Tuesday, August 21, 2012

Le gouvernement britannique annonce que les résultats des recherches financées sur fonds publics seront gratuitement accessibles sur Internet en 2014

 L'Open Access, mouvement qui défend la gratuité de l'accès aux recherches publiques, se prépare à savourer sa victoire. Grande Bretagne et institutions européennes érigent désormais l'Open Access en modèle.
Le gouvernement britannique annonce que les résultats des recherches financées sur fonds publics seront gratuitement accessibles sur Internet en 2014.

Jusqu’ici, pour les consulter, les lecteurs dont les chercheurs et universitaires doivent s’abonner à des revues à comités de lecture. Une situation jugée anormale puisque ces abonnements sont également réglés sur fonds publics : le lecteur citoyen, qu’il soit ou non scientifique, paie deux fois pour avoir accès à la recherche publique.

Pour résoudre le problème sans mettre en danger les éditeurs du secteur (rappelons que la prestigieuse revue scientifique Nature est une publication anglaise), le gouvernement d’outre-manche s’est inspiré d’un rapport sur l’Open Access remis le 19 juin 2012 par la sociologue Janet Finch. Dans le système privilégié, l’auteur devra verser des frais de publication à l’éditeur de la revue. Leur montant est estimé aux environs de 2000 Livres soit 2500 euros par article.

Les commentaires sont nombreux sur ce point et certains critiquent ouvertement cette mesure craignant un impact sur les budgets consacrés à la recherche. Pour le gouvernement ce ne sera pas le cas puisque les sommes consacrés aux bibliothèques universitaires pourront être réduites du fait de la suppression des abonnements, les sommes économisées financeraient ainsi les publications. Par ailleurs, la mise en concurrence entre éditeurs tendrait à réduire les frais de publications.

Suite à cette décision britannique du 16 juillet 2012, la Commission Européenne s’est fendue d’une déclaration allant dans le même sens. Pour l’institution, le libre accès aux recherches publiques est un engagement remontant à août 2008 dans le cadre de l’agenda 2020. Comme les britanniques, les autorités européennes considèrent que faciliter la circulation du savoir et de la connaissance peut stimuler l’innovation et donc la compétitivité de l’Europe.

http://www.industrie.com/it/publications-scientifiques-les-resultats-des-equipes-academiques-en-libre-acces.13545

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