités de stockages sont proposées : 64 Go et 256 Go. Il sera vendu à partir de 809 euros pour la version 64 Go et 979 euros pour la version 256 Go. Il dispose d'un système de recharge sans fil compatible avec le standard le plus populaire au monde, Qi. Comme attendu pas de chargeur Apple.... mais des partenaires comme Mophie ou Belkin dont les produits seront proposés au sein de l'Apple Store. L'iPhone 8 s'ouvre à la réalité augmentée, "une fonctionnalité amenée à devenir de plus en plus importante dans les smartphones". Ses capteurs permettent de donner tout son sens à cette technologie via la reconnaissance de la lumière et de la profondeur pour intégrer des éléments virtuels dans le réel.

Proposé à partir de 919 euros dans sa version 64 Go, l'iPhone 8 Plus est, comme son petit frère, proposé avec trois coloris (argent, gris et or) et deux capacités de stockage (64 Go et 256 Go).  Il est vendu 1 089 euros dans sa version 256 Go.

Son écran, plus large, compte 5,5 pouces. Si l'iPhone 8 n'est doté que d'un capteur photo, l'iPhone 8 Plus en embarque lui deux. Ils ont chacun une capacité de 12 megapixels qui permettra à ses utilisateurs de prendre des photos et vidéos au rendu inégalé. "Aucun smartphone n'égale Apple sur ce terrain là", annonce la firme à la pomme.

Apple Watch

L'Apple Watch "Series 3" intègre une carte sim et devient donc indépendante de l'iPhone.
Ses utilisateurs pourront désormais passer des appels directement depuis leur montre connectée, le numéro restant celui du téléphone. L'intégration directe aux cartes d'Apple permettra aux utilisateurs de se balader sans soucis. L'autre nouveauté c'est l'arrivée de la musique et la possibilité d'écouter plusieurs dizaines de millions de chansons. L'Apple Watch Series 3 sera d'abord disponible dans 9 pays dont la France. Elle sera commercialisée à partir de 329 dollars et il en coûtera 399 dollars pour se procurer la version cellulaire qui permet de passer des appels.

Apple TV

 "Nous sommes très fiers d'avoir amélioré l'expérience de la TV", a par ailleurs annoncé Tim Cook. La dernière version de l'Apple TV sera compatible avec les contenus 4K, HDR, HD-10 et Dolby Vision. Dans son cœur, la même puce que celle de l'iPad Pro et un processeur deux fois plus puissant que celui de l'ancienne Apple TV.

IOS 11

La marque à la pomme a livré la date de lancement officiel de son nouvel iOS 11 et présenté ses dernières innovations, en particulier Face ID.


Evénements de la manifestation du 12 mai 2016 à St-Etienne, 4 étudiants devant la justice. lundi 9 octobre 2017 procès en appel de Martin



 Ref
https://secoursrouge.org/France-Proces-en-serie-contre-des-manifestants

Le 9 octobre 2017

Le procès en appel de Martin aura lieu le lundi 9 octobre 2017 à 16h à la Cour d'appel de Lyon. Nous appelons à un rassemblement à 15h30 devant le bâtiment.

Le 13 juillet 2016

Le 13 juillet 2016, Martin, 24 ans, Nina, 24 ans, Jules, 25 ans, et Yvan 29 ans, sont convoqués devant le Tribunal de Saint-Étienne pour y être jugés. Nina, Jules et Yvan sont relaxés en première instance. J-L Gagnaire et le parquet font appel de la décision.
Martin est condamné à 8 mois de prison avec sursis, 3850€ d’indemnités aux "victimes" et 5 ans d'inscription au casier judiciaire n°2 (soit 5 ans d'interdiction d’exercer dans la fonction publique). Il fait appel.
Le 13 juillet 2016, Martin, 24 ans, Nina, 24 ans, Jules, 25 ans, et Yvan 29 ans, sont convoqués devant le Tribunal de Saint-Étienne pour y être jugés où il sont accusés de dégradations, de rébellion et de violences sur policiers suite à la manifestation du 12 mai au cours de laquelle un millier de personnes est allé interpeller les deux députés de Saint-Étienne sur la loi travail et le 49-3.

Dans la Loire, un mois de prison avec sursis assorti de 70 heures de travail d’intérêt général a été prononcé vendredi à l’encontre de trois jeunes manifestants reconnus coupables de violences et de dégradations le 31 mars en marge d’une manifestation à Saint-Etienne. Le procureur avait requis à l’encontre de ces jeunes hommes, âgés de 20 à 23 ans, dont deux militent aux Jeunesses communistes, une peine de six mois de prison avec sursis et de 210 heures de travail d’intérêt général. Le tribunal correctionnel de Saint-Etienne les a reconnu coupables de violences et d’outrages sur neuf policiers à qui ils ont été condamnés à payer solidairement un total de 5.500 euros de dommages et intérêts. Ces trois jeunes, dont deux sont étudiants, le troisième demandeur d’emploi, devront également verser 3.580 euros de dommages et intérêts à la préfecture de la Loire, pour avoir commis des dégradations sur la façade du bâtiment à l’aide d’oeufs remplis de peinture. Un dispositif policier barrait l’accès au Palais de justice où plusieurs dizaines de manifestants scandaient « Non à la répression, libérez nos camarades » pendant le procès.

Par ailleurs, quatre jeunes militants des Jeunesses communistes et de la CGT, de 24 à 29 ans, en garde-à-vue depuis jeudi matin pour leurs agissements lors d’une autre manifestation contre la loi Travail le 12 mai, toujours à Saint-Etienne, ont été remis en liberté vendredi. Suspectés de dégradations sur la porte de la permanence du député PS de la Loire Jean-Louis Gagnaire, dans laquelle ils étaient entrés par effraction, et de violences sur des policiers venus les interpeller, ils seront jugés le 13 juillet par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne.

Le 12 mai 2016

Ces accusations graves - dont les conséquences peuvent être lourdes pour la vie de jeunes qui sont : étudiant en sociologie et surveillant, employée, assistant de vie scolaire, musicien -, sont mensongères. Il s'agit d'un procès politique pour frapper des opposants à la "loi travail", et faire déraper un mouvement social qui ne faiblit pas malgré toutes sortes de manœuvres. Car depuis plusieurs mois c'est une stratégie de la tension qui est mise en œuvre dans de nombreuses villes par le gouvernement Valls-Cazeneuve, pour faire peur, décrédibiliser le mouvement et le faire basculer dans la violence.

A Saint-Etienne, depuis début mars, les journées de mobilisation contre la loi travail se succèdent à l’initiative des organisations syndicales et de jeunesse. Elles sont marquées par la présence dynamique des jeunes, dont des milliers d'entre eux sont descendus dans la rue. Pas difficile de comprendre pourquoi. Déjà victimes d'une précarité de masse, ils seront au premier rang pour encaisser la suppression des droits, garanties et protections contenus dans le code du travail que cette loi démantèle, puisque la possibilité pour le patronat d'imposer des accords d'entreprises inférieurs à la loi et inférieurs aux conventions collectives des branches donnera le signal d’un dumping social généralisé.

"A ceux qui veulent précariser les jeunes, les jeunes répondent "résistance", et le cortège jeune l’a fait, en actes et avec des images fortes : le 31 mars en construisant avec des parpaings le "mur du dialogue social" devant le Préfecture, le 9 avril en dénonçant les banques alors qu'éclatait le scandale des Panama papers, le 28 avril en guillotinant le Code du Travail sur les marches de l'Hôtel de Ville, le 3 mai avec la parade des esclaves enchaînés du MEDEF, le 12 mai en interpellant les députés et en tendant une banderole sur la façade de la permanence de JL Gagnaire, supporter de la loi travail, du 49.3 et complice de l'évasion fiscale des profits des grandes entreprises. Ce sont ces actions pleines de sens que le pouvoir ne supporte pas. Elles ont été menées sans aucune violence physique. A Saint-Etienne, les commerçants ne ferment jamais leurs vitrines - pas besoin… Elles ont été faites sans violences vis-à-vis des policiers, alors même que depuis le 31 mars, des policiers sans brassards - certains cagoulés -, infiltrent le cortège des jeunes, les insultent, les menacent et les provoquent.

Ref

https://www.change.org/p/cgt-precaires-saint-etienne-non-au-proc%C3%A8s-politique-soutien-aux-jeunes-de-saint-%C3%A9tienne

Friday, September 15, 2017

outils standards du secrétaire d’édition: NUMEDIF, MÉTOPES Méthodes et outils pour l’édition structurée, workflow editorial, chaîne d'édition structurée, production scientifique et diffusion FMSH


NUMEDIF

Infrastructures de recherche : Information scientifique et technique
NUMEDIF (NUMérique pour l'ÉDItion et la DIFFusion de la production scientifique)-NUMEDIF
L'infrastructure Numédif propose un ensemble d'outils et de méthodes pour l'édition structurée (« MÉTOPES ») permettant d'organiser production et diffusion papier et numérique dans un environnement normé à fort potentiel d'interopérabilité, sur le modèle du Single Source Publishing.

Coûts

Coût de construction : 0,920 Millions d'euros
Coût de fonctionnement : 0,750 Millions d'euros

Type de l'infrastructure : IR Infrastructure de recherche Ministère

Création : 2015
Localisation (siège) : Paris
Autres sites : Caen
Partenaires : FMSH, MRSH, CNRS, UNICAEN
Responsable de l'infrastructure : Pascal Buleon
numedif@msh-paris.fr

Présentation

L'infrastructure NUMEDIF est au service de l'activité éditoriale de l'ensemble des établissements publics d'enseignement supérieur et de recherche. Elle s'attache à la mise au point et à la dissémination d'un écosystème normé de production numérique de contenus scientifiques structurés interopérables, et à la construction d'un appareil spécifique de diffusion-distribution.

Elle vise à garantir la circulation des écrits scientifiques et leur mise à disposition optimale tant sous forme dématérialisée (archives, plateformes...) que matérielle (livres ou revues diffusés en librairie, auprès des bibliothèques ou des particuliers) et doit améliorer la visibilité de l'édition scientifique publique française à l'international.

Elle permet l'alimentation pour un coût résiduel des plateformes "nationales" : Open Edition, Cairn... Elle est garante de la pérennité des données.
L'utilisation d'Unicode et la normalisation documentée des structures (XML-TEI) permet l'archivage par le Centre informatique National de l'Enseignement supérieur (CINES).

Ses missions et services portent sur :
    La constitution des fonds de contenus édités, normalisés, interopérables, bâtis sur le modèle du single source publishing ;
    L'articulation des échelles de diffusion nécessaires (librairies et publics spécialisés, mises en place plus massives en librairies à destination d'un public large, diffusion en ligne, diffusion de formes numériques détachables, diffusion payante, open access dont OpenEdition) ;
    Un service de veille et de formation.
    L'industrie du logiciel, le développement d'environnement de saisie et de traitement de flux structurés normés, le développement d'automates de composition de flux éditorialisés pour la production d'epubs et l'alimentation des plateformes de diffusion.
    Les diffuseurs-distributeurs, développement de flux mixtes TEI/ONIX pour le référencement et l'optimisation des diffusions multisupports, pour l'alimentation de circuits de print-on-demand.

 Ref

http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid99664/numedif-numerique-pour-l-edition-et-la-diffusion-de-la-production-scientifique-numedif.html

Site numedif et METOPES

Métopes

Méthodes et outils pour l’édition structurée:
Une mise en œuvre, au fil du travail éditorial, des principes de Single source publishing…
La méthode repose sur la production, au fil du travail éditorial, d’un fichier encodé en XML-TEI et dont la richesse et la granularité du balisage permettent d’envisager ses transformations sur divers supports de diffusion en garantissant à la fois une totale stabilité du contenu et la meilleure adaptation de chaque catégorie de fragment textuel aux spécificités du mode de diffusion choisi. 
Le processus de travail est construit sur l’analogie forte existant entre le travail de distinction éditoriale, propre à la « préparation de copie », et l’opération de production du balisage d’un texte ou d’un contenu au moyen d’un vocabulaire contrôlé. Plus qu’une contrainte technique il repose sur un usage raisonné et aménagé des outils standards du secrétaire d’édition et, avant tout, sur le plein exercice des fonctions éditoriales.

Développé à la MRSH de Caen et porté par son pôle Document numérique, qui maintient et diffuse le standard de structuration des contenus sur la base des recommandations de la Text encoding initiative, définit les principes du flux éditorial, assure les développements des environnements de travail et des outils de transformation (vers OpenEdition-TEI, Cairn-Erudit, Jats Nlm-Scielo,  InDesign pour des éditions imprimées ou PDF…), ainsi que leur diffusion et leur déploiement auprès des structures éditoriales publiques, dont près de 50 ont été formées à ce jour.

Le projet « Métopes » vise à mettre au point, à développer et à diffuser, librement dans la sphère publique, par des actions de déploiement et de formation auprès des éditeurs publics, un ensemble d’outils et de méthodes leur permettant d’organiser leur production et leur diffusion papier et numérique dans un environnement normé à fort potentiel d’interopérabilité sur le modèle du Single Source Publishing. Un des apports principaux est de rationaliser, au sein de la communauté des éditeurs universitaires et de recherche publics, le travail éditorial tout en favorisant la mise en place de stratégies de diffusion multi-supports, en assurant une pérennisation des contenus et une haute qualité des métadonnées associées.
Principalement orienté vers la production des contenus normés (XML-TEI), ce projet à haute valeur éditoriale ajoutée est fortement articulé au projet de construction d’un catalogue commun des éditeurs publics associés (métadonnées et contenus) exprimé en ONIX .
Ce modèle technique et organisationnel entre fortement en résonance avec les réalités, les demandes et les contraintes du contexte aujourd’hui incontournable de la production et de la diffusion numériques. En effet, et en termes d’interopérabilité et d’économie de diffusion des savoirs :
– il repose sur des normes ou sur des standards partagés par de nombreux acteurs du domaine ce qui est un facteur d’interopérabilité des contenus ;
– il participe à la clarification de la notion de « plus-value éditoriale » en permettant de l’identifier et de la localiser précisément ;
– il est facteur d’économies, ne serait-ce que parce qu’une intervention éditoriale unique permet une multiplicité de formes de diffusion ;
– il permet l’alimentation pour un coût résiduel des plateformes « nationales » : OpenEdition, Cairn.info…
– il est indépendant des modèles économiques : l’éditeur a une totale liberté de choix des articulations formes/modèles de diffusion gratuite ou payante et peut construire des complémentarités entre formes de diffusion  ;
– il offre des perspectives nouvelles en termes de droits, à partir de la clarification des statuts du texte et de la claire localisation des acteurs de la plus-value éditoriale. Il permet au couple auteur-éditeur institutionnel de disposer, dans le respect des droits d’auteur, d’une structure riche à partir de laquelle peuvent être produites des formes appauvries pour leur stricte diffusion. Ces aspects peuvent permettre de mettre en place les adaptations les plus pertinentes dans un contexte où peut peser (et ou va peser) le devoir de diffusion en Open Access ;
– il est aussi un point de convergence en termes d’articulation avec les autres métiers de la « vie » du flux numérique (bibliothécaires, archivistes, chercheurs auteurs, chercheurs lecteurs…) et, plus encore, en termes d’ouverture aux données de la recherche (textes appareillés et éditions issues de corpus, thèses en ligne…)  ;
– il est enfin garant d’une certaine pérennité des données ; en effet, l'utilisation d'Unicode et la normalisation documentée des structures (XML-TEI) rend les fichiers produits susceptibles d’être l’objet d'un archivage pérenne.
http://www.numedif.fr/metopes.html

 Métopes  outils

1/Un ensemble d’outils et de modules mis à disposition des structures éditoriales
Déployé sous forme de modules additionnels aux logiciels de traitement de texte, cet environnement permet, sur la bases des distinctions éditoriales traduites en opérations de stylage, la production automatique de fichiers XML-TEI au moyen de modèles de stylage pour Microsoft Word et de XSLT d’export intégrées à Open Office.

2/Un environnement d’édition structurée et de production de formes
En aval de la production automatique du fichier XML pivot, le contrôle, l’enrichissement et les transformations sont effectués au moyen d’un environnement d’édition structurée basé sur un éditeur XML qui comprend :
– des vues d’affichage adaptées aux diverses tâches éditoriales et aux diverses interventions sur le flux XML-TEI ;
– des commandes d’export vers les plateformes OpenEdition (revues.org et books.openedition.org) ou Cairn.info ; production d’ePubs ou de pages HTML5 ;
– des commandes d’import de fichiers XML-TEI Lodel ;
– des commandes d’extraction des flux de notes ;
– des commandes d’enrichissement typographiques des flux XML ;
– des macro commandes d’expressions régulières ;
– la documentation du schéma TEI.
Un ensemble de scripts et de XSL permet l’importation du flux dans InDesign pour la production de formes imprimante ou de fichiers PDF mis en page.


3/METOPES actions de formation

Avec le soutien d’abord de l’AEDRES puis, depuis 2013, avec la prise en charge intégrale des coûts de développement et de formation par BSN, plus de 40 structures d’édition publique universitaire et de recherche (presses d’université, secrétariats d’édition de revues, presses des écoles françaises à l’étranger, presses d’IFRE…) et plus de 300 personnes (responsables éditoriaux, secrétaires d’édition, de rédaction, maquettistes, graphistes…) ont été formées aux méthodes d’édition structurée par des personnels des Presses universitaires de Caen et du Pôle document numérique de la Maison de la Recherche en sciences humaines (MRSH) de Caen. Chaque formation, d’une durée de trois à cinq journées s’effectue sur site et au plus près des préoccupations éditoriales des personnels concernés et s’organise autour de la mise à disposition gratuite et de l’installation des outils dans le service. Ces formations sur site sont combinées avec la tenue d’ateliers thématiques organisés dans le cadre de réseaux : MEDICI (formation de secrétaires de rédaction de revues, formation de formateurs aux outils d’édition structurée XML-TEI), Consortiums Corpus (MASA, CAHIER…), etc.

Un programme spécifique est en cours de réalisation à l’EHESS en liaison avec la DSI de l’établissement : formation du personnel des éditions, formation du personnel des 12 revues associées, extension des techniques de structuration des contenus aux autres productions écrites dans l’optique du développement d’une politique de diffusion numérique propre à l’établissement.

Auprès des écoles françaises à l’étranger et des IFRE
Des formations et compléments de formation ont été organisés dans les services éditoriaux de l’École française de Rome, de l’École française d’Athènes, de la Casa de Velazquez à Madrid, de l’IFAO au Caire et de l’IFPO à Beyrouth, maintenant susceptibles de développer des fonds éditoriaux numériques pleinement interopérables.
Un suivi des utilisateurs et un service de soutien technique sont assurés, en liaison avec Open Edition, par un ingénieur d’études CNRS affecté depuis le 1er décembre 2016 au Pôle document numérique de la MRSH de Caen.
  Formations à l’étranger

Via l’AEDRES (Association des éditeurs de la recherche et de l’enseignement supérieur)
auprès des associations similaires en Argentine, en Colombie…

En Argentine, formation menée en octobre 2014 en liaison avec Open Edition sous la forme de 2 sessions d’une semaine à Buenos Aires puis Mendoza. Ces sessions, co-financées par l’AEDRES, OpenEdition et REUN, ont permis la formation d’une quarantaine d’éditeurs universitaires argentins appartenant au REUN (association nationale d’éditeurs universitaires argentins). Largement soutenues par le ministère de l’enseignement supérieur argentin elles visent à l’implantation de deux plateformes de compétences en édition structurée respectivement spécialisées sur la production de livres et de revues numériques à Buenos Aires pour la première et Mendoza pour la seconde.
Elles se sont poursuivies en 2015 et 2016 par la tenue d’une session de formation et de perfectionnement à Cordoba (Arg.)  (financement assuré par le ministère de l’enseignement supérieur argentin) puis par l’accueil en France (un mois) de quatre collègues argentins pour une « formation de formateurs » et pour la mise au point des modalités de développement d’une plateforme de revues.

Ce dispositif a été présenté, à la Foire du livre de Francfort 2015, à l’Association des éditeurs universitaires sud américains et a débouché à l’initiative des éditeurs mexicains sur l’organisation d’un atelier à destination de l’ensemble des éditeurs universitaires sud-américains qui s’est tenu  le 1er décembre à Guadalajara (Mex.) à l’occasion de la Foire du livre et, à l’initiative des éditeurs colombiens, sur une présentation du dispositif à la Foire du livre de Bogota puis, sur le schéma mis en œuvre en Argentine, sur une formation de deux semaines à Cali destinée aux éditeurs d’ASEUC.

Ref

http://www.numedif.fr/metopes-formations.html

METOPES site de Caen

Infrastructure de recherche NUMÉDIF

    Pascal Buléon, responsable de l’infrastructure
    Dominique Roux, porteur de projet Métopes
    Michel Zumkir, directeur de FMSH-Diffusion

Partenaires

    FMSH Diffusion http://www.fmsh.fr/fr/diffusion-des-savoirs
    MRSH maison recherche SH de CAen
    CNRS - InSHS
    Université Caen Normandie

Adresse :
Pôle du Document numérique
Maison de la Recherche en Sciences Humaines
Université de Caen Basse-Normandie
Esplanade de la Paix; Campus 1
14032 Caen Cedex

Pierre-Yves Buardpierre-yves.buard@unicaen.fr02 31 56 51 74SH 119
Julia Rogerjulia.roger@unicaen.fr02 31 56 64 90SH 114
Tiphaine Thérouxtiphaine.theroux@unicaen.fr02 31 56 64 11SH 113
Édith Cannetedith.cannet@unicaen.fr02 31 56 64 99SH 113
Marie Bissonmarie.bisson@unicaen.fr02 31 56 62 05SH 113
Anne Goloubkoffanne.goloubkoff@unicaen.fr02 31 56 64 11SH 113
Subha-Sree Pasupathysubha-sree.pasupathy@unicaen.fr02 31 56 64 90SH 114

Liste d'exemple

juste un flipcard de visualisation

telechargement outils

1/Annoter et structurer...

Plusieurs environnements de travail ont été conçus au sein du pôle Document numérique pour travailler avec l’éditeur XML : XMLMind XML Editor. Le logiciel est disponible à cette adresse : http://www.xmlmind.com/xmleditor
voir ci-dessous

2/en XML-EAD
Nous mobilisons le vocabulaire XML-EAD, Encoded Archival Description. Nous utilisons la version EAD 2002, sous forme de schéma.

3/en XML-TEI
pour les livres (existe pour collection  d'objets)
bcp de choix pour SHS  comme sources avec apparat critique
un plug-in de travail collaboratif
et DIFFUSER EXPOSER

Environnement BVMSM

Dans le cadre de la réalisation de la Bibliothèque virtuelle du Mont Saint-Michel, mais également du projet Route du livre italien, Bibliothèque historique du ministère de l’agriculture ou encore Dicomarine, les membres du pôle Document numérique ont réalisé un travail de réflexion sur l’encodage en XML-EAD de description de livres.. Nous proposons ici le téléchargement d’un environnement de travail pour le catalogage en XML de manuscrits et d’ouvrages anciens.

Bibliographie

Il s’agit ici de la mise en œuvre du modèle défini par Robert Darnton, « Le nouvel âge du livre », Le Débat, 105, 1999, p. 176-184.

L'expression utilisée par Marin Dacos (Blogo Numericus, « C’est le chuchotement des livres qui se parlent… »: 22/10/2008 ; http://bn.hypotheses.org/167
Lou Burnard, What is the Text Encoding Initiative?, Marseille, OpenEdition Press (Encyclopédie numérique), 2014 : http://books.openedition.org/oep/1237

Ref

http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/document_numerique/projets/metopes

What is XMLmind XML Editor?

XMLmind XML Editor is a strictly validating, near WYSIWYG, DocBook editor, DITA editor, MathML editor, XHTML editor, XML editor. Because XMLmind XML Editor is highly extensible, it may be also be used to create documents conforming to your own custom schema. Its users are generally technical writers who need to author large, complex, modular, documents.

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Mac/windows, Linux and any other Java™ 1.6+ platform

CONVERSION import/export

 data2check – an online service for checking Word, InDesign and EPUB files for correctness
With the help of this service Word, InDesign and EPUB files can be checked for correctness and can be converted into XML,DITA,DocBook and other XML structures.
What is checked?
    Document structure
    Check for: unknown styles, incorrect use of ..
https://www.xml.com/news/?tag=conversion

FMSH Diffusion 

http://www.fmsh.fr/fr/diffusion-des-savoirs
Editeur
Michel Wieviorka
Président de la Fondation Maison des sciences de l'homme
190 avenue de France - 75013 Paris
Président de la FMSH, Michel Wieviorka, sociologue, docteur d'Etat ès Lettres et Sciences Humaines, directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, est le président de la Fondation Maison des sciences de l'homme depuis juillet 2015. Il était administrateur de la FMSH depuis 2009.

Missions

Soutenir et promouvoir les sciences humaines et sociales au meilleur niveau pluridisciplinaire et international

Lieu de référence pour penser à un niveau global les grandes questions du monde contemporain, la Fondation Maison des sciences de l’homme met en synergie communautés et réseaux scientifiques internationaux, et favorise les dialogues interdisciplinaires.

Créée par Fernand Braudel en 1963 à Paris, et reconnue d’utilité publique, la FMSH est un carrefour international pour les sciences humaines et sociales. Lieu d'innovation scientifique et de diffusion des savoirs, la Fondation est en prise avec l’action publique et partage ses résultats avec le monde des décideurs, tout en affirmant son indépendance et la liberté de la recherche.

2 champs d'actions prioritaires

Le soutien à une recherche innovante : la FMSH travaille à l’identification des thèmes émergents, initie et met en place des dispositifs de recherche innovants dont l'objet est fonction des interrogations de la société.

La diffusion des savoirs au sein du monde scientifique et en direction des citoyens : avec sa bibliothèque, sa maison d’édition, sa maison de diffusion et son service de production audiovisuelle, la Fondation joue un rôle décisif dans la diffusion des savoirs en sciences humaines et sociales auprès de la communauté académique, de la société civile et des responsables culturels, politiques et économiques.

Diffusion des Savoirs, plateforme Canal-U, FMSH éditions

Diffusion audiovisuelle, éditions, diffusion-distribution, bibliothèque de recherche, la Fondation propose et développe un ensemble unique de services d’accès aux savoirs scientifiques.

A l’initiative d’expériences de médiation scientifique, en faveur notamment du libre accès, la Fondation contribue à la diffusion d’idées nouvelles et au dialogue entre les communautés scientifiques.

 1/ plateforme Canal-U
La plateforme propose des ressources pédagogiques et scientifiques à l’attention des enseignants, chercheurs et étudiants, en complément des cursus d’enseignement, et, plus largement, à l’attention du grand public, pour une formation tout au long de la vie.
http://www.fmsh.fr/en/dissemination-ok-knowledge/27897
With over 25,000 videos and more than 4,5 ,000,000 visits per year, Canal-U is the most-visited French scientific audiovisual platform. It offers a wide range of opportunities to publicise, share, disseminate and link up audiovisual productions.  It has 15,000 lectures, 4,000 documentaries and reports, 4,000 courses and educational clips by over 150 contributors (universities, research bodies, museums, etc.).
The Canal-U project was launched in 2001 by the Ministry of Higher Education and Research, with support from the academic and scientific communities, and is being developed by FMSH in conjunction with the ministry.
A dissemination platform open to all institutions
Canal-U offers multiple possibilities for enhancing, sharing, disseminating and linking audiovisual productions.
The platform is aimed at students, teachers and researchers on two axes:
    Provide teaching skills resources in addition to teaching courses;
    Accompany the evolution of the French university by developing the use of the information and communication technologies in higher education.
Do you have videos you want to disseminate?
If you are a higher education establishment, research centre or voluntary organisation, you can put your videos online through Canal-U.tv
Contact
Publication director, Michel Wieviorka,
Project Manager: Damien Poïvet
Responsible for the management of audiovisual resources: Anne-Claire Delaunay 

2/ FMSH éditions

Publishing the human and social sciences: quality and openness

Since 1970, the FMSH Editions has been developing an original catalogue in the human and social sciences, which brings together high-level scientific publications.

With more than 1,000 titles, 6 collections, 7 journals, the Editions are the expression of the Foundation's scientific policy.

FMSH Editions follows an ambitious policy which combines editorial quality with the invention of new models of dissemination. It requires to borrow innovatives and complementary ways.
6 collections

3 flagship collections: «54», «Interventions», «Le (bien) commun »

3 collections in duration: « Ethnologie de la France », « Bibliothèque allemande », « Documents d'archéologie française »
7 journals
The journals constitute a multidisciplinary catalogue. They disseminate the results of the research in human and social sciences to the greatest number. Both available in print and digital versions, the journals follow an innovative editorial policy.
Multichannel broadcasting
The digital is at the heart of the Edition’s priorities. The technological choices make it possible to guarantee the filing of funds, to reuse the edited contents, but above all to disseminate them to multiple channels via infrastructures or digital platforms. The Editions have also made the choice of "open access" and work to offer the greatest number of medium on the web.

    The paper book available in bookshops;
    The digital book (pdf, e-pub) available on the Comptoir des presses d’universités ;
    The article or the book for free access available 
       on the platforms Revues.org and OpenEdition Books.

Contacts
Website: www.editions-msh.fr
Director of the Editions: Pascal Rouleau | +33 (0)1 40 48 64 40
Scientific press: Corine Le Carrer
Communication: Chloé Lepart

Site editions

www.editions-msh.fr
Exemple d'une collection
http://www.editions-msh.fr/collections/?collection_id=642
Exemple d'un livre
http://www.editions-msh.fr/livre/?GCOI=27351100192540
Penser le vivant
Édité par Laurence Dahan-Gaida, Christine Maillard, Gisèle Séginger, Laurence Talairach
Au-delà des connaissances scientifiques et en particulier des découvertes importantes pour la médecine (cellules, bactéries, molécules organiques, et plus tard ADN), le succès des sciences du vivant a provoqué la circulation de savoirs, d'images, de modèles de pensée vers d'autres disciplines, mais aussi la formulation de nouvelles interrogations sur le pouvoir de l’homme, sur ses interventions dans le domaine du vivant, sur son rapport à l’environnement, qui dépassent bien le cercle d’intérêt de la science elle-même, et encouragent de ce fait l’approche transdisciplinaire. La particularité de cet ouvrage est de montrer d’une part l’implication de l’imaginaire et de l’esthétique dans les discours scientifiques sur le vivant, et d’autre part la plasticité des savoirs du vivant ainsi que leur puissance modélisante qui expliquent leur diffusion dans le champ des sciences humaines.
Éditeur Éditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
Support Livre broché
Nb de pages 300 p.
ISBN-10 2735123839
ISBN-13 9782735123834

Les commandes en ligne se font via le site du comptoir des presses d'universités (http://lcdpu.fr).

exemple livre papier et pdf:
http://www.editions-msh.fr/livre/?GCOI=27351100399910
Radicalisation
Farhad Khosrokhavar

Les commandes en ligne se font via le site du comptoir des presses d'universités (lcdpu.fr).
Livre broché - 12,00 €
PDF (PDF) - 7,99 € DRM - Aucun
Ce n'est qu'après les attentats du 11 septembre aux États-Unis que la radicalisation, active de tout temps, a connu son heure de gloire dans les analyses des sciences sociales mais aussi, des organismes de sécurité des différents pays. Dans le monde anglo-saxon, le nombre d'ouvrages et d'articles qui lui sont consacrés se compte par milliers. En France pour des raisons idéologiques la notion est plutôt marginalisée. Qui se radicalise et pour quelle raison ? Quelle est la place de l'idéologie, mais aussi de la situation sociale et politique des individus dans cette attitude faite d'inflexibilité, de violence et de guerre totale contre la société ?
L'ouvrage suit les méandres de ce phénomène en se concentrant sur l'islam radical, tout en soulignant que ce n'est pas le seul registre qui combine l'action violente et une vision idéologique extrémiste.
L'ouvrage propose une interprétation des phénomènes de radicalisation jihadiste en Europe et dans le monde arabe et se conclut sur une analyse d'un nouveau type de radicalisation, celui qui résulte de l'afflux des jeunes Européens vers la Syrie.
Édition Première édition
Éditeur Éditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris

Support Livre broché
Nb de pages 192 p. Bibliographie .
ISBN-10 2-7351-1756-1
ISBN-13 978-2-7351-1756-7
GTIN13 (EAN13) 9782735117567
Support PDF
Nb de pages 192 p. Bibliographie .
ISBN-10 2-7351-2042-2
ISBN-13 978-2-7351-2042-0
GTIN13 (EAN13) 9782735120420

les éditeurs

La majorité des éditeurs présents sur ce site sont liés à des universités ou des institutions scientifiques. Toutes ces structures contribuent aux missions de diffusion et de valorisation des savoirs confiées aux établissements de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Les liens ci-dessous mènent à la présentation de leurs catalogues respectifs sur lcdpu.fr.
 Les liens ci-dessous mènent à la présentation de leurs catalogues respectifs sur lcdpu.fr.

Ref
http://www.lcdpu.fr/editeurs/

Rapports d'activité fmsh

http://www.fmsh.fr/fr/la-fondation/27926

Wednesday, September 13, 2017

En mai 2016, dans la grotte de Bruniquel, des chercheurs ont daté à 178 000 ans des vestiges humains dans des grottes, en l’occurrence les premiers Néandertaliens.


 En mai 2016, dans la grotte de Bruniquel (Tarn-et-Garonne), des chercheurs ont daté à 178 000 ans environ des vestiges humains qui constituent la plus ancienne preuve d’occupation des grottes par l’Homme, en l’occurrence les premiers Néandertaliens. Leur découverte remet en cause l’image de Néandertal qui a prévalu jusqu’alors, comme nous l’explique cet article publié dans le numéro 2 de la revue Carnets de science.

Il y a un an à peine, la publication d’une lettre [Jaubert,2016; Early Neanderthal constructions deep in Bruniquel cave in Southwestern France », Jacques Jaubert et al., Nature, 2016, vol. 534 : 111-114; http://dx.doi.org/10.1038/nature18291] dans la revue Nature suscitait un certain émoi dans la communauté des préhistoriens. La raison ? On venait de dater à près de 178 000 ans des constructions manifestement d’origine humaine réalisées à partir de stalagmites brisées et rassemblées dans la grotte de Bruniquel, dans le sud-ouest de la France. « D’un seul coup, on a reculé d’à peu près 130 000 ans l’appropriation du monde souterrain par l’humanité », explique Jacques Jaubert, professeur de préhistoire à l’université de Bordeaux au sein du laboratoire Pacea – De la préhistoire à l’actuel : culture, environnement et anthropologie et premier auteur de la découverte. Il est vrai que jusqu’alors, les plus anciennes visites humaines de grottes avérées en Europe remontaient à 42 000 ans au maximum, la grotte Chauvet et ses fresques étant datées de 36 000 ans. « Cette découverte a complètement bouleversé nos paradigmes car auparavant, pour la plupart des spécialistes, les grottes et leur exploration étaient le monopole de nos congénères Homo sapiens, poursuit le chercheur. Or, la datation obtenue prouve que celui qui a exploré et aménagé Bruniquel ne peut être que l’homme de Néandertal. » C’est en effet le seul membre de la famille humaine à avoir occupé l’Europe entre 450 000 et 40 000 ans avant aujourd’hui. « La découverte de Bruniquel est exceptionnelle, confirme Bruno Maureille, directeur de recherche au CNRS et paléoanthropologue au Pacea. Elle ouvre des perspectives inédites sur les comportements de Néandertal. »

https://lejournal.cnrs.fr/articles/neandertal-le-cousin-rehabilite

Si la recherche et open/ libre science était un film, à quoi ressemblerait sa bande-annonce ?



Si la recherche était un film, à quoi ressemblerait sa bande-annonce ? Notre série de l’été, diffusée en partenariat avec LeMonde.fr, fusionne les mondes du cinéma et de la recherche fondamentale pour présenter des travaux très sérieux dans des clips inspirés des codes d’Hollywood. À l’affiche cette semaine : thriller archéologique.
https://lejournal.cnrs.fr/nos-blogs/les-yeux-de-la-science/la-science-au-box-office

Tuesday, September 12, 2017

Etienne Ghys, les mathématiques et l'éducation (article Liberation 22 juillet 2017)

Intro

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Ghys

Libération

Idées, samedi 22 juillet 2017, p. 20
Etienne Ghys : «Les maths étaient un refuge, un espace où je pouvais me cacher, où j'étais bien»
C'est sur les bancs de l'école que le mathématicien devenu académicien comprend l'esprit de sa discipline. En avançant, il découvre que les maths sont vivantes, se font et se travaillent avec d'autres, et à présent, il jubile de les partager avec la planète entière.

Philippe Douroux; Amel Boulakchour

Ne demandez pas son âge à Etienne Ghys, il a 16 ou 17 ans, peut-être 18. Les cheveux longs et son sourire d'ange pas déchu en témoignent, nous sommes au début des années 70. En vrai, il a 62 ans et il vient d'être inscrit sur la liste des membres honoraires de la London Mathematical Society. Cette liste, démarrée en 1871, recense les plus grands : Henri Poincaré, le dernier qui savait tout sur tout, John von Neumann, prince des problem solvers qui vous mettent le monde en équation, Albert Einstein et son ami Kurt Gödel, ou encore Claire Voisin, une femme dans un monde quasi exclusivement masculin. Manque l'ombrageux Grothendieck, dont on retrouvera peut-être la lettre de refus dans ses archives.

Académicien, du côté des sciences, professeur à l'Ecole normale supérieure de Lyon, Etienne Ghys s'amuse de figurer sur ce boulevard des étoiles des mathématiques, et savoure son plaisir comme un enfant qui se demande si tout ça, c'est vraiment pour lui. Son domaine d'étude, les systèmes dynamiques, tente de répondre à la question suivante : le système solaire (une étoile, huit planètes de taille respectable et quelques naines) est-il stable avec un temps infini ? Il a signé des théorèmes, écrit des équations d'une grande complexité, mais s'attendrit quand il rend hommage à son instituteur qui, le premier, lui a permis de comprendre que les maths allaient être son domaine.

Pourquoi les mathématiques ?

Je devais avoir 10 ou 11 ans, j'étais discret, un peu à l'écart, je n'avais pas beaucoup de copains, je ne jouais pas au football alors que je vivais dans un quartier populaire de Roubaix. Les mathématiques étaient un refuge, un espace où je pouvais me cacher. J'étais bien. Je n'étais pas malheureux du tout, j'aimais bien être tout seul, je faisais des maths partout, à tout moment, en marchant ou à vélo. J'avais ma vie et je ne la partageais pas.

Le point de départ, cet instant premier où on se dit «je suis chez moi», existe-t-il ?

Oui et non. Oui, quand mon instituteur en CM2, M. Achille, que je place très haut dans mon Panthéon personnel, pose une question à la classe : quel est le polygone régulier qui a le plus de côtés ? 
Je le soupçonne, a posteriori, d'avoir lu le Ménon dans lequel Platon pose cette question pour expliciter la pédagogie socratique, faire accoucher la vérité. 
Mes camarades se lancent dans une énumération de mots compliqués en parlant de pentagone, d'octogone ou de dodécagone et moi je dis : «Le cercle» . 
Je le dis sans réfléchir et je vois le sourire de M. Achille. 
Je comprends que j'ai compris. 
Mais tout au long de ma vie, mon rapport aux mathématiques a changé.
Le plaisir que je prends aujourd'hui n'est pas celui que je prenais à l'époque.

Un autre souvenir marquant ?

A la maison, il y avait Tout l'univers, une encyclopédie de vulgarisation. Mes parents n'étaient pas scientifiques, mon père était imprimeur, ma mère était «au foyer», comme on disait à l'époque, mais il y avait Tout l'univers, dans laquelle il y avait une section «sciences et technologies». J'étais fasciné. Quand, à 7 ou 8 ans on me demandait «qu'est-ce que tu veux faire ?» , je répondais «technicien» . Les maths n'existaient pas, c'était les «sciences».

Au collège, vous croisez des professeurs qui vous donnent...

(Il coupe la parole) Je dois tout, on doit tout à nos professeurs. Je suis le fruit de l'éducation catholique. J'étais chez les Frères des écoles chrétiennes, fondés pour l'éducation des pauvres. Et là, il y a eu M. Achille, il y a eu frère Elie, avec une toge noire et des rabats blancs, M. Fasseur, M. Legrand. J'ai eu la chance d'avoir des professeurs excellents, vraiment excellents.

Les maths, c'est du travail ?

Non. Beaucoup de plaisirs, avec un «s», oui.

Beaucoup d'exercices ?

Sûrement pas, les exercices m'ennuient très vite. D'autres me disent qu'ils en font toujours et tous les jours, que c'est important pour eux. Moi, ça m'ennuie. (Il prend un livre d'exercices et lit) «Montrez que... si on a...», ça me barbe. Quand je fais 40 pages sur un problème de physique au lycée, il ne faut pas imaginer que je suis un polar. Simplement, ça m'amuse, j'aime ça. En quatrième, on avait un petit classeur avec des feuilles bleues pour les cours. Je rajoutais des feuilles roses dans lesquelles je développais des questions qui m'intéressaient. Il y avait beaucoup plus de feuilles roses que de feuilles bleues. Quand le prof m'a pris le classeur, j'ai détesté ça.

C'était votre monde...

C'est ça. Il rentrait dans mon intimité. Il faisait éclater ma bulle.

Vous travaillez seul ?

Oui, pour l'essentiel. Mais en terminale, j'ai travaillé avec un copain. Nous étions pareils. Un coup il était devant, la fois suivante c'était moi. En nous rendant un devoir, le prof avait posé sur notre bureau le Cours de topologie de Choquet. C'était comme un défi. On l'a lu à deux pour essayer de comprendre les «compacts»... On s'accrochait.

A quel moment vous vous dites «je ferai des maths» ?

Très clairement, en maths sup. Jusqu'en terminale, les maths et la physique se confondent. L'un nourrit l'autre. En maths sup, je comprends que ce qui m'amusait dans la physique, c'était les aspects mathématiques. Et là, j'entrevois que les maths, c'est un domaine en soi.

Etre mathématicien devient une perspective ?

Pas du tout. A l'époque, on prépare les concours aux grandes écoles et là, j'ai une certitude : je ne veux pas passer Polytechnique.

Pourquoi ?

Antimilitariste. Pas d'armes, pas d'uniforme.

Les autres écoles d'ingénieurs ?

Non ! (Avec véhémence) C'est de la physique, moi, c'est les maths.

Et la recherche ?

Non, je n'imagine pas encore que l'on puisse faire des maths son métier, ou alors ça se limite à les enseigner au lycée. D'ailleurs, j'envisageais cette perspective avec plaisir.

Il reste quoi, alors ?

Il reste les Ecoles normales supérieures. Honnêtement, je ne me prenais pas beaucoup la tête. Je me disais que je n'aurais pas le concours. Alors j'avais passé celui des Ipes, qui permettait de poursuivre ses études en étant payé pour préparer le Capes ou l'agrégation des lycées. On était ipésiens, élèves-professeurs. Je pleure que ça n'existe plus. J'ai été admis et j'ai quand même passé le concours pour les Ecoles normales supérieures. J'ai raté la rue d'Ulm et j'en ai été malheureux pendant une bonne semaine. Rétrospectivement, je pense que ça a été la chance de ma vie.

Pourquoi ?

J'ai compris alors qu'il y avait des gens beaucoup plus forts que moi. Je suis admis à l'ENS de Saint-Cloud, que j'intègre et où je me trouve très bien. C'est là que je me rends compte que la recherche mathématique existe. J'ai eu Jean Giraud comme professeur, un géomètre-algébriste, il travaillait sur les maths de Grothendieck. Je n'avais jamais fait ça. Il ne faisait pas cours, il faisait des maths, on était en prise directe. C'était des maths vivantes.

Avant, les maths étaient mortes ?

On les trouvait dans les livres. Là, il les faisait devant nous.

Vous avez côtoyé d'autres grands mathématiciens ?

A la faculté d'Orsay, il y avait Henri Cartan, un monstre, un dieu vivant. Il avait reconstruit l'école française de mathématiques après la guerre, et à 72 ans, il était d'une vivacité impressionnante. Il avait décidé que les étudiants devaient élire un représentant, un porte-parole qui, une fois par semaine, viendrait le voir pour dire les points qui paraissaient trop complexes, trop difficiles, et j'ai été désigné. Toutes les semaines, j'allais le voir pour dire «ça, on ne comprend pas; ça, ça ne passe pas...» C'était lourd pour moi. J'avais 20 ans et son cours était très difficile. J'ai vu défiler des choses très complexes, comme le théorème de Riemann-Roch, la surface de Riemann. C'était vertigineux.

Un directeur de thèse...

(Il coupe la parole) Quand je suis en doctorat, je croise Dennis Sullivan. Il vient un jour à Lille pour présider un jury de thèse, et nous nous mettons à discuter et il m'écoute ! Là, je sens que je suis face à un «grand» monsieur et un «grand» mathématicien, en action. On vient le tirer par la manche : «Viens boire un verre...» Et je me souviens très bien de sa réponse : « No, I'm drinking mathematics with Etienne !» C'était la première fois qu'un mathématicien s'intéressait à mes maths. Ce monsieur a été fondamental pour moi.

Vous êtes encore solitaire à ce moment-là ?

Plus du tout, quand je deviens chercheur au CNRS, j'organise des séminaires, des séminaires à la mer... Je deviens un «gentil organisateur» des maths. On est partis au cap Blanc-Nez avec le tableau noir sur le toit de la voiture.

On voyage quand on est mathématicien ?

Oui, beaucoup. Entre 1979 et 1981, je fais mon service militaire au Brésil. Je suis affecté à l'Instituto de Matemática Pura e Aplicada, à Rio de Janeiro, comme coopérant. Je découvre la culture, la langue, puisque je dois enseigner en portugais, et une école très vivante, spécialisée sur les systèmes dynamiques. Je découvre surtout une nouvelle manière de faire des maths. Au Brésil, l'approche est moins stricte, moins aride. Je comprends à ce moment ce que je veux vraiment faire. Aujourd'hui encore, je papillonne, j'aime toutes sortes de mathématiques, mais les systèmes dynamiques, c'est ma culture de base.

C'est quoi, un système dynamique ?

Ce qui m'intéresse, ce sont des systèmes comme le système solaire. Il y a peu d'objets en mouvement et j'aimerais comprendre ce qui se passe dans un futur lointain, quand le temps tend vers l'infini. 
C'est différent des problèmes qu'on rencontre en physique statistique, qui concernent des gaz ou des plasmas avec une multitude d'éléments, d'atomes. Dans ce cas, on observe leur comportement quand le nombre de particules tend vers l'infini. Ce sont les questions sur lesquelles se penche Cédric Villani, par exemple.

Quelle est aujourd'hui votre grande satisfaction ?

J'ai eu 22 doctorants. Je vieillis et mes étudiants, eux, conservent toujours le même âge. C'est un contact rafraîchissant. L'un d'eux, récemment, m'a aidé à boucler la démonstration d'un théorème. Il a trouvé la clé pour ouvrir une porte.

Et au Brésil ?

J'y retourne régulièrement. Je suis allé, il n'y a pas très longtemps, à Rio Branco, la capitale de l'Acre. Il est si difficile d'accès que les Brésiliens disent qu'il n'existe pas. Les autorités ont créé un institut de mathématiques et de philosophie destinée à des lycéens un peu curieux. Dans l'entrée, il y a une grande photo de... Descartes. Mathématiquement, ça ne m'apporte rien, mais aller au-delà de la jungle amazonienne pour parler de maths à des ados, ça m'enchante. Je ne suis plus le petit Etienne dans son coin.
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