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Wednesday, September 13, 2017
En mai 2016, dans la grotte de Bruniquel, des chercheurs ont daté à 178 000 ans des vestiges humains dans des grottes, en l’occurrence les premiers Néandertaliens.
En mai 2016, dans la grotte de Bruniquel (Tarn-et-Garonne), des chercheurs ont daté à 178 000 ans environ des vestiges humains qui constituent la plus ancienne preuve d’occupation des grottes par l’Homme, en l’occurrence les premiers Néandertaliens. Leur découverte remet en cause l’image de Néandertal qui a prévalu jusqu’alors, comme nous l’explique cet article publié dans le numéro 2 de la revue Carnets de science.
Il y a un an à peine, la publication d’une lettre [Jaubert,2016; Early Neanderthal constructions deep in Bruniquel cave in Southwestern France », Jacques Jaubert et al., Nature, 2016, vol. 534 : 111-114; http://dx.doi.org/10.1038/nature18291] dans la revue Nature suscitait un certain émoi dans la communauté des préhistoriens. La raison ? On venait de dater à près de 178 000 ans des constructions manifestement d’origine humaine réalisées à partir de stalagmites brisées et rassemblées dans la grotte de Bruniquel, dans le sud-ouest de la France. « D’un seul coup, on a reculé d’à peu près 130 000 ans l’appropriation du monde souterrain par l’humanité », explique Jacques Jaubert, professeur de préhistoire à l’université de Bordeaux au sein du laboratoire Pacea – De la préhistoire à l’actuel : culture, environnement et anthropologie et premier auteur de la découverte. Il est vrai que jusqu’alors, les plus anciennes visites humaines de grottes avérées en Europe remontaient à 42 000 ans au maximum, la grotte Chauvet et ses fresques étant datées de 36 000 ans. « Cette découverte a complètement bouleversé nos paradigmes car auparavant, pour la plupart des spécialistes, les grottes et leur exploration étaient le monopole de nos congénères Homo sapiens, poursuit le chercheur. Or, la datation obtenue prouve que celui qui a exploré et aménagé Bruniquel ne peut être que l’homme de Néandertal. » C’est en effet le seul membre de la famille humaine à avoir occupé l’Europe entre 450 000 et 40 000 ans avant aujourd’hui. « La découverte de Bruniquel est exceptionnelle, confirme Bruno Maureille, directeur de recherche au CNRS et paléoanthropologue au Pacea. Elle ouvre des perspectives inédites sur les comportements de Néandertal. »
https://lejournal.cnrs.fr/articles/neandertal-le-cousin-rehabilite
Monday, July 8, 2013
Nigeria 2011: flux ce 9Md de dollars d'investissement; ses revenus intermédiaires croissent au taux de 23%.
Le Nigeria a accueilli en 2011 un flux d’investissements directs étrangers (IDÉ) record de 8,9 milliards de dollars. Ce flux d’IDÉ 2011, très supérieur aux flux 2010 et 2009 (6 milliards de dollars et 8,2 milliards respectivement), est le plus important jamais accueilli par le pays. C’est du moins ce qui ressort du « Rapport sur l’investissement dans le monde 2012 : Vers une nouvelle génération de politiques de l’investissement » de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced).
Fort de ses 180 millions d’habitants, le géant africain consolide ainsi, dans un contexte économique relativement favorable, son rang de première destination pour les IDÉ en Afrique subsaharienne, avec un stock de 69 milliards, soit 62% du stock régional.
Le Nigeria, à l’image des autres pays pétroliers du continent (Ghana avec 3,22 milliards de dollars, Congo avec 2,93 milliards de dollars, etc.), a ainsi largement bénéficié de la hausse des IDÉ en Afrique subsaharienne (de 29,5 milliards de dollars en 2010, ils sont passés à 36,9 milliards en 2011), grâce notamment à l’augmentation continue du prix des matières premières. Au détriment de certains pays de l’Afrique du Nord, victimes d’une instabilité sociale et politique qui a duré des mois.
Le printemps arabe a sans surprise porté un coup dur aux IDÉ dans des pays comme l’Égypte et la Libye qui constituaient, jusqu’alors, des destinations majeures de ces investissements directs étrangers. Ces pays ont assistés impuissants au ralentissement brutal de ces entrées d’IDÉ.
Le Nigeria avec ses importantes ressources naturelles et énergétiques, mais également grâce à son industrie et son agriculture, est donc devenu une destination de choix pour les investisseurs internationaux. « Le Nigeria avec son poids démographique constitue un important marché, une forte main-d’œuvre et reste un pays avec revenus intermédiaires qui croissent au taux de 23%. C’est aussi une destination difficile à battre », s’est ainsi justifié le ministre nigérian du Commerce et des investissements, Olusegun Aganga dans un communiqué à l’occasion d’un Forum de trois jours organisé à Londres sur les investissements et les affaires au Nigeria. Mais, M. Aganga a également invité les investisseurs étrangers à voir au-delà du secteur pétrolier et gazier - l’industrie pétrolière nigériane est la principale bénéficiaire des IDÉ du pays - et à diversifier leurs actions vers d’autres secteurs, tels que les mines et l’agriculture qui sont encore très inexploitées. Selon des chiffres officiels, 40% des 48 millions d’hectares de terres arables dans le pays sont toujours en friche.
Même si le pétrole domine l’économie nigériane, l’agriculture y occupe elle aussi une place non négligeable à 35,2% du PIB. Un essor continu à long terme de l’agriculture devrait ouvrir la voie à une croissance économique inclusive, à un recul de la pauvreté et à une meilleure sécurité alimentaire. Tels sont les objectifs que s’est fixés l’État avec son programme de transformation agricole. Par ailleurs, l’émergence d’une classe moyenne favorise la croissance des investissements dans d’autres secteurs, notamment celui des services (banques, distribution et télécommunications).
Seule ombre à ce tableau idyllique, l’ampleur de la corruption qui a pris des proportions presque jamais observées ailleurs sur le continent. Et cela, en dépit des efforts du nouveau président Goodluck Jonathan qui instaure peu à peu des mesures d’encouragement pour continuer d’attirer ces investissements étrangers.
REF: http://www.afriqueexpansion.com/le-nigeria/4851-le-nigeria--destination-privilegiee-pour-les-investissements-etrangers-.html
Fort de ses 180 millions d’habitants, le géant africain consolide ainsi, dans un contexte économique relativement favorable, son rang de première destination pour les IDÉ en Afrique subsaharienne, avec un stock de 69 milliards, soit 62% du stock régional.
Le Nigeria, à l’image des autres pays pétroliers du continent (Ghana avec 3,22 milliards de dollars, Congo avec 2,93 milliards de dollars, etc.), a ainsi largement bénéficié de la hausse des IDÉ en Afrique subsaharienne (de 29,5 milliards de dollars en 2010, ils sont passés à 36,9 milliards en 2011), grâce notamment à l’augmentation continue du prix des matières premières. Au détriment de certains pays de l’Afrique du Nord, victimes d’une instabilité sociale et politique qui a duré des mois.
Le printemps arabe a sans surprise porté un coup dur aux IDÉ dans des pays comme l’Égypte et la Libye qui constituaient, jusqu’alors, des destinations majeures de ces investissements directs étrangers. Ces pays ont assistés impuissants au ralentissement brutal de ces entrées d’IDÉ.
Le Nigeria avec ses importantes ressources naturelles et énergétiques, mais également grâce à son industrie et son agriculture, est donc devenu une destination de choix pour les investisseurs internationaux. « Le Nigeria avec son poids démographique constitue un important marché, une forte main-d’œuvre et reste un pays avec revenus intermédiaires qui croissent au taux de 23%. C’est aussi une destination difficile à battre », s’est ainsi justifié le ministre nigérian du Commerce et des investissements, Olusegun Aganga dans un communiqué à l’occasion d’un Forum de trois jours organisé à Londres sur les investissements et les affaires au Nigeria. Mais, M. Aganga a également invité les investisseurs étrangers à voir au-delà du secteur pétrolier et gazier - l’industrie pétrolière nigériane est la principale bénéficiaire des IDÉ du pays - et à diversifier leurs actions vers d’autres secteurs, tels que les mines et l’agriculture qui sont encore très inexploitées. Selon des chiffres officiels, 40% des 48 millions d’hectares de terres arables dans le pays sont toujours en friche.
Même si le pétrole domine l’économie nigériane, l’agriculture y occupe elle aussi une place non négligeable à 35,2% du PIB. Un essor continu à long terme de l’agriculture devrait ouvrir la voie à une croissance économique inclusive, à un recul de la pauvreté et à une meilleure sécurité alimentaire. Tels sont les objectifs que s’est fixés l’État avec son programme de transformation agricole. Par ailleurs, l’émergence d’une classe moyenne favorise la croissance des investissements dans d’autres secteurs, notamment celui des services (banques, distribution et télécommunications).
Seule ombre à ce tableau idyllique, l’ampleur de la corruption qui a pris des proportions presque jamais observées ailleurs sur le continent. Et cela, en dépit des efforts du nouveau président Goodluck Jonathan qui instaure peu à peu des mesures d’encouragement pour continuer d’attirer ces investissements étrangers.
REF: http://www.afriqueexpansion.com/le-nigeria/4851-le-nigeria--destination-privilegiee-pour-les-investissements-etrangers-.html
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