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Monday, December 11, 2017

comparatif des meilleurs bracelets connectés en décembre 2017; comparaison; apple watch serie 3 et iOS 11 64bits, Garmin, fitbit, Jawbone

Le marché

Deux marques spécialisées ont pris les devants du marché : Fitbit et Jawbone représentent à eux deux près de 90% du marché selon la dernière étude NDP.
Ils viennent se rajouter aux acteurs historiques (Polar, Garmin…), mais également aux géants technologiques (Microsoft, Intel, Samsung…) qui veulent également profiter de ce segment en plein essor. Parmi eux, on retrouve également le français Withings qui a présenté son Activité Pop, qui a séduit les masses du CES 2015, et qui depuis a séduit la planète entière.
données de 2015

 Le HR signifie « heart-rate » et c’est là le vrai plus de ce bracelet : il détecte votre rythme cardiaque en permanence.

le - cher avec un très bon rapport 

Il convient de préciser le prix du Mi Band : il est disponible à 15-20€ sur Amazon. Une fois ce préambule posé, on souligne que les performances offertes pour ce prix sont tout à fait honorables: les données récoltées sont cohérentes et son autonomie est excellente (un mois !). Même si l’application smartphone demeure peu exhaustive, le Mi Band se révèle être un excellent choix pour ceux qui souhaitent commencer à suivre leur activité physique.

Les trois LEDs sur le capteur en aluminium permettent de suivre l’évolution de son activité (pas d'écran). Un vibreur est également de la partie pour prévenir l’utilisateur des appels entrants et pour la fonction réveil.

analyse et test:
https://www.stuffi.fr/test-bracelet-connecte-xiaomi-mi-band/

Vivosmart HR: Garmin a (presque) tout compris 

https://www.lesnumeriques.com/capteur-activite/vivosmart-hr-p29455/test.html
90€ et 32g
Il est aussi possible de lancer la lecture d'une playlist musicale. Avec l'iPhone 6s Plus qui nous a servi pour ce test, aucun problème n'a été rencontré avec cette fonction (souvent perfectible sur certains capteurs).
Le capteur se distingue néanmoins de ses concurrents par son écran Oled tactile (1,2 x 2,6 cm).
On peut choisir un affichage horizontal ou vertical, en fonction des usages.

Sur le flan du bracelet, un petit bouton permet d'accéder à quelques réglages immédiats. C'est un point intéressant qui permet de s'affranchir momentanément de l'usage du smartphone (lors d'une activité physique, par exemple). Déclenchement d'une session de sport, Mesure cardio instantanée, Réglage d'une alarme, mode Ne pas déranger… et même Recherche de son smartphone pour le faire vibrer et sonner si on l'a égaré. À l'usage, ce fameux petit bouton "raccourci" est bien plus pratique qu'il pourrait y paraître au premier abord.
Compte tenu des innombrables mesures réalisées par le vivosmart HR et notamment de ses mesures cardio continues, on pouvait s'attendre au pire. Résultat : le capteur "tient" quatre bonnes journées, ce qui est franchement très honorable.

Garmin Vivosmart HR+ (en plus il a le GPS).

Fitbit Charge HR



60€
Notre choix se porte sur le Fitbit Charge HR. Il permet, en plus des données habituelles de pas, distance, calories brulées et sommeil, de détecter les étages que vous gravissez, mais surtout votre rythme cardiaque en permanence. L’autonomie n’est pas impactée par cette fonctionnalité et le Charge HR tient en moyenne 5 jours sur une charge complète. Fitbit étant leader du marché, l’écosystème d’application est riche et vous trouverez facilement des amis dans votre entourage qui possède un capteur de la marque, pour vous aider à vous surpasser. Dernier atout du Fitbit Charge HR, son écran, qui permet de suivre au fur et à mesure de la journée ses progrès, et de connaitre l’heure.
Fitbit Charge 2 est le suivant de la société mais pas d'évolution majeure et >110€.
Le vrai plus est son écran, beaucoup plus grand et agréable à utiliser. Le design s’est également amélioré avec le temps, et l’application Fitbit devient meilleure chaque jour. Au final c’est le meilleur choix pour la plupart des utilisation, et vous avez la garantie d’une marque fiable et reconnue.
Dans la boite, vous retrouvez un bracelet (deux tailles existent), un dongle USB/Bluetooth et le câble de chargement.
Le Fitbit Charge HR émet une petite vibration quand vous avez atteint l’objectif de pas que vous vous êtes fixé. Il existe 4 pictogrammes différents qui viennent se placer à côté de la mesure de votre rythme cardiaque, ils vous indiquent la zone dans laquelle vous êtes (classique, brulage de graisses, cardio, ou haute densité). Intéressant pour les sessions de cardio.
En plus de cela, l’écran indique l’heure et la date (vous avez le choix entre plusieurs affichages) et le Fitbit Charge se synchronise sans fil grâce au Bluetooth 4.0. Dernière fonctionnalité du bracelet, avec un appui long, vous pouvez déclencher une session de sport. Pour l’instant seules la marche, la randonnée et la course à pied sont disponibles.
L’application est la même pour tous leurs produits, je retrouve donc mes habitudes du Flex. Elle se contente de retranscrire les données brutes récoltées par le bracelet. Vous pourrez donc voir les pas effectués chaque jour, chaque semaine, etc. Vous pourrez également voir la qualité de votre sommeil. Je ne suis pas du tout fan de l’interface, mais c’est encore une fois subjectif. L’absence d’un coach à la manière de Withings ou Jawbone est dommageable.
Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, vous pouvez suivre votre alimentation, votre consommation d’eau et l’écosystème Fitbit est ouvert aux applications tierces, je peux donc avec les données de poids recueillies par ma balance Wihtings dans mon application. Cette ouverture est une excellente chose pour le quantified self en général. Gros point fort de l’application mobile Fibtit, la synchronisation est très très rapide, ce qui est agréable au quotidien.

https://www.stuffi.fr/test-du-fitbit-charge-hr/

Jawbone UP3

Jawbone annonçait initialement un bracelet connecté étanche jusqu’à 10 mètres. Malheureusement, la société a eu des problèmes avec la production de masse et a du revoir ses ambitions à la baisse. Comme ses deux prédécesseurs, il se contentera de résister aux éclaboussures.

il y aura trois petites LED visibles sur la partie au look molletonné que nous avons eu l’occasion d’apercevoir clairement lors de notre test exclusif. Une affichera le mode jour, une autre le mode réveil (il faudra glisser son doigt de l’une à l’autre pour activer et désactiver le mode sommeil), et une troisième qui affichera les notifications. Ce ne sont pas les notifications du téléphone qui seront affichées (SMS, appel), mais uniquement celles de l’application mobile. En l’occurrence, vous saurez quand la batterie tombe en rade, quand vous recevez un message d’un de vos coéquipiers etc.
Au delà du design, Jawbone propose dans son UP3 des capteurs uniques que l’on ne retrouve chez aucun concurrent. Outre les classiques accéléromètre 3 axes et capteur de mouvements, l’américain rajoute dans la nouvelle version un capteur de température corporelle et ambiante ainsi qu’un capteur de bio-impédance. Ce dernier sera ainsi capable de mesurer la fréquence cardiaque en continu et adapter ses conseils de manière extrêmement pertinente. Attention, dans un premier temps, le Jawbone UP3 affichera uniquement la fréquence cardiaque au repos (son fameux concept de « resting heart rate ») qui sera prise le matin, au réveil. Il faudra attendre des mises à jour ultérieures du firmware pour pouvoir le mesurer à tout moment.
Il saura également mieux distinguer les phases de sommeil puisqu’il rajoute le sommeil paradoxal au sommeil profond et au sommeil léger déjà mesurés par le UP2. Jawbone a annoncé qu’il faudrait toujours activer et désactiver le mode sommeil manuellement au début. Par la suite, une mise à jour logicielle permettra d’automatiser cela. Mieux encore, le Jawbone UP3 sera capable de déterminer automatiquement l’activité sportive que vous faites (excepté la natation, le cyclisme et le yoga qui devront être rentrés manuellement).
Si jusqu’à présent les conseils donnés (sur les applications mobiles) par les différents bracelets du marché étaient vraiment généralistes (ex : dormir 8h par jour…), Jawbone en a profité pour faire une mise à jour complète de celui-ci avec un système baptisé Smart Coach qui donnera de vrais conseils adaptés.
Tout d’abord, en ce qui concerne la compatibilité, Jawbone continue sur la ligne de ses prédécesseurs : ce sera à la fois iOS, mais également Android, sous condition que le smartphone ait le Bluetooth 4.0. On peut également rajouter que le système Jawbone est compatible avec HealthKit, si vous êtes un (nouvel) utilisateur de l’application Health d’Apple, vous pourrez récupérer les informations mesurées par le UP3 directement dessus.
Du côté de l’autonomie, Jawbone a promis que le bracelet tiendrait 7 jours, ce qui est moins que l’ancienne version (qui après une mise à jour logicielle pouvait tenir jusqu’à 15 jours) mais cela reste très honorable. Tout d’abord parce que vu le nombre de capteurs intégrés, on comprend que la technologie consomme de l’énergie. Mais cela reste aussi tout à fait honorable par rapport aux montres connectées qui ne durent généralement pas plus d’une journée. On peut donc l’oublier tranquillement à son poignet (y compris sous la douche puisqu’il résiste aux éclaboussures, et à la douche).

https://www.stuffi.fr/bracelet-connecte/jawbone-up3/
https://jawbone.com/up/trackers

Comparaison

comparaison the Jawbone UP3 rt the Fitbit Charge HR (april 2016).
Jawbones possède une fonction assez intéressante: l'alarme intelligente. Vous définissez une heure et dans une demi-heure de ce temps, votre UP3 déterminera le meilleur point dans votre cycle de sommeil pour vous réveiller. De cette façon, vous n'êtes pas brusquement sorti du sommeil paradoxal et vous vous réveillez en vous sentant rafraîchi plutôt que groggy. It has a heart rate monitor, but it only measures resting and passive heart rate, so it isn't powerful enough to track you while you're exercising.
https://www.imore.com/compared-jawbone-up3-vs-fitbit-charge-hr

fitbit ionic

349€@dec2017
La montre-coach connectée pour la forme et le sport Fitbit Ionic vous donne des infos et conseils, stocke vos morceaux de musique préférés, vous offre des apps utiles.

Le GPS intégré enregistre l'allure et la distance
Utilisez différents modes de sport pour suivre des activités spécifiques et avoir un résumé de vos performances. Lorsque vous êtes en mode Vélo, Course ou Rando, utilisez le GPS intégré pour voir votre allure, la distance et d'autres statistiques importantes sur l'écran.

Quand vous avez terminé, vous obtenez un résumé détaillé de votre performance qui vous montre les étages gravis, les temps intermédiaires et une carte de votre parcours.

Stocke et lit la musique
Fonctionne avec les écouteurs Bluetooth

Son design nano-moulé monocoque réunit 8 capteurs différents dans une seule montre.
Cadran sans soudures étanche jusqu'à 50 m.
ANTENNE INTÉGRÉE: l'antenne GPS intégrée dans le cadre optimise la connexion satellite.

En aluminium, le cadran est léger, avec un poids de 30 grammes. A la différence de nombreux produits concurrents, le capteur de rythme cardiaque est totalement intégré au boîtier, sans aucune protubérance. Cela permet de ne pas être gêné par une pression excessive sur le dessus du poignet. Les trois boutons - un sur la tranche gauche, deux sur la tranche droite - sont striés, apportant un niveau de détails supplémentaires au niveau du design.
Fitbit intègre un écran tactile couleurs de 1,4 pouce, bien contrasté. Le fabricant promet une luminosité importante et ne déçoit pas. A l’arrêt, en course, dans l’eau et en plein soleil, la petite dalle de la Ionic est irréprochable. On se rapproche de ce qui se fait de mieux en qualité d’affichage, à commencer par l’Apple Watch et la Samsung Gear S3.

Impossibilité de répondre aux notifications...

Fin 2016, Fitbit rachetait Pebble, pionnier de la montre connectée. Pour 40 millions de dollars, le géant américain visait avant tout à acquérir un savoir-faire logiciel. L’acquisition porte aujourd’hui ses fruits : pour la première fois, un kit de développement (SDK) est mis à disposition des développeurs qui désirent mettre au point une application Fitbit OS.

Pour écouter de la musique, il faudra donc stocker ses morceaux « en dur » sur les 2,5 Go disponibles.

En bonne montre « intelligente », la Ionic permet de recevoir ses notifications, qu’il s’agisse des appels, SMS ou messages provenant des réseaux sociaux. Mais vous ne pourrez pas en faire grand chose. Contrairement à une Apple Watch ou à une Samsung Gear S3, la Ionic n’est pas équipée de micro. Elle ne suggère pas non plus de réponses automatiques. Il est donc impossible de répondre à son correspondant.

Durant une séance d’endurance (50 minutes à 9,5 puis 10 km/h), le bracelet a suivi notre rythme cardiaque avec précision. Comparées à celles d’une ceinture cardio, les données ne s’en écartent pas de plus de cinq battements par minute. Lors d’efforts plus poussés, la Ionic surrestime légèrement notre fréquence cardiaque. Un tendance haussière que l’on retrouvait déjà sur l'Alta HR.

Pour la première fois, Fitbit intègre un capteur de saturation pulsée en oxygène (SpO2), capable de mesurer le taux d’oxygène dans le sang. Un composant qui pourrait permettre de mieux analyser la récupération, ou de détecter une apnée du sommeil. Là encore, il faut se contenter d’une promesse. Si le capteur est déjà dans la montre, la Ionic ne sera capable d’en profiter que dans les prochaines semaines, ou les prochains mois.

La montre analyse aussi notre qualité de sommeil. Depuis le printemps, Fitbit combine les données du cardiofréquencemètre et de l’accéléromètre pour détecter les phases de sommeil (paradoxal, léger et profond). Si les résultats sont par nature difficiles à vérifier, les courbes fournies par l’application nous ont semblé cohérentes avec notre ressenti et nos souvenirs.

Cet été, nous adressions un carton rouge à Fitbit pour sa gestion des données personnelles. Il fallait en effet débourser 45 euros par an pour pouvoir exporter ses propres données au format excel. Désormais, celles-ci sont disponibles gratuitement. Mais elles sont bien incomplètes. Télécharger l’historique d’une course ne vous permettra pas d’obtenir le détail de votre rythme cardiaque (seconde par seconde) mais simplement un bref résumé de votre entraînement. Une fois de plus, les sportifs plus pointus devront se tourner vers une offre logicielle plus spécifique comme celle de Garmin.

Autrement dit, la Fitbit Ionic n’est toujours pas une montre connectée digne de ce nom, contrairement à une Apple Watch Series 3 vendue presque au même tarif (370 euros), ou à une Samsung Gear S3 (399 euros). Elle pourrait également être délaissée par les sportifs les plus aguerris au profit d’une Forerunner 235 (279 euros) ou d’une Polar M600 (299 euros). La Ionic reste un choix pertinent si vous recherchez une montre de sport simple à prendre en main, proposant une excellente expérience sur iOS comme sur Android, avec l’une des meilleures autonomies du marché.

http://www.01net.com/tests/test-de-la-fitbit-ionic-une-montre-plus-sportive-que-connectee-5817.html
https://www.fitbit.com/fr/ionic

Ref.
bof: https://www.bracelet-connecte.net/
https://www.stuffi.fr/guide-achat-bracelets-connectes/

Samsung Gear S3

315€

un disque c'était pour les montres mécaniques alors pourquoi garder un cercle avec un bras-cylindre?
mais l'idée du connecteur cercle homme/machine est intéressante.

Apple Watch Series 3, assez puissante pour couper les ponts avec l’iPhone

≥330€ en version simple (GPS sans 4G) et 449 euros en version GPS+4G (via Orange en France; son seul changement de design apparent des modèles Cellular : le point rouge sur la couronne digitale !)

Quoi qu’il en soit, pour profiter de la connexion cellulaire de l’Apple Watch Series 3, il faut remplir plusieurs conditions (en plus de posséder la montre, évidemment).

iPhone SE ou iPhone 6 minimum ;
souscrire à l’option Multi-SIM Appels & Internet ;

ne pas avoir d’option Carte Jumelle, Fun Tones ou Joyn.
L’activation de la connexion cellulaire de l’Apple Watch se déroule pendant la configuration de la montre, depuis l’iPhone donc. L’Apple Watch ne saurait donc devenir un appareil complètement autonome pour le moment…

Les principaux accessoires de l’apple watch 3 sont :

  • Les bracelets apple watch
  • Les airbuds2 pour la musique
  • L’iphone 6, Iphone 7, Iphone 7 plus, Iphone 8 ou Iphone X

Apple avait une bonne nouvelle concernant watchOS 4 lors de son keynote : la nouvelle version de l'OS de sa montre connectée - et qui est lancée aujourd'hui - est compatible avec tous les modèles d'Apple Watch, y comprit la première série.

Cependant, si vous possédez un iPhone 5 ou 5c, vous ne pourrez pas en profiter. En effet, pour fonctionner, watchOS 4 nécessite iOS 11 - qui vient aussi d'arriver - et celui-ci n'est pas disponible sur ces deux modèles d'iPhone. En revanche, si vous avez un iPhone SE, tout devrait bien se passer.

Attention néanmoins à ne pas passer par un Apple Store pour mettre à jour votre montre via un des iPhone d'exposition : une fois sous watchOS4, vous ne pourriez plus la connecter à votre iPhone 5 ou 5c. Autrement dit, vous êtes condamné à rester sous watchOS 3.

watchOS 4 apporte plusieurs nouveautés, notamment au niveau des cadrans, elle apporte également une interface revue, qui prend en compte Siri. Et le tracking d'activité subit une refonte non négligeable.

Notez que l'Apple Watch Series 3, qui est attendue pour demain, n'est compatible qu'avec un iPhone 6 ou supérieur dans sa version WiFi, tandis qu'il faut un iPhone 6s ou mieux pour utiliser la version Cellulaire.
iOS 11 supprime la prise en charge des périphériques dotés d'un processeur 32 bits: en particulier l'iPhone 5, l'iPhone 5C et l'iPad de quatrième génération. C'est la première version d'iOS à fonctionner exclusivement sur des appareils iOS avec des processeurs 64 bits.
Pour les proc 32bits, il faut rester en watchOS 3.
L’iPhone 5s est l'un des deux modèles de la 7e génération d'iPhone, de la société Apple. Il a été présenté le 10 septembre 2013. Il était livré avec le système d'exploitation d'Apple iOS 7.
Il fonctionne actuellement sous iOS 11.1.2, dispose du processeur Apple A7 64bits , de 1 Go de RAM et intègre un nouveau système de déverrouillage par empreinte digitale (Touch ID). L'appareil peut sauvegarder jusqu'à cinq empreintes différentes qui sont toutes enregistrées dans une partie sécurisée du processeur A7 (et non dans les serveurs d'Apple via iCloud). Il comporte également de nouvelles améliorations concernant l'appareil photo, et prend désormais en charge les bandes de fréquence 4G, et LTE (3.9G) utilisées en France par tous les opérateurs.
Il sort du catalogue d'Apple en mars 2016 avec la sortie de l'iPhone SE.
However, iOS 11 has limited support on devices with an A7 processor: the iPhone 5S, iPad Mini 2, iPad Mini 3, and iPad Air.

http://fr.ign.com/apple-watch/29492/news/watchos-4-incompatible-avec-les-iphone-5-et-5c

prix
une série 1 se négocie à 150€ au bon coin ou 210€neuve sur cdiscount,
≥220€ sur rebuy.fr pour la Series 3
https://www.apple.com/fr/shop/buy-watch/apple-watch/argent-aluminium-nuage-bracelet-sport?preSelect=false&product=MQKU2ZD/A&step=detail#

LES PLUS
+ Le processeur plus puissant
+ Siri parle et est plus pertinente
+ La connexion 4G
+ Les progrès des fonctions "sportives"
LES MOINS
- L'autonomie honnête mais pas folle (14h en wifi ou 4G)

Au premier coup d'œil, et même au deuxième, il est impossible de distinguer une Apple Watch Series 2 d'une Series 3. En matière de design, les deux générations sont similaires en tout. Pourquoi pas, puisque après tout cela fonctionne toujours. L’extérieur ne change pas, c’est entendu. L’écran OLED Retina (340x272 pixels, pour le petit modèle 38mm, et 390 x 312 pixels pour le modèle 42 mm) de seconde génération continue à pulser ses 1000 nits à son maximum de luminosité et propose toujours une interface tactile réactive et enrichie de la technologie Force Touch. Il est ainsi possible d’accéder à des options contextuelles en « enfonçant » son doigt sur le verre, pour effacer une notification par exemple.

Portée par watchOS 4, qui introduit entre autres de nouveaux cadrans et un nouveau Dock plus pratique, la dernière-née des montres d’Apple renforce également ses atouts dans les domaines du sport et de la santé.

http://www.01net.com/tests/test-apple-watch-series-3-assez-puissante-pour-couper-les-ponts-avec-l-iphone-5800.html

L'Apple Watch Series 3 est le modèle de troisième génération de l'Apple Watch, présenté le 12 septembre 2017, et a été lancé avec l'iPhone 8 le 22 septembre 2017.

The Series 3 watch ships with watchOS 4, offering such new functionality as: updated Heart Rate app (including resting and recovery period monitoring), Workout app with High Intensity Interval Training (HIIT) workout type, as well as two-way data synchronization with GymKit-integrated cardio fitness equipment expected to start shipping in the fall from companies like Life Fitness, Technogym, Cybex, Schwinn, MS Artrix, Stair Master and Star Trac. Using the NFC chip, previously used just for Apple Pay, the watch offers gym users convenient one-tap connection to a supported machine, availability subject to the multi-year replacement cycles of gym and rec center cardio equipment
https://en.wikipedia.org/wiki/Apple_Watch_Series_3

Plus besoin de garder son smartphone à proximité pour recevoir des notifications, passer un coup de fil ou... streamer de la musique ("40 millions de titres" grâce à Apple Music) directement depuis son Apple Watch Series 3. Au regard de la taille de la montre, ce n'est pas une carte SIM normale - serait-ce le modèle nano - qui est installé dans la puce, Apple a créé une version unique, déjà pré-embarquée et non amovible. Une innovation qui pourrait lui donner des idées à l'avenir pour ses téléphones.

Autre nouveauté, l'Apple Watch Series 3 est désormais dotée de la voix. Vous pouviez déjà lui parler, elle peut désormais vous répondre oralement. Elle embarque en outre un double processeur annoncé comme 70 % plus rapide que la version précédente, une étanchéité à 50 mètres, un altimètre barométrique et une meilleure gestion des fonctions WiFi et Bluetooth.

Enfin, l'Apple Watch Series 3 sera livrée avec la version watchOS 4 du logiciel d'exploitation. Celui-ci améliorera grandement les fonctions santé et fitness de la montre. Au niveau cardiaque notamment, la montre proposera de nombreuses nouvelles informations pour surveiller sa santé en la matière ainsi qu'une alerte si le pouls est trop élevé par rapport à la normale alors que l'on n'est pas en train d'effectuer une activité sportive. Apple proposera également de nouveaux défis sportifs et a annoncé qu'il s'associait à l'université de Stanford pour mener une étude de grande ampleur afin de s'assurer de la qualité du monitoring du rythme cardiaque par la Watch afin de déterminer si elle est capable, avec précision, de détecter les rythmes cardiaques anormaux et les arythmies.

Si vous cassez l'écran, c'est à vos frais sauf si apple care (2 fois/an):
https://support.apple.com/fr-fr/watch/repair/service

https://www.watchgeneration.fr/tests/2017/09/test-de-lapple-watch-series-3-cellular-7237

pas de boussole
Apple ne précise pas si la montre embarque une boussole, alors qu'elle possède désormais un altimètre/baromètre intégré. C'est assez étrange, surtout en montage ou pour Plans, tout simplement.

il n'y a pas de camera!!!!
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Monday, August 7, 2017

best flipbook apps: yumpu (and zaps to automate)


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Tuesday, July 25, 2017

super promos internet box mobile Orange (été 2017). Comparaison offres remise ODR et toutes les options intéressantes


Orange

les forfaits "orange" sont très chers (voir aussi http://www.sosh.fr/) mais nous allons détailler les nombreux intérêts de l'offre Orange de cet été box+mobile.

offre si compte sosh

Si vous êtes déjà client sosh, ils attirent pour louer leur box avec cette promo d'été avant le 22 aout:
Une box orange et 1 compte mobile sosh ca revient à 30€/mois avec location de la box incluse (possibilité de -5€/mois sur le forfait sosh +liveBox pendant 12 mois; 
remarque: avec 45€/mois la box et un n° mobile avec un forfait 20Go et -5€ ca revient à 40€/mois).

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en fait 27,99€/mois puis il faut avec ODR différé https://boutique.orange.fr/bon-plan-promo/odr-remboursement/ pour les -5€/mois.

Vous changez de fournisseur d’accès ?
jusqu’à 150 € remboursés
Bénéficiez de 5 €/mois pendant 12 mois et du remboursement de vos frais de résiliation--> 60€ et 40€ de remboursement pour arrêt d'un abo d'un autre  fournisseur d’accès  ( jusqu’à 100€ pour la souscription d’une offre Adsl et jusqu'à 150 € pour la souscription d’ une offre Fibre) si vous changez de fournisseur d’accès internet pour toute souscription à une offre Livebox.

Frais de mise en service 50€ du décodeur TV (cette somme sera prélevée sur votre première facture)
Je ne souhaite pas profiter de la TV d’Orange sur mon téléviseur-->Vous souhaitez simplement profiter de la TV d’Orange sur PC, Smartphone, tablette.

Dans l’étape suivante, sélectionnez le service Appli TV d’Orange (frais de mise en service de 10€).
Ne prendre que cette mise en service  de 10€ si vous avez une télé connectée dotée d'une prise ethernet RJ45.

Avec un mobile au forfait minimum (2h/mois)

En gardant votre mobile 31,99€mois pendant 12 mois puis 36,99€/mois

avec un engagement de 12 mois (en offre seule)

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mais ici on a plus de services et y a des réductions cet été--> donc mieux que free!


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On est comme Free
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Thursday, July 20, 2017

articles on Open access in Physics Today May 2017. Quantity of all scientific articles = 3 millions articles/year (2020)


The state of open access by Charles Day 

Physics Today 70, 5, 8 (2017); doi: http://dx.doi.org/10.1063/PT.3.3535
On page 24 (see below) you’ll find David Kramer’s in-depth report on the current state of open-access publishing. Open access and its place in the landscape of academic journals have changed since November 2012, when Physics Today last covered the topic. Besides authors, publishers, and policy makers, other actors are now on the open-access stage, among them charitable foundations, scholarly collaboration networks, and, yes, pirates who post unauthorized copies of papers on Russian servers.
My attitude toward open access is conflicted. On the one hand, I agree that the fruits of publicly funded research should be freely available, especially to scientists in poor countries and to scientists employed by companies and colleges that can’t afford journal subscriptions. On the other hand, I’m well aware that Physics Today is funded in part by the profits that AIP’s publishing subsidiary makes from selling subscriptions to its 19 journals. If Physics Today had to rely solely on advertising and subscription revenue, it would have to shrink and change format.
Regardless of where you, I, or anyone else stands on open access, there are forces in play that are hard for publishers to resist. One of those forces arises from the nature of the principal end product of scholarly research, a paper that’s usually in the form of a PDF. The P in PDF stands for portable, which is what PDFs all too easily are. For Physics Today’s August 2009 issue, I wrote a feature article about iron-based superconductors, which had been discovered just two years earlier. Google Scholar lists 16 unauthorized PDFs of the article, 13 of which are on Chinese websites. (I couldn’t find the article on Sci-Hub, the pirate website founded by a Kazakhstani grad student.)
Portability isn’t the only disrupting force at play. University library budgets have not kept up with inflation or with the growth in the number of the world’s scientists and their output. The cash crunch is forcing librarians to scrutinize journals based on price and usage. Subscriptions to those that don’t meet increasingly stringent criteria are not renewed.
Despite those trends, some aspects of scholarly publishing remain the same. It’s just as hard now as it was in the 19th century to conceive of an experiment or theory that is both original and significant enough to be worth publishing in a scientific journal. Reviewing your peers’ papers before publication continues to be an unpaid yet valuable duty. And a paper’s final version of record still needs to be archived, online if not in bound volumes on library shelves.
When I ask physicists and other scientists how they choose where to publish their work, I tend to get the same answers. Scientists want their papers to be read, so they publish in journals that their peers read. A physicist told me once that he regretted publishing in the prestigious Proceedings of the Royal Society because his fellow fluid dynamicists didn’t read that journal. Physics of Fluids, he mused, would have been a better choice.
Some physicists tell me that if they have a hot result, they’ll go for a journal with a high impact factor, such as Physical Review Letters, Nature, or Science. But in the digital age, as George Lozano, Vincent Larivière, and Yves Gingras discovered in an extensive bibliometric study, the correlation between a journal’s impact factor and a paper’s citations is weakening.1
One of the findings in David’s report in this issue is that open-access papers in the physical sciences currently make up just 10–12% of the total. That modest proportion likely reflects the continuing appeal and reputation of traditional journals. But as any marketing guru will tell you, appeal and reputation are intangible components of a brand. The contest for the best papers in physics will likely be won by the publishers who nurture those intangibles, regardless of access model.

REFERENCES

1. G. A. Lozano, V. Larivière, Y. Gingras, J. Am. Soc. Inf. Sci. Tec. 63, 2140 (2012). https://doi.org/10.1002/asi.22731

Steady, strong growth is expected for open-access journals

Publishing models continue evolving to accommodate government mandates. Meanwhile, publishers look to cope with article-sharing sites that affect their business.
David Kramer
Physics Today 70, 5, 24 (2017); doi: http://dx.doi.org/10.1063/PT.3.3550


In the more than 15 years since the advent of open-access (OA) journals, scientific publishers who once viewed them as an existential threat are now operating their own. But despite double-digit growth in OA, scientific societies and commercial publishers alike agree that the vast bulk of their publications will remain wedded to the traditional subscription model for the foreseeable future.
“Open access is much less of a contentious issue now,” says H. Frederick Dylla, retired executive director of the American Institute of Physics, which publishes Physics Today. “It’s happening. It’s a business model.” Of more concern to publishers today is the illicit posting of papers on article-sharing services. By some estimates, such as a 2014 report prepared for the European Commission, more than half of the scientific literature from 2007 to 2012 was accessible for free online. But it’s unclear how much of that content consists of papers that infringe on publishers’ copyrights because they are freely accessible despite licenses that are supposed to keep them behind paywalls.

Academic libraries face rising subscription costs for an ever-growing number of journals. Some libraries also underwrite researchers’ costs for publishing in open-access journals.

Broadly speaking, scientific publishing follows two models. Traditionally, most journals obtain their revenues from institutional subscribers, mainly universities. Outside those licenses, the journal content is located behind an online paywall. So-called gold OA journals provide their entire content for free online immediately upon publication. Their revenues are provided from fees, known as article processing charges, paid by the article authors or their institutional funders.
A second category, known as green OA, consists of nongold OA articles that are freely available in one of the following forms: An article may be made available prior to publication as a preprint. A manuscript version may be provided by the publisher so authors can post it to their websites and institutional archives at the time it is accepted for publication. Or it can be released in its final published form, known as the version of record, after a specified period, most often one year after publication (this is sometimes referred to as delayed gold OA). Most scientific papers today are or will become available in some fashion as green OA.
The extent of fully OA publishing, like that of journal publishing overall, is hard to measure. About 800 of the 11 000 or so journals included in Journal Citation Reports, the Clarivate Analytics (formerly Thomson Reuters) service that calculates the widely used journal impact factors, are gold OA. Of the 21 500 journals tracked by Scopus, an abstract and citation database, around 3500 are gold OA titles. But less exclusive indexes, such as the Directory of Open Access Journals, count more than 9300 journals published in 129 countries. Estimates of the total scientific journal population—subscription and OA—range from a low of 33 000 to a high of 60 000, depending in part on where the line is drawn between scholarly and trade journals.
The International Association of Scientific, Technical, and Medical Publishers, whose 120 members publish two-thirds of all STM journal articles, estimated annual revenues for English-language STM journal publishing at $10 billion in 2015, up from $8 billion in 2009. Delta Think, a scholarly publishing consulting firm, valued the fully OA journal market last year at $374 million, and for 2017 it forecasts growth of 12%, roughly twice the rate of growth in the overall journal market. “Going forward, we think that the open-access market will continue to grow at about 10% to 15% through 2020,” says Delta Think’s Dan Pollock.

MANDATES AND ARCHIVES

The growth of OA is largely driven by dozens of governments around the globe that have mandated free access to the results of publicly funded research. In most cases, including in the US, those mandates require grantees to make their papers free after a one-year embargo. The same applies in the UK, where the government also sets aside funding to pay for gold OA. The European Union requires grantees of its €80 billion Horizon 2020 program to provide free access within six months of publication (see Physics Today, March 2014, page 26).
In the US, the major federal research-funding agencies have chosen several public repositories for their sponsored research. The largest, PubMed Central (PMC), has been operated by the National Institutes of Health since 2000. In addition to NIH-funded research, PMC has been designated by NASA, NIST, the Environmental Protection Agency, the Department of Homeland Security, and other, smaller funding agencies to house their research results.
The Department of Energy, NSF, US Geological Survey, Department of Defense, Smithsonian Institution, and Department of Agriculture have chosen to link their individual repositories to the Clearinghouse for the Open Research of the United States (CHORUS) database, established by a consortium of journal publishers. As of 30 March 2017, the CHORUS repository held 327 000 articles, of which 74 000, just under 25%, were post-embargo and freely accessible.
Unlike PMC, where articles are deposited in their entirety, CHORUS directs users to the participating publishers’ websites. The distinction is important for publishers, who want to attract traffic.
In response to public mandates, the majority of subscription journals now offer the option for authors to pay an article processing charge to make their articles immediately OA. That so-called hybrid model currently accounts for about 4% of published papers (see the figure on page 26). But at some future theoretical tipping point, says Ken Heideman, publications director at the American Meteorological Society (AMS), the amount of free content could outweigh the subscription-only articles and force publishers to lower their subscription rates. “If you think of the whole of your content as a piece of cheese, pretty soon the hole gets bigger and it’s Swiss cheese,” he says.


Numbers of scientific articles published in fully open-access (gold) journals 
and of fully open-access articles in subscription journals (hybrid) 
are increasing at a faster rate than are numbers of articles in subscription-only journals. 
Nearly all articles ultimately become freely available 
in some form (green open access), 
often after an embargo period. (Data provided by Elsevier.)

Some nonprofit research funders, notably the Bill & Melinda Gates Foundation and the Max Planck Society, now require gold OA publication of their sponsored research. Some organizations also may permit publication in hybrid journals.

Some nonprofit research funders, notably the Bill & Melinda Gates Foundation and the Max Planck Society, now require gold OA publication of their sponsored research. Some organizations also may permit publication in hybrid journals.

THE ECONOMICS

It’s clear that the subscription model remains more lucrative. Journal publishers receive, on average, about $5000 per article from subscriptions, according to industry consultant Joseph Esposito in the Scholarly Kitchen blog in December 2016. But article processing charges for OA journals generally are only $1000–$1500 per article.
While they contain as much as 18% of all journal content, gold OA journals and gold articles in hybrids produce just 3–6% of all publishing revenues. A smaller proportion of articles in the physical sciences, some 10–12%, are published in OA journals, Pollock says. The disparities between content and revenue probably reflect the fact that OA is still a relatively young market, with publishers discounting article processing charges, he says.
Two of the 11 AMS journals, including the flagship Bulletin of the American Meteorological Society, are gold OA. Heideman says physical sciences have been “dragged along” to OA by the biomedical community. “We certainly agree that open access is a good thing within the limits of our business model. But it isn’t one size fits all. We’ll continue to do it incrementally.”
AMS decided a year ago to make all content of its nine subscription journals freely available after a one-year embargo, regardless of funding source. It was felt to be unfair to authors not subject to mandates to have their work remain stuck behind a paywall.
But Heideman regards the finite embargo period as an experiment, and its financial impact on AMS is uncertain. “We’re banking on the fact that libraries are still going to see the value in subscribing to our content rather than waiting for a full year to get it free. We feel confident, but there are no guarantees,” he says. “So far we haven’t seen anything that would alarm.”
With more than 200 gold OA journal titles, Elsevier is second to Springer Nature in the number of fully OA journals published. All but 200 of Elsevier’s 2300 subscription journals are hybrid, and roughly 20 000 of the 420 000 articles published in Elsevier journals last year were gold OA. Elsevier policy and communications director Gemma Hersh sees gold OA continuing to grow alongside subscription. In addition, she says, “we’re doing a lot of work with institutions in the US and globally to make green open access more effective and workable.”
Nature Research, a component of Springer Nature and the parent company of Nature and its related journals, declined an interview request. However, a spokesperson said in a statement that the company offers more than 70 journals with OA options, from the multidisciplinary Nature Communications to highly specialized titles such as the 25 Nature partner journals, which are published in association with academic institutions, philanthropies, and membership organizations.
Nature Research believes the subscription model is the best way to provide sustainable and widespread access to journals with low article-acceptance rates, the spokesperson said.
OA is a particular challenge for highly selective journals such as Science and Nature, which publish fewer than 10% of submissions and thus have a considerably higher cost per article published. Jeremy Berg, editor-in-chief of Science, says, “A substantial part of your costs relates to processing, peer reviewing, and so on, for papers you end up not accepting.” A 2013 report in Nature put that magazine’s per-article cost at $30 000 to $40 000. For both flagship publications, advertising and income from other journals offset those high costs. Berg says there have been discussions about adopting hybrid models for Science and the four other Science-branded journals (a fifth, Science Advances, is fully OA).
PLOS, founded by former NIH director Harold Varmus and other prominent scientists in 2001 as one of the original all-OA publishers, in 2007 created PLOS One, a multidisciplinary online platform. As of 30 March, PLOS One had published nearly 18 000 physics articles. Its “megajournal” model differs from nearly every other journal in that research need not be novel, although it still must be sound and is peer reviewed.
After peaking at 31 500 in 2013, annual submissions to PLOS One fell to 22 000 last year. The decline came as other publishers started up copycats such as Nature Research’s Scientific Reports. Some observers, including Phil Davis, a publishing consultant, have questioned PLOS’s continued viability should PLOS One continue to shrink. And David Knutson, PLOS communications manager, acknowledges that PLOS One accounts for the “lion’s share” of parent company revenues, which help to offset costs of PLOS’s four biomedical journals. But Knutson says that the company remains in strong financial shape and that PLOS One today is “at the point where it’s healthy and sustainable.” PLOS’s reported net assets were steady at $30 million from 2014 to 2015.
PLOS considers itself an advocacy organization, and Knutson notes that former CEO Peter Jerram once asserted that should it be put out of business by other OA publishers, it will have accomplished its mission.
Davis is concerned that the Trump administration’s proposed cuts to research could cause a falloff in demand for OA publishing, since authors will have less funding to pay article processing charges. Some university libraries offer support for researchers to pay for publication, even as they claim to have insufficient funds to afford subscriptions to thousands of journals. “Should they be spending $3000 on buying access to a really excellent collection of journals or pay for one paper to be published?” Davis asks.

PHYSICISTS’ VIEWS

Physics-related papers have routinely been shared on the arXiv website since the 1990s. Those preprints typically are posted prior to the peer-review and editing processes that are performed by publishers. University of Maryland physicist Daniel Lathrop says posting to arXiv “satisfies our intent to have open access,” and he notes that the preprint includes both figures and the basic conclusions. “It’s not clear to me why you need open access in the refereed journal as long as it’s the common practice” to post on arXiv, he says.
Still, Lathrop acknowledges that some fellow authors, particularly younger ones, feel strongly about OA, and their views will be considered in deciding where to submit a paper. But a more important consideration, particularly for young researchers, is the reputation and impact factor of the journal.
David Helfand, a Columbia University astrophysicist, sees OA as largely irrelevant to all but “the few people who are ideologically committed to it, who believe it’s just right,” and to those whose sponsors require publishing in OA journals. Helfand, a past president of the American Astronomical Society, says free public access to AAS’s journal content is available through US public libraries. “The number of times this has been used in the past few years can probably be counted on your fingers,” he says.
In AAS’s publishing model, two-thirds of revenues are from article processing charges, with the remainder derived from subscriptions. Should funding for US science drop, Helfand worries that astronomers may submit their work to Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, which has no author charges but costs institutions more than $14 000 a year.
“I don’t think if AAS went gold it would change very much, because 98% of the papers are publicly available the day they are accepted, or several weeks before that” in arXiv, he says. A larger problem for public access, he thinks, is scientists’ failure to write in “actual understandable English.”
Helfand’s and Lathrop’s views are supported by author surveys. In a 2015 Nature Publishing survey of its authors, 18 000 respondents ranked an OA option 14th on a list of 17 factors driving the choice of where they submit articles.
Paul Hardaker, chief executive of the UK’s Institute of Physics, which publishes more than six dozen journals, says its 2015 author survey also placed OA well down the list of considerations. “There is quite clearly a small community of strong advocates for open access, but it’s not reflected in the response we’ve had from the broader community.”
However, some view OA as an imperative. Daniel Kammen, a physicist at the University of California, Berkeley, is editor-in-chief of the decade-old OA journal Environmental Research Letters. Kammen says it is “absolutely the case” that all academic research should be open access, whether its funding comes from public or private sources. “The primary mission of a researcher is to be in some sense H. L. Mencken’s public intellectual,” he says, which requires that both the paper and the underlying data be openly accessible. OA, he says, needs to rapidly get research results out “in a world where research is competing with tweets and Instagram and all these rapid things.”

A CITATION ADVANTAGE?

A long-standing debate has surrounded whether research will be cited more frequently in other scientific articles if it is openly available. Several studies have identified a citation advantage for such research articles. The OA advocacy organization Scholarly Publishing and Academic Resources Coalition (SPARC) maintains a scorecard of 70 citation studies, 46 of which find an advantage for OA articles. Seventeen others find no advantage, and 7 are inconclusive.
One of the more recent reviews, released in August 2016 by Science-Metrix and 1science, finds a 50% citation advantage for OA articles compared with subscription ones that aren’t subsequently made open through green OA options. But a September 2016 report by Hersh and coauthor Andrew Plume claims that and other studies’ methodologies are flawed, principally because of selection bias caused by a lack of randomization and control. Authors could be choosing OA journals for their most important research, for example, or researchers from elite institutions may be authoring a disproportionate share of OA articles.
By some accounts, a 2011 review by Davis is the sole randomized and controlled study to date. He concludes that while OA articles received significantly more downloads and reached a broader audience in the first year, they were cited no more frequently, nor any earlier, than subscription-access articles over the three-year study period.

BEYOND OPEN ACCESS

Publishers are trying to accommodate demand for OA while maintaining the subscription model. Last October, Springer Nature launched a content-sharing initiative to encourage “reasonable” free sharing with nonsubscribers by authors of articles in the publisher’s 2300 journals, including Nature titles. Immediately upon publication, authors are provided shareable links to their papers, which can be viewed but not downloaded. The links can be posted anywhere, including the author’s website, article-sharing sites known as scholarly collaboration networks (SCNs), and social media. Notably, an earlier year-long pilot version of the shared links program involving 50 journals resulted in no loss of institutional sales for the subscription-based journals.
Dylla sees figuring out how to deal with the SCNs as the new challenge for publishers. SCNs help scientists collaborate at all stages of their research and raise the visibility of their results, says Hersh of Elsevier, which owns Mendeley, the third largest SCN. Smaller SCNs have been around for decades. But the two largest—Berlin-based ResearchGate claims 10 million members and San Francisco-based Academia.edu boasts 50 million academic users—were founded in 2008 and are funded by venture capital.
Many articles shared on SCNs have been posted contrary to licensing agreements, intentionally or not. “They have a mixture of proper and improper content,” says Dylla. Publishers seem to have reached a consensus to allow articles to be shared privately among collaborators, he says, in the same way that authors would mail reprints of articles to colleagues in the pre-electronic era. But there is a limit to how broadly a paper can be shared, and the particular version that can be shared, without jeopardizing the publishers’ ability to solicit, review, produce, and archive the content, he notes.
The International Association of STM Publishers has developed voluntary principles for article sharing and operates a website, How Can I Share It, to inform researchers about which versions of articles they can properly share. “The aim is not in any way to shut down collaborations but to make sure the ecosystem works effectively,” says Hersh.
To counter unauthorized content sharing, Dylla says publishers should strive to make content accessible with one-click convenience, akin to accessing movies on Netflix. “If you’ve got a single password, it doesn’t matter if you’re on a phone, iPad, or desktop, you can get to it and it comes right back to where you left off,” he says. “Try that with journals.” The music industry too, he adds, managed to avoid extinction from rampant piracy by working with Pandora, YouTube, and other providers to share revenues.

Ref.

© 2017 American Institute of Physics.

Tuesday, June 27, 2017

rapport et livres Beffa. 13 ans après les évènements de 2004 et 7 ans après les investissements d’avenir dans les sciences et l'innovation contre la désindustrialisation.





le 17 janvier 2005 à l'Elysée, 
Beffa rend son rapport au président Chirac

Introduction

Le véritable problème est celui de la pensée qui conduit à des échecs comme celui de la désindustrialisation de certains pays dits développés comme la France.
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sindustrialisation
Mais les choix de "politique industrielle" de certains dirigeants en France se sont orientés vers d'autres grandeurs que Beffa avait introduite dans son rapport de janv 2005.
Il est donc interessant de regarder dans le retroviseur pour savoir d'où on vient et où on va.

Nous allons voir un peu de chronologie de 2004 à 2017. 

Un bref aperçu de l'état actuel

Initiatives d’excellence (IDEX) fait partie des investissements d’avenir.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Investissements_d%27avenir
Cette partie aurait pour but de créer en France des ensembles d'enseignement supérieur et de recherche qui seraient de rang mondial.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_d%27excellence

Voir les programmes qui "ressemblent" en Allemagne et en Chine, ci-dessous.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_d%27excellence_allemande
https://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_985

Les flux d'argent déversés en France sont à mettre en parallèle avec les universités françaises qui sont en faillite en 2017:
http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/la-cour-des-comptes-dresse-la-liste-des-universites-dans-le-rouge.html

Le bilan à mi-parcours a été publié en mars 2016
http://www.strategie.gouv.fr/publications/programme-dinvestissements-davenir-rapport-comite-dexamen-mi-parcours

France

Evènements de 2004

Les réformes de Claude Allègre, ministre du gouvernement Jospin, suscitent des manifestations. La loi d'orientation et de programmation pour la recherche et l'innovation de 2003 (gouvernement Raffarin, Claudie Haigneré étant ministre de la Recherche) provoque aussi des manifestations, ainsi que la création du collectif Sauvons la recherche! (SLR), qui organise ses propres "États généraux de la recherche" et ses contre-propositions de réforme. Celles-ci ont été publiées dans un rapport de près de 100 pages en 2004.

Une pétition des professionnels de la recherche (74 000 signatures) et une pétition (230 000 signatures) sont lancées, tandis que de nombreux directeurs de laboratoires du CNRS démissionnent collectivement, à l'hôtel de ville de Paris. Le mouvement obtient une reconnaissance partielle : notamment, des augmentations substantielles, mais pas à la hauteur des besoins et des attentes selon les partisans de SLR...

Mais surtout y a une prise de conscience que la désindustrialisation et la "désing-recherche" sont liées. Des industriels et des ingénieurs du privé s'intéressent aux mouvements des chercheurs.
Ces liens seront une des partie de certaines actions notamment la création de l'AII.

France 2005

Mise en place de l'éphémère "Agence pour l'innovation (industrielle)" AII
https://fr.wikipedia.org/wiki/Agence_de_l%27innovation_industrielle
En 2004, le président Chirac lui confie une mission sur la relance de la politique industrielle en France. Voir à la fin de ce billet un commentaire du rapport de JL Beffa de Janvier 2005.
JL Beffa est un célèbre PDG mais aussi le président de l'association amicale des ingénieurs du Corps des mines (X; Mines Paris; et IEP Paris)...

Début 2006, Angela Merkel rejette implicitement les accords franco-allemands des 4 projets validés lors du processus d'Avril 2005 (Gerhard Schroeder, très ami avec Chirac n'a pas été ré-élu en nov 2005).

Discours du président Chirac du 26 Avril 2005

Il faut lire ce discours du président Chirac:
Déclaration de M. Jacques Chirac, Président de la République, sur la coopération industrielle franco-allemande et sur les apports de la Constitution européenne à la construction de l'Europe, à Paris le 26 avril 2005. 
Circonstances : 50e anniversaire de la Chambre franco-allemande de commerce et d'industrie, à Paris le 26 avril 2005
http://discours.vie-publique.fr/notices/057000090.html


"Ce matin, en conseil des ministres franco-allemand, nous avons adopté les quatre premiers programmes : deux dans les technologies de l'information, deux dans la santé. 
Avec ces programmes, nous nous donnons les moyens d'accomplir des percées technologiques majeures dans des secteurs économiques parmi les plus dynamiques de demain. C'est dire le potentiel d'une telle démarche qui ne fait que commencer.
Le premier de ces programmes concerne le développement d'un moteur innovant de recherche multimédia sur Internet. Il associera des outils nouveaux de traduction automatique et l'accès aux documents audio et vidéo en mettant en oeuvre des technologies très performantes de reconnaissance de la parole et de l'image. 
Et nous allons, en second lieu, porter notre effort sur le secteur en pleine expansion de la téléphonie mobile et des terminaux multimédia
Dans le domaine de la santé, le premier projet concerne la mise au point d'équipements permettant de détecter des maladies à partir de l'analyse des tissus de la peau et de concevoir des traitements personnalisés et des micro-thérapies, notamment pour les cancers de la peau. C'est ce que les spécialistes appellent la "biophotonique". Elle ouvre aussi des perspectives extrêmement prometteuses pour l'industrie des cosmétiques. 
Enfin, nous engageons ensemble un effort de recherche majeur pour les IRM de nouvelle génération, qui permettront notamment d'étudier très finement le fonctionnement du cerveau et d'ouvrir la voie à la compréhension et au traitement des maladies mentales et neurodégénératives."
Voir aussi l'article:
Re-inventing industrial policy in the EU: A Franco-German approach
Jean-Marc Trouille,
West European Politics
Volume 30, 2007 - Issue 3, Pages 502-523 (2007)
http://dx.doi.org/10.1080/01402380701276329

Evènements de 2007 à 2009

Chronologie qui commence en 2004:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvements_universitaires_de_2007-2009_en_France

Puis 2007
Promulgation de la loi n° 2007-1199 du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités, ces dernières peuvent, par délibération adoptée dans les conditions prévues à l'article L. 711-7 du code de l'éducation, demander à bénéficier des responsabilités et des compétences élargies en matière budgétaire et de gestion des ressources humaines.
En 2007, mouvements d'étudiants...

Mais début 2009, c'est un mouvement universitaire, initié par les enseignants-chercheurs, et progressivement rejoint par les étudiants (y compris les doctorants), conteste à nouveau les réformes en cours dans le cadre de la loi LRU et de la réforme de la recherche (AERES, ANR, etc.). Les universitaires titulaires critiquent en particulier la modification du décret de 1984 définissant leur statut, qui est un décret d'application de la loi LRU. La masterisation de la formation des enseignants, le projet de décret de « contrat doctoral unique », la baisse des postes aux concours (CAPES et agrégation) et des moyens alloués aux universités (nombre de postes, etc.), et la réforme des CROUS sont aussi critiqués.

26 mars 2009 : Une centaine de chercheurs occupent le siège du CNRS, s'opposant au « démantèlement » du CNRS et exigeant « la restitution des 1 030 postes supprimés cette année dans l'enseignement supérieur et la recherche...
28 mars 2009 : Après cinq semaines d'occupation, le Patio de l'Université de Strasbourg est évacué par les forces de l'ordre.
6 mai 2009 : Sur France Inter, dans un débat avec Isabele This (Sauvons la Recherche), le Président de la CPU Lionel Collet (voir la suite de sa carrière ci-dessous), tout en appelant à "la reprise des cours", rappelle que la CPU demande "un réel report" de la réforme des IUFMs...
Lionel Collet (Professeur des universités-Praticien Hospitalier de Lyon)  est fait chevalier de la Légion d'honneur en 2010. Il est directeur de cabinet de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Geneviève Fioraso du 18 mai 2012 au 1er octobre 2013. Depuis cette date, il est conseiller d'État. Depuis 2013, il est nommé administrateur au conseil d'administration de l'Institut Curie. Depuis le 26 mai 2017, il est conseiller spécial de la ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzyn...

France 2010-2017


Loi de finances rectificative du 9 mars 2010: les investissements d’avenir (« PIA ») 

Sous le gouvernement du Président Sarcozy
PIA1.

Après l’élection présidentielle de 2012 d' Hollande
PIA2,
qui ajoute les initiatives Science-Innovation-Territoires-Économie (I-SITE) dont les finacments sous de l'ordre de la moitié des PIA,
et les communautés d’universités et établissements (ComUE).

Ref

https://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_d%27excellence



Livres de Beffa

Président d'honneur de la Compagnie Saint-Gobain et coprésident du Centre Cournot pour la recherche en économie, Jean-Louis Beffa est notamment l'auteur de La France doit choisir (Seuil, 2012) et de Les Clés de la puissance (Seuil, 2015). Jean-Louis Beffa est président d'honneur de la Compagnie de Saint-Gobain et coprésident du Centre Cournot pour la recherche en économie. Il a notamment publié au Seuil La France doit choisir (2012) et Les Clés de la puissance (2015)

Se transformer ou mourir, février 2017

http://www.sudoc.fr/199498385
La 4e de couv. indique :
Le monde économique bascule dans son ensemble dans le numérique. Il est temps que cette transformation ne passe plus uniquement par les start-up et autres champions de l'économie digitale. Il y a place désormais pour d'autres acteurs, à commencer par les grands groupes et autres entreprises leaders. Pour eux, il ne s'agit pas de courir derrière les start-up, au risque d'être toujours en retard, mais de marier leurs forces naturelles aux nouveaux outils disponibles. 
Le présent livre explique pourquoi les entreprises leaders doivent de se transformer, et définit clairement les points essentiels d'une telle mutation. À ce titre, il constitue un précieux manuel de la transformation digitale de l'entreprise leader. Au-delà de sa relation avec les start-up, la réponse du champion établi passera avant tout par la plateforme. Cela demandera le respect d'un calendrier rigoureux et un plan de marche qui impliquera la mobilisation de toute l'entreprise. La plateforme sera l'outil le plus à même de renforcer le lien, quelquefois distendu, avec son client. Cette généralisation de la nouvelle économie ne concerne pas que le monde des entreprises. Elle confère au numérique une dimension géopolitique et impérialiste que les États-Unis et la Chine ont déjà comprise, à l'inverse de l'Europe et de la France, bien trop en retrait. 
Esquisser à grands traits une voie européenne et française numérique est donc l'autre enjeu de ce livre particulièrement stimulant.

Les Clés de la puissance, Avril 2015


http://www.sudoc.fr/185187854
La 4e de couv. indique :
Dans cette deuxième phase de la mondialisation qui commence, les rapports de forces internationaux obéissent moins à des règles de confrontation politico-militaire qu'à des règles de compétition économique. Dans ce nouvel environnement, se dégage un partage du monde sino-américain, qui congédie l'idée d'hégémonie si présente au siècle précédent. Le présent livre s'attache à montrer sur quoi se fonde la co-domination mondiale de la Chine et des Etats-Unis, et pour quelles raisons elle n'est pas prête de finir. Tandis que la Chine continue sa progression sans relâche, que les Etats-Unis se recentrent sur leurs forces, les autres grands émergents ne tiennent pas leurs promesses : la Russie s'isole, le Moyen-Orient s'enferre et le continent africain ne voit aucun futur géant éclore. Seule l'Europe pourrait s'imposer comme troisième puissance, mais elle ne cesse de reculer, entraînant la France et l'Allemagne dans un gâchis qu'il est encore possible d'éviter. En explorant avec attention cette ample transformation mondiale en cours, aidé d'une lecture historique originale des équilibres mondiaux et armé d'une solide expertise économique, Jean-Louis Beffa offre ici un essai d'une clarté rare, qui permet de saisir d'un seul regard ce qui est en train de se jouer sur le plan planétaire.
C'est un essai de géopolitique postulant que, dans un monde dominé par le duo américano-chinois, les quatre principaux facteurs de puissance sont :
  • l'industrie exportatrice, 
  • les nouvelles technologies, 
  • l'énergie et 
  • les capacités militaires.

Allemagne 2005

L'initiative régionale et fédérale d'encouragement à l'excellence pour la recherche et la science dans l'enseignement supérieur allemand (Exzellenzinitiative des Bundes und der Länder zur Förderung von Wissenschaft und Forschung an deutschen Hochschulen) est un programme de financement de la recherche scientifique lancé en 2005.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_d%27excellence_allemande


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Un commentaire du rapport Beffa de Janvier 2005.

Le rapport Beffa pour une nouvelle politique industrielle
Nous ne résumerons pas ici le rapport. Il est facilement lisible et complété d’annexes très bien faites qui éclairent les lecteurs mal informés de certains aspects techniques.

La première partie fait un état des lieux, qui est très alarmant. Elle comporte :
– La présentation du décrochage de la France dans les secteurs des industries à forte compétence technologique et des graves conséquences qui en résulteront pour l’avenir
– L’analyse de ce phénomène, tenant au fait que les investissements publics en R/D ne se sont pas redéployés des secteurs traditionnels vers les secteurs émergents et que les investisseurs privés ne s’y intéressent pas compte tenu des risques.
– Le rappel des politiques suivies par les Etats-Unis et le Japon, où la puissance publique, sous des formes différentes, joue un rôle essentiel dans le financement de la R/D dans les hautes technologies.
– L’appel au renouvellement des politiques industrielles par la mise en place de programmes mobilisateurs ciblés.

La deuxième partie définit le cahier des charges de ces programmes, dénommés Programmes Mobilisateurs pour l’Innovation Industrielle (PMII).
– Il faut produire pour un marché potentiel suffisant, viser des cibles à fort potentiel technologique, associer industriels et acteurs publics (y compris au niveau européen) et s’inscrire dans le moyen-long terme.
– Il faut afficher des critères de sélection clairs mais révisables
– Il faut enfin retenir un certain nombre de domaines jugés prioritaires, dont le rapport donne de nombreux exemples.

La troisième partie précise les modalités de mise en œuvre des PMII
– relations contractuelles et financières souhaitables entre les acteurs publics et les agents économiques au sein des PMII.
– Statut, mode de fonctionnement et budget de l’Agence pour l’Innovation Industrielle qui sera chargée de coordonner cette mise en œuvre.

La quatrième partie enfin fait différentes propositions relatives à la mise en compatibilité de cette politique et de ces structures juridiques et administratives nationales avec les différents programmes européens existants ou à prévoir visant à encourager l’innovation, que ce soit dans les entreprises ou dans les établissements de recherche et universités. Une coopération avec l’Allemagne est particulièrement envisagée
On trouve dans cette dernière partie une liste de PMII souhaitables qui fait un peu double-emploi avec la liste des domaines présentée précédemment.

Le rapport est disponible depuis le 18 janvier sur le site de la Documentation Française http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/054000044/0000.pdf


Commentaires



On peut difficilement dissocier le contenu proprement dit du rapport et la réflexion plus générale concernant la possibilité non seulement pour la France mais aussi pour l’Europe de rattraper son retard dans les sciences et les technologies que nous disons aujourd’hui de souveraineté.

Origine du rapport


Le rapport est né d’une véritable révolte individuelle, celle de Jean-Louis Beffa, patron de Saint Gobain, confronté à la dégradation du rapport de forces entre les fleurons de l’industrie française et leurs concurrents américains et japonais. Cette situation avait été aperçue depuis quelques années et avait fait l’objet de divers rapports et propositions. On avait dénoncé la désindustrialisation croissante de la France. Mais le milieu politique et même le milieu patronal français restaient, dans l’ensemble, indifférents.

L’indifférence des décideurs face à la désindustrialisation réelle ou supposée tenait et tient encore aux convictions que la « pensée unique libérale » a réussi à ancrer dans leur esprit. La première est que la désindustrialisation est le résultat inévitable de la mondialisation et qu’elle ne présente pas que des inconvénients. La concurrence d’entreprises étrangères généralement multinationales produisant à bas coûts dans les pays émergents est globalement une bonne chose pour les économies européennes car si l’emploi en souffre, les entreprises de distribution et la spéculation financière en profitent. La seconde de ces convictions est que, si les entreprises veulent s’adapter, elles doivent trouver en elles-mêmes les ressources de l’amélioration de leur compétitivité. Pour cela, elles doivent réduire leurs coûts de production, notamment par les baisses de salaires et la délocalisation des sites productifs. Les Etats en tous cas ne doivent pas intervenir car étant soumis aux aléas de la vie politique, ils ne peuvent pas concevoir et moins encore appliquer sur le long terme de bonnes politiques économiques. Le « dirigisme » qui avait réussi à la France jusqu’aux Trente Glorieuses n’est plus adapté à la mondialisation.

Il faut s’interroger sur les raisons qui ont fait de cette doctrine de la démission une croyance généralement partagée en Europe, que ce soit à droite ou à gauche. Elles sont complexes.
La première est que certains secteurs industriels ou commerciaux résistent bien à la mondialisation, parce qu’ils disposent d’une véritable « puissance installée ». C’est le cas des services financiers ou de l’agro-alimentaire.
La seconde est bien plus pernicieuse. Elle tient à l’influence de ce qu’il faut bien appeler le formatage des esprits par la propagande américaine, sur le modèle du « faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais ». Les Etats-Unis ont de tous temps consacré des budgets fédéraux considérables, doublés d’appuis politiques et diplomatiques, à leurs industries de pointe, civiles et militaires. Depuis la Seconde guerre mondiale ils ont cependant expliqué au reste du monde, avec le relais du FMI et de la Banque Mondiale, que les Etats ne devaient pas s’occuper de politique industrielle. Seule la France, du temps du Gaullisme n’avait pas accepté ce discours. Elle en recueille les fruits aujourd’hui, avec les quelques partenaires qui avaient accepté de s’associer à elle, dans le nucléaire et l’aérospatial civils et militaires. Mais loin de voir cela, les défenseurs de la non-intervention de l’Etat voudraient aujourd’hui ouvrir à la concurrence internationale, c’est-à-dire à la concurrence américaine, ces bastions de résistance protégés par des restes de politiques régaliennes. On sait que s’il n’y avait pas eu la volonté personnelle de Noël Forgeard, les actionnaires publics et privés de Airbus auraient été à deux doigts de renoncer au lancement de l’A380, estimé non rentable(1).

Si le dogme libéral que les Etats-Unis veulent imposer à l’Europe y trouve de tels appuis malgré son inadéquation, c’est pour une troisième raison, qui relève véritablement du domaine de la politique politicienne. L’intervention de l’Etat, s’appuyant en grande partie sur les services publics et l’administration, a toujours été ressentie par le patronat traditionnel, en France et en Europe, comme inspirée par la doctrine socialiste, voire communiste. Les échecs du communisme soviétique ont servi de prétexte à rejeter tout ce qui de près ou de loin ressemblait à des politiques industrielles et économiques. La défense des services publics menées aujourd’hui par les syndicats ouvriers et la gauche est présentée comme la défense d’avantages acquis ne se justifiant plus. Il faut laisser le champ libre à la spéculation internationale, seule source d’enrichissement. Or il s’agit d’une politique à long terme suicidaire pour les patronats européens. Ils s’imaginent sauver leurs pouvoirs en se faisant racheter par des concurrents étrangers plus puissants ou par des fonds d’investissements . Mais c’est pour très vite découvrir qu’ils sont alors vidés de l’intérieur et ne sont plus que des coquilles creuses. C’est le sort de Péchiney racheté par Alcan. Ce sera celui de Marionnaud et de bien d’autres. C’est aussi le sort de nombreuses anciennes entreprises collectives de l’Europe de l’Est, vendues par appartement.

Mais il faut ajouter une raison peut-être encore plus grave à l’indifférence sinon à l’hostilité des milieux politiques et économiques européens à la mise en place de politiques industrielles publiques. Elle relève vraiment de ce que l’on pourrait appeler la cécité, sinon la bêtise, impardonnable quand elle atteint les décideurs de grandes nations. Beaucoup de ceux-ci n’avaient pas observé la montée des sciences et technologies émergentes. Ils n’avaient pas vu non plus la puissance que celles-ci conféraient aux entreprises et aux Etats qui, comme en Amérique et au Japon, en faisaient la priorité de leurs investissements. Ils n’avaient pas compris enfin que ces investissements ne peuvent pas être laissés à la responsabilité des entreprises, vu les coûts à consentir et la complexité des stratégies à élaborer. Le réveil s’est produit il y a seulement quelques années, sinon quelques mois. Nous pouvons d’ailleurs nous féliciter d’y avoir contribué, en ce qui concerne la France.

Ajoutons que dans ce pays, le mouvement des chercheurs de l’année 2004 a joué un rôle important pour la prise de conscience du risque mortel pris à négliger la recherche dans les sciences émergentes. Nombre de scientifiques enfermés dans les disciplines traditionnelles n’avaient pas perçu la montée des nouvelles sciences. Quand ils se sont réveillés, ils ont constaté la fuite des étudiants et des idées vers les pays non européens où des politiques publiques claires encourageaient la recherche publique, qu’elle soit appliquée ou fondamentale.


Un début de réveil politique


On peut penser que Jean-Louis Beffa, pour ce qui le concerne, a très tôt refusé le discours démobilisateur et s’est convaincu de la fausseté des arguments poussant un grand industriel comme lui à accepter la dégradation de la compétitivité de nos industries. Mais dans le même temps, un début de réveil politique s’est fait jour, en France et dans certains cercles européens. Les statistiques et rapports de l’OCDE et de la Commission européenne ont montré que l’Union est loin de répondre aux objectifs ambitieux dits de Lisbonne. Les industries, faute d’investissements dans les technologies innovantes, sont en train de perdre pied dans les marchés mondiaux porteurs. Les inquiétudes des organisations syndicales et de l’opinion ont fini par remonter jusqu’aux hommes politiques. Face à la faiblesse de la croissance, aux délocalisations et aux achats des PMI de haute technologie par des fonds de pension américains, notamment dans les secteurs stratégiques et de défense, le discours sur l’impuissance de la puissance publique n’apparaît plus tenable.

Une circonstance favorable supplémentaire a joué, pour ce qui concerne la France et l’Allemagne. La volonté personnelle des deux chefs d’Etat a joué un grand rôle. Bien que provenant d’horizons politiques différents, il leur fallait renouveler les programmes politiques de leurs majorités, face à la stagnation de l’économie et de l’emploi. Jacques Chirac, pour ce qui le concerne, est très au fait de l’histoire du Gaullisme et des succès rencontrés jadis par un interventionnisme public bien ciblé. Il n’avait pas au début de son septennat montré beaucoup de volontarisme dans le domaine de la politique industrielle et scientifique. Cependant, plus que d’autres personnalités de la majorité (et même de l’opposition) il a pris récemment conscience qu’il disposait là d’un créneau très favorable lui permettant de se distinguer en proposant au pays de véritables objectifs de redressement, plutôt que de vagues intentions relatives à la réduction de la fracture sociale et aux réformes.

L’histoire dira comment les deux hommes, Jean-Louis Beffa et Jacques Chirac, se sont rencontrés. Mais les preuves sont là. Avant même que le rapport ait été officiellement déposé, le Président, avec sa rapidité habituelle, a pris à son compte les grandes lignes du rapport lors de la présentation des vœux. Aujourd’hui, la mise en place de l’Agence de l’innovation industrielle proposée par le rapport est prévue pour juin 2005 et Jean-Louis Beffa devrait être nommé à sa tête. Ce serait une juste reconnaissance de ses mérites. Aussi bien, avant que l’Agence ne se mette au travail, il est important d’apprécier la stratégie proposée par le rapport Beffa. Nous n’allons pas ici reprendre à notre compte tout l’argumentaire qui y est présenté, pour une raison simple, c’est qu’il nous a parfaitement convaincu et qu’il vaut mieux laisser parler les auteurs du document. En revanche, comme la mise en œuvre du rapport risque de se heurter à de nombreuses difficultés, compte tenu des obstacles et hostilités que rencontre toute grande politique de ce type, il faut essayer d’y réfléchir à l’avance.


Des difficultés pouvant naître de points non traités au fond par le rapport.


Ces difficultés risque de se poser rapidement. Il conviendrait donc de réfléchir dès maintenant aux solutions permettant d’y porter remède. On distinguera les questions de coordination stratégique et les difficultés quotidiennes de gestion.

1. Peut-on faire l’impasse sur la R/D liée aux industries civiles et militaires de défense?
Le rapport a décidé de ne pas en traiter. Il s’agit selon nous d’une grave erreur. Aussi bien au plan national qu’européen, les recherches amont dans les technologies émergentes seront nécessairement « duales ». On en a un exemple éclatant avec le programme européen Galiléo. Accepter que celui-ci soit développé pour des applications uniquement civiles, comme l’ont exigé les Américains qui veulent se réserver le monopole du GPS dans le militaire, équivaut à un « sabordage », selon les termes d’un article de Jean-Pol Poncelet, directeur à l’Agence Spatiale européenne (Le Monde du 11 janvier 2005). Refuser l’approche globale, qui fait la force de l’innovation aux Etats-Unis, risque de créer des doublons ou, plus grave, de laisser s’installer des lacunes. Mais la coordination est difficile, et nécessite des organismes acceptant d’une part de coopérer et d’autre part, de respecter leurs compétences respectives.

2. Peut-on faire l’impasse sur la R/D liée aux programmes des agences européennes existantes, les plus importantes étant l’Agence Spatiale Européenne, le CERN et l’ESO ? Exclure les domaines de l’espace et de la physique des hautes énergies, qui devraient être de plus en plus importants en termes de priorités stratégiques et de budgets, ainsi que de retombées industrielles, serait grave, pour raisons identiques à celles invoquées au paragraphe précédent. Où se placeront par ailleurs, dans cette hypothèse, les programmes financés par les agences nationales, comme le CNES.

3. Comment assurer des relations efficaces entre la recherche industrielle et la recherche publique fondamentale et appliquée ? Le rapport n’esquive pas cette question, qui constitue même un des points essentiels de ses propositions. Mais il n’est pas certain, à la vue notamment des réactions sceptiques du milieu scientifique, que les solutions proposées soient suffisantes. La recherche publique a des implications constantes en matière de R/D industrielle. C’est ce que montre par exemple les développements du pôle Micro et Nanotechnologies à Grenoble ou du Génopole à Evry. La question de la coordination entre recherche scientifique conduite dans les organismes de recherche et les universités et la recherche industrielle est posée en permanence et sans grands résultats depuis les années soixante. Différentes formules ont été envisagées. Aujourd’hui, on encourage la formule des pôles géographiques d’excellence ou de compétitivité, associant la recherche publique et les entreprises. C’est notamment ce que propose le rapport. Mais il semble que cette formule intéresse plus particulièrement les PME/PMI. Elle ne résout pas nécessairement la question de la recherche dans les grandes et très grandes entreprises. Celles-ci, d’une part, les grands laboratoires publics d’autre part, trouveront-ils moyen de coopérer à travers le système proposé des PMII, dont le budget ne sera alors pas suffisant ?

4. En dehors de problèmes de coordination au sein des pôles de compétitivité se posera la question de la coordination entre les agences en cours de création, l’Agence pour l’innovation industrielle et l’Agence Nationale de la recherche prévue par le ministère de la recherche. Un autre problème de coordination apparaîtra, quand il s’agira de réfléchir aux besoins stratégiques et de proposer (ou réviser) les orientations à long terme. L’Agence pour l’innovation industrielle ne pourra pas faire cavalier seul par rapport au Haut-conseil pour la science, également envisagé actuellement en France et à l’European Research Council, demandé par tous les chercheurs et par les responsables des PCRD à Bruxelles.

5. Evoquons enfin pour mémoire la question des relations avec les organismes de recherche et de développement dépendant de l’Union européenne. Elle est évoquée dans le rapport, mais cela semble fait plus par acquis de conscience que pour satisfaire à un besoin stratégique profond. Il s’agira en fait d’un point essentiel si on veut que le renouveau des industries à hautes technologies en France s’inscrive dans l’indispensable renforcement de la souveraineté scientifique et technologique de l’Europe. Nous n’en discuterons pas ici mais il faut garder en tête l’importance d’apporter très vite des perspectives à nos partenaires européens et à l’Union dans ce domaine.


Des difficultés pratiques à prévoir


1. La continuité de l’action. Comment un organisme rattaché au Premier ministre pourra-t-il disposer de l’autonomie nécessaire pour survivre aux changements de chefs de gouvernements ou aux conflits éventuels avec le président de la République. Ne faudrait-il pas lui donner plus d’indépendance ? Mais de quelle façon ? Une Haute Autorité ?

2. Les relations avec les organismes existants : l’ANVAR-CGPME, le ministère de l’industrie, celui de l’éducation-recherche, certains ministères techniques. Il faudra à la fois respecter les compétences de chacun et veiller à leur mise en synergie. En cas de conflit, qui arbitrera ? Le Premier ministre ?

3. La continuité ou, pour mieux faire, la croissance régulière des ressources budgétaires ? Qui aura le dernier mot en ce domaine ? Le ministre du budget ?

4. Les relations immédiates avec les autres pays européens, par exemple avec l’Allemagne. Sous la tutelle de qui seront-elles placées ? Le ministère des affaires étrangères ?


Conclusion intérimaire


Le rapport Beffa et les décisions qui seront prises en application de ses propositions dans les mois suivants constituent un bon pas en avant. Il ne faudrait surtout pas enterrer cette nouvelle démarche sous les difficultés administratives et les conflits d’intérêts personnels et économiques. Mais il ne faudrait pas se satisfaire de ce premier pas. Le problème de la construction de la souveraineté scientifique et technologique de l’Europe reste entier. C’est principalement dans ce cadre que pourront apparaître des industries nationales plus compétitives, maîtrisant les technologies de pointe. Etablir de nouvelles propositions dans cette perspective, sur un plan et dans une perspective véritablement commune à l’Europe des 25, devrait constituer la priorité de l’année 2005 et du futur septennat.


Ce qui manque au rapport ?


Nous dirions que manque un grand souffle épique. L’expérience récente du double succès européen, avec l’atterrissage sur Titan de la sonde Huygens et le lancement du premier Airbus A380 montre que les médias et sans doute aussi les populations dans leur ensemble sont et seront très sensibles à tout ce que l’Europe pourra faire de prestigieux et de noble dans les domaines de la recherche scientifique et de la technologie. Le président de la République l’a d’ailleurs semble-t-il bien compris en adoptant des propos d’une ambition inhabituelle lors de son allocution prononcée à Toulouse le 18 janvier.

Mais le scepticisme, la morosité reviendront très vite. L’opinion rangera la nouvelle politique parmi les multiples promesses faites et non tenues. Même si des experts ou responsables de projets se donnent beaucoup de mal pour avancer, nul n’en saura rien. Le champ sera de nouveau libre pour les critiques, c’est-à-dire aussi pour ceux qui veulent faire le lit des impérialismes économiques et industriels extra-européens.

L’équation économique et politique à résoudre est simple. Pour relancer l’innovation industrielle, scientifique, culturelle, il faut de l’argent, beaucoup d’argent. Il faut aussi beaucoup d’enthousiasme. L’un et l’autre ne viendront pas de nulle part, mais seulement des sacrifices que les citoyens et les entreprises accepteront de consentir, en prélevant sur leurs consommations matérielles et leurs ressources intellectuelles et affectives.
Pour cela, il faut qu’ils puissent se voir proposer de grands objectifs, où ils auront un investissement personnel à faire et même des rôles concrets de plus en plus grands à jouer.

Ces grands objectifs doivent être visualisables et identifiables. Il faut, comme le font les grands programmes spatiaux, qu’ils s’accompagnent d’un immense appel à l’imaginaire. Il faut aussi qu’ils s’accompagnent de débats et fassent appel aux apports de chacun, notamment des populations scolaires et universitaires.

Ceci même et à plus forte raison si les thèmes paraissent très techniques. On voit comment les biocarburants, les énergies renouvelables ou la robotique intelligente sont devenus dans d’autres pays de véritables objectifs de civilisation, provoquant une implication générale de nombreux citoyens, notamment de jeunes. Il faudra faire la même chose en France. Nous en reparlerons.


Note


(1) On présente systématiquement le prétendu échec du Plan Calcul (1967-1973) comme preuve de l’incapacité de l’Etat à définir des politiques viables dans les hautes technologies. Mais c’est oublier que le Plan Calcul aurait réussi si les gouvernements ayant succédé à ceux de De Gaulle et de Georges Pompidou n’avait pas sciemment cédé à la pression du patronat français traditionnel qui refusait toute innovation technologique. L’entreprise européenne Unidata qui était le produit du Plan Calcul, si elle n’avait pas été sabordée par le retrait de la France, serait sans doute aujourd’hui l’équivalent d’Airbus.