Showing posts with label 1-fundamentals-lifeSci. Show all posts
Showing posts with label 1-fundamentals-lifeSci. Show all posts

Sunday, October 22, 2017

Un embryon aviaire pour retracer l’histoire d’un cancer métastatique dévastateur de l’enfant

Le neuroblastome (NB) est un cancer pédiatrique dévastateur, qui tire son origine d’une population de cellules embryonnaires, la crête neurale. Cette particularité complexifie la modélisation des étapes de formation du NB et de sa dissémination. L’équipe de Valérie Castellani à l’Institut NeuroMyoGène, a conçu un modèle biologique inédit de NB, basé sur l’embryon aviaire, qui lui a permis d’élucider des processus clefs de l'émergence du NB et de sa dissémination métastatique. Cette étude qui ouvre la voie au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques, a été publiée le 9 octobre 2017 dans la revue Cancer Cell.

Le neuroblastome (NB) est un cancer pédiatrique d’origine embryonnaire au pronostic particulièrement sombre. 60% des enfants affectés présentent des métastases étendues, et ce, dès le diagnostic. Le NB dérive de la transformation maligne d’une population cellulaire embryonnaire transitoire et hautement migratoire, la crête neurale, responsable de la formation de nombreuses structures de l’organisme. Le NB peut affecter de très jeunes enfants, voire parfois être diagnostiqué avant la naissance. Ce contexte d’organisme en développement est ainsi indissociable de la progression de la pathologie. Cependant, il limite considérablement les possibilités d’études chez les patients et les modélisations de la pathologie humaine chez l’animal. De ce fait, l’étiologie des NB agressifs et les mécanismes qui sous-tendent leur dissémination restent encore largement inconnus.
L’équipe de Valérie Castellani s’est focalisée sur ce contexte embryonnaire et a conçu un nouveau modèle biologique pour explorer son impact sur la pathologie neuroblastique.

Ce modèle consiste à replacer des échantillons humains de NB rendus fluorescents dans leur contexte d’origine que sont les cellules de la crête neurale destinées à former les ganglions sympathiques et les glandes médullo-surrénales. Ceci révèle tout d’abord que confrontées à leur environnement embryonnaire originel, les cellules de NB reproduisent une migration stéréotypée et orientée typique des cellules de crête neurale physiologiques, pour former, en 48h, des masses tumorales proliférant dans les sites sympathiques et médullo-surrénaux, sièges majeurs d’émergence des NB chez l’enfant. De plus, le modèle reproduit une seconde phase de dissémination massive vers des sites secondaires, et révèle que les cellules de NB métastasent via des structures embryonnaires qui agissent comme de puissants vecteurs : les nerfs périphériques et l’aorte dorsale embryonnaire. Ces données ont été obtenues à partir de lignées cellulaires établies mais également à partir de lignées primaires et de biopsies de tumeurs humaines, ces dernières reproduisant ces comportements à l’identique.

L’analyse du transcriptome des cellules de NB naïves et des masses tumorales formées dans les dérivés sympathiques, a permis d’identifier un vaste réseau de régulations géniques reflétant l’influence du microenvironnement embryonnaire sur les cellules de NB. Parmi ces gènes, les chercheurs ont identifié une voie de signalisation dont la modulation au sein des cellules de la tumeur primaire agit comme un interrupteur de la dissémination métastatique. Ainsi, la diminution de l’expression de la Sémaphorine 3C, une molécule jouant des rôles clefs dans la formation de plusieurs organes dans l’embryon, rompt la cohésion des cellules de NB au sein de la masse tumorale. La modulation de cette signalisation pro-cohésive dans la tumeur primaire, qui implique les récepteurs Neuropilines et Plexines, conduit à la désolidarisation des cellules tumorales et leur engagement dans un processus de dissémination à distance. Ces analyses fonctionnelles, couplées à l’étude de cohortes de patients, identifient ainsi un nouveau mécanisme pro-métastatique induit par le microenvironnement embryonnaire où émergent les NBs chez l’enfant.

Au-delà de cette première étude, l’exploitation de ce modèle permettra d’explorer de nouveaux pans de la biologie du NB et d’ouvrir de nouvelles perspectives thérapeutiques pour le traitement de ce cancer qui font encore aujourd’hui cruellement défaut.



Figure. Les cellules humaines de neuroblastome (en vert et rouge) greffées dans l’embryon aviaire recréent des tumeurs. L’encart montre un embryon aviaire entier (en bleu) deux jours après la greffe. Le panneau général illustre une coupe transversale de cet embryon qui a subi une double greffe de cellules de NB vertes et rouges, se distinguant par leur taux d’expression de la Sémaphorine 3C. Les cellules de neuroblastome forment une masse tumorale au niveau des dérivés sympathiques et adrénaux. Les cellules présentant une faible expression de Sémaphorine 3C (rouges) se désolidarisent de la masse principale pour disséminer à distance, alors que les cellules dont l’expression de la Semaphroine 3C est forte (vertes) restent cohésives au sein de la tumeur primaire.
© Valérie Castellani

Ref


Microenvironment-Driven Shift of Cohesion/Detachment Balance within Tumors Induces a Switch toward Metastasis in Neuroblastoma.
Delloye-Bourgeois C, Bertin L, Thoinet K, Jarrosson L, Kindbeiter K, Buffet T, Tauszig-Delamasure S, Bozon M, Marabelle A, Combaret V, Bergeron C, Derrington E, Castellani V.
Cancer Cell. 2017 Oct 9;32(4):427-443.e8. doi: 10.1016/j.ccell.2017.09.006


Valérie Castellani
Institut NeuroMyoGène
CNRS UMR 5310 - Inserm U1217- Université Claude Bernard Lyon 1
Bâtiment Mendel
16 rue Raphaël Dubois
69622 Villeurbanne Cedex

04 72 43 26 91 / 06 60 53 58 76

Céline Delloye-Bourgeois
Institut NeuroMyoGène
CNRS UMR 5310 - Inserm U1217- Université Claude Bernard Lyon 1
Bâtiment Mendel
16 rue Raphaël Dubois
69622 Villeurbanne Cedex


Le senseur énergétique AMPK régule/contrôle le DEVENIR des cellules souches musculaires adultes

Au cours de la régénération du muscle, une partie des cellules souches musculaires s’auto-renouvelle et retourne à un état de quiescence. Le contrôle de cet état est primordial pour l’équilibre du muscle squelettique. L'équipe de Rémi Mounier à l'Institut Neuromyogène, met en évidence que le senseur énergétique AMPK régule le retour à la quiescence des cellules souches musculaires via la régulation de l’activité d’une enzyme clé du métabolisme glycolytique : la lactate déshydrogénase. Cette étude publiée le 17 mai 2017 dans la revue EMBO Journal, ouvre la voie à la caractérisation d'agents pharmacologiques modulateurs de l'homéostasie des cellules souches musculaires et utilisables pour le traitement des myopathies dégénératives.


Dans le muscle squelettique sain adulte, les cellules souches musculaires (cellules satellites) sont quiescentes sous la lame basale tout le long de la fibre musculaire. Après une blessure, ces cellules s’activent, prolifèrent puis sont capables de se différencier pour réparer les myofibres endommagées. Elles peuvent aussi s’auto-renouveler et retourner à un état de quiescence afin de reconstituer la réserve de cellules souches. Les voies moléculaires qui contrôlent le retour à la quiescence sont donc essentielles à l'homéostasie du muscle tout au long de la vie. Elles ont commencé à être identifiées au cours des toutes dernières années seulement. Dans d’autres tissus, comme la moelle osseuse, la régulation du devenir des cellules souches dépend de leur métabolisme.

L'AMPK (5'AMP kinase) est un senseur énergétique coordonnant les processus consommateurs et producteurs d’énergie. C'est un senseur du niveau d'AMP dans la cellule qui induit une réponse catabolique quand celui-ci est trop élevé. De par ses fonctions régulatrices aux niveaux énergétique, métabolique et du cycle cellulaire, l’AMPK est un bon candidat pour le contrôle du choix entre différenciation et auto-renouvellement des cellules souches musculaires.

Différents systèmes expérimentaux complémentaires ont été mis en œuvre in vivo (modèles murins déficients pour l’AMPK spécifiquement dans les cellules souches musculaires ou dans les myofibres), ex vivo (myofibres isolées) et in vitro (cultures primaires), couplés à une approche pharmacologique. Les différentes phases du devenir des cellules souches, après un dommage musculaire, ont pu ainsi être explorées : prolifération, différenciation et auto-renouvellement/retour à la quiescence.

Les chercheurs montrent que le senseur énergétique AMPK contrôle le retour à la quiescence (ou auto-renouvellement) des cellules souches musculaires. En effet, les cellules souches musculaires déficientes pour l'AMPKa1 s'auto-renouvellent plus, induisant une altération de la régénération musculaire. En outre, ces cellules souches déficientes pour l'AMPKa1 ont un métabolisme principalement glycolytique. Cette augmentation du métabolisme glycolytique et de la régulation de l'auto-renouvellement est médiée par la lactate déshydrogénase (LDH), une enzyme non limitante dans les cellules différenciées, qui présente une activité fortement augmentée dans les cellules souches invalidées pour le gène de l'AMPKa1. Enfin, ils montrent que des nutriments spécifiques du métabolisme glycolytique ou oxydatif contrôlent directement le devenir des cellules souches musculaires via la voie de signalisation AMPKa1/LDH, attestant l'importance du métabolisme dans ce processus.

Ces travaux pourraient permettre de mettre en évidence de nouveaux régulateurs de l'homéostasie des cellules souches musculaires, facteur pouvant être modulé pharmacologiquement. Ceci est particulièrement intéressant au regard d'études récentes mettant en évidence un effet bénéfique de l’activation de l’AMPK dans les myopathies dégénératives, caractérisées par des cycles permanents de régénération.


L’inactivation de l’AMPKa1 induit une augmentation du retour à la quiescence des cellules souches musculaires via une stimulation de la glycolyse et de l’activité de la lactate déshydrogénase (LDH).
© Marine Theret/Rémi Mounier

Ref

http://www.cnrs.fr/insb/recherche/parutions/articles2017/r-mounier.html#

AMPKα1-LDH pathway regulates muscle stem cell self-renewal by controlling metabolic homeostasis.
Theret M, Gsaier L, Schaffer B, Juban G, Ben Larbi S, Weiss-Gayet M, Bultot L, Collodet C, Foretz M, Desplanches D, Sanz P, Zang Z, Yang L, Vial G, Viollet B, Sakamoto K, Brunet A, Chazaud B, Mounier R.
EMBO J. 2017 Jul 3;36(13):1946-1962. doi: 10.15252/embj.201695273. Epub 2017 May 17

Rémi Mounier
Institut Neuromyogène
CNRS UMR 5310 - INSERM U1217 - Université de Lyon
16, rue Raphaël Dubois
F-69622 Villeurbanne Cedex

Wednesday, September 27, 2017

Science Translationnelle



La recherche translationnelle  vise à traduire en applications concrètes (ou dites "sciences appliquées") les théories scientifiques et les découvertes de laboratoire.
Par exemple un savoir mathématique s'applique à un domaine comme l'interaction lumière/matière en physique. Certains parlent de math appliquées mais c'est faux.
C'est juste une distinction entre deux gestions du temps.
J'ai un savoir dans les mathématiques.
Je publie un théorème ou une solution analytique point et je reste vague sur les conséquences de cette découverte. On parle de "math pures".
Si je publie une deuxième partie en même temps avec des exemples d'application avec des problèmes inverses par exemple alors on parle de "math appli".

Exemple de la médecine translationnelle

Les principes de la science translationelle et de la « recherche translationnelle » permettent de réduire le nombre des besoins médicaux et pharmaceutiques encore insatisfaits. Elle a été initiée en France dans les années 1960 par le Cancérologue Georges Mathé.
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9decine_translationnelle
De nombreuses publications existent dans ce domaine, et notamment grâce à des revues à comité de lecture dédiées au sujet :
  • Science Translational Medicine, créée en octobre 2009 par l'American Association for the Advancement of Science.
  • Journal of Translational Medicine
  • Translational Medicine

La science translationnelle exige 

  • une transdisciplinarité véritable qui dépasse la multi-/pluri-disciplinarité (on met ensemble un physicien et un mathématicien et un biologiste qui apprennent à dialoguer (mais certains ont tendance à consiodérer l'autre comme un prestataire de service). La transdisciplinarité consiste à "prendre la place de l'autre" sans devenir aussi expert que l'autre mais comprendre son but et de le faire sien. Par exemple pour mon article publié le 31 dec 2010, je connaissais mon pb en biophotonique et sa traduction en PDE et en théorie de l'homogénéisation. J'aurai pu aller voir le mathématicien G. Panasenko comme un prestataire de service. Mais non je me suis formé à la théorie de l'homogénéisation. J'ai découvert qu'une frontière des connaissances était la théorie de l'homogénéisation non pas à un paramètre mais à 3 paramètres, bien plus complexe. Hélas le formalisme de la théorie de l'homogénéisation même à un paramètre est ardu, je ne pouvais démontrer le théorème et le faire tout seul.
    https://doi.org/10.1371/journal.pone.0014350
    https://doi.org/10.5281/zenodo.439034
  • des systèmes d'information et d'échanges d'informations et/ou savoir et/ou de valeurs (morales), qui peuvent être favorisés et accélérés par l'Open data comme démontré dans le domaine de la génétique, qui devraient permettre le développement d'une médecine ou une approche personnalisée ;
  • des ponts constants entre les sciences dites dures et théoriques et les praticiens/expérimentateurs, voire les malades et certaines communautés de malades, afin que leurs besoins réels et ressentis soient mieux cernés et pris en compte. Les aspects sociaux deviennent cruciaux.





Wednesday, September 13, 2017

En mai 2016, dans la grotte de Bruniquel, des chercheurs ont daté à 178 000 ans des vestiges humains dans des grottes, en l’occurrence les premiers Néandertaliens.


 En mai 2016, dans la grotte de Bruniquel (Tarn-et-Garonne), des chercheurs ont daté à 178 000 ans environ des vestiges humains qui constituent la plus ancienne preuve d’occupation des grottes par l’Homme, en l’occurrence les premiers Néandertaliens. Leur découverte remet en cause l’image de Néandertal qui a prévalu jusqu’alors, comme nous l’explique cet article publié dans le numéro 2 de la revue Carnets de science.

Il y a un an à peine, la publication d’une lettre [Jaubert,2016; Early Neanderthal constructions deep in Bruniquel cave in Southwestern France », Jacques Jaubert et al., Nature, 2016, vol. 534 : 111-114; http://dx.doi.org/10.1038/nature18291] dans la revue Nature suscitait un certain émoi dans la communauté des préhistoriens. La raison ? On venait de dater à près de 178 000 ans des constructions manifestement d’origine humaine réalisées à partir de stalagmites brisées et rassemblées dans la grotte de Bruniquel, dans le sud-ouest de la France. « D’un seul coup, on a reculé d’à peu près 130 000 ans l’appropriation du monde souterrain par l’humanité », explique Jacques Jaubert, professeur de préhistoire à l’université de Bordeaux au sein du laboratoire Pacea – De la préhistoire à l’actuel : culture, environnement et anthropologie et premier auteur de la découverte. Il est vrai que jusqu’alors, les plus anciennes visites humaines de grottes avérées en Europe remontaient à 42 000 ans au maximum, la grotte Chauvet et ses fresques étant datées de 36 000 ans. « Cette découverte a complètement bouleversé nos paradigmes car auparavant, pour la plupart des spécialistes, les grottes et leur exploration étaient le monopole de nos congénères Homo sapiens, poursuit le chercheur. Or, la datation obtenue prouve que celui qui a exploré et aménagé Bruniquel ne peut être que l’homme de Néandertal. » C’est en effet le seul membre de la famille humaine à avoir occupé l’Europe entre 450 000 et 40 000 ans avant aujourd’hui. « La découverte de Bruniquel est exceptionnelle, confirme Bruno Maureille, directeur de recherche au CNRS et paléoanthropologue au Pacea. Elle ouvre des perspectives inédites sur les comportements de Néandertal. »

https://lejournal.cnrs.fr/articles/neandertal-le-cousin-rehabilite

Wednesday, July 19, 2017

Pierre Radane, les problématiques du climat planétaire multi-échelle et Terra Nova.



Il a été directeur adjoint du cabinet ministériel de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, alors occupé par Dominique Voynet.
Il participe au think tank Terra Nova très controversé et très polarisé.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Terra_Nova_(think_tank)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Radanne

Voir son intervention dans C dans l'air Émission du mardi 18 juillet 2017 soir sur TV5.

livre Energies de ton siècle de 2005

Title         Energies de ton siècle !: des crises à la mutation
Author Pierre Radanne
Publisher Lignes de repères, 2005
ISBN 9782915752083
Length 255 pages
https://books.google.fr/books?id=JpZMAgAACAAJ

Le service principal que cet ouvrage rend au lecteur est de proposer une approche globale de la question énergétique ; pour l’auteur, la crise énergétique nécessite surtout des choix de société, ce que beaucoup de citoyens reconnaissent confusément mais que le politique ne prend pas assez en compte.

Le plan général du livre est le suivant :

  • Retour sur le dernier siècle : évolution des besoins, épuisement des ressources, effet de serre.
  • Histoire récente : chocs pétroliers, puis effondrement des prix et dérégulation des marchés énergétiques.
  • Evolutions des demandes : la croissance exige en proportion moins d’énergie, sauf dans quelques secteurs (transports). Le développement des communications laisse espérer une société moins gourmande en énergies.
  • Evolution des offres : un point sur les énergies fossiles, le nucléaire et le renouvelable.
  • Les instruments de maîtrise du secteur de l’énergie : les privatisations massives dans ce secteur privent les pouvoirs publics d’outils d’intervention. Une nouvelle gouvernance est à inventer.
  • La nécessité de choix politiques : on ne peut sortir de cette impasse par des solutions miracles. Les options tout technologique (nucléaire, notamment) et tout écolo ne sont pas réalistes.

http://www.lignes-de-reperes.com/catalogue/radanne3.htm


Thursday, September 29, 2016

Augmented Reality, m-tourism and travel business: after pokemon Go, a new era?


Enjoying 9% share in worlds GDP, tourism industry seems to burgeon as UNWTO predicts a growth in international tourist arrivals of between 4% and 4.5%. This growing digitization of our world implies that more decisions will be driven by data and online depiction of information rather than preferences.

This has certainly taken the tourism industry to a new level as ubiquitous information makes them comfortable and reduces the hassle. As means of transportation has evolved, so are the mobile tourism app. Mobile app developers are not just making the tourism apps as they have got the answer to What’s next in the tourism industry? And the answer is mobile apps powered with Augmented reality.

Example of Junaio

Junaio was an Augmented Reality browser designed for 3G and 4G mobile devices. It was developed by Munich-based company Metaio GmbH (first release=2009). It provided a Creator application and an API for developers and content providers to generate mobile.The smartphone app, for Android and iPhone platforms, and API were free to use.

Junaio was the first augmented reality browser which had overcome the accuracy limitations of GPS navigation through LLA Markers (latitude, longitude, altitude marker, patent pending).

In May 2015 Metaio and all of the company's products were acquired by Apple. It is clear that this domain and this software are ++. Subsequent to the purchase Junaio web presences were removed. Junaio and all Junaio channels were deactivated on 15 December 2015.

The API was based on "AREL" (Augmented Reality Experience Language) which allows scripting of these channels based on common web technologies such as HTML5, XML and JavaScript.

-------------------

Without Augmented Reality, you can use classic geomatics (web map services) or on you mobile:
  • Google_maps
  • Apple Maps – Apple's map service was launched in 2012 with iOS 6 to replace the Google Maps application on iOS devices
  • Bing Maps – Microsoft's mapping service with road maps and aerial/satellite imagery
  • Géoportail – a French rival offering detailed aerial photographs of French territories 
  • ViaMichelin
  • Seat Pagine Gialle – an Italian competitor offering detailed satellite pictures of Italian territories and navigable street level panoramas similar to Street View
  • ---------
  • OpenStreetMap – a royalty free, editable map of the world
  • Mapbox – an online service to build custom maps based on OpenStreetMap
  • TransforMap – a collaborative map based on OpenStreetMap to visualise socio-technical transition initiatives.
  • -----------
The best is still google maps.

If you select a point of interest (POI), you can get some details (from user-generated content).

Another way is to select "near by" on travel website with  user-generated content:

-------------------
One example of a view:


Ref. http://www.enukesoftware.com/blog/augmented-reality-augments-your-travel-business/

Example of technical infrastructure:


Ref: https://github.com/taoito/AR-world-explorer
(an old project (2015) for windows phone).

Wednesday, July 10, 2013

IRM pour les nuls, une introduction, trop longue...; un bloc-note de surf........


Voici le paragraphe de présentation dans  wikipedia:

L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est une technique d'imagerie médicale permettant d'obtenir des vues 2D ou 3D de l'intérieur du corps de façon non invasive avec une résolution en contraste1 relativement élevée.

L'IRM repose sur le principe de la résonance magnétique nucléaire (RMN) qui utilise les propriétés quantiques des noyaux atomiques pour la spectroscopie en analyse chimique.

L'IRM nécessite un champ magnétique puissant et stable produit par un aimant supraconducteur qui crée une magnétisation des tissus par alignement des moments magnétiques de spin.

Des champs magnétiques oscillants plus faibles, dits radiofréquence, sont alors appliqués de façon à légèrement modifier cet alignement et produire un phénomène de précession qui donne lieu à un signal électromagnétique mesurable.
La spécificité de l'IRM consiste à localiser précisément dans l'espace l'origine de ce signal RMN en appliquant des champs magnétiques non uniformes, des « gradients », qui vont induire des fréquences de précession légèrement différentes en fonction de la position des atomes dans ces gradients.

Sur ce principe qui a valu à ses inventeurs, Paul Lauterbur et Peter Mansfield le Prix Nobel de physiologie ou médecine en 2003, il est alors possible de reconstruire une image en deux dimensions puis en trois dimensions de la composition chimique et donc de la nature des tissus biologiques explorés.

Ouf!

on peut voir aussi:
http://www.lerepairedessciences.fr/sciences/agregation_fichiers/CHIMIE/rmn/magnetique.htm

-------------------
le mot "magnétisme", si mystérieux, a fait oublié le mot important "résonance", mais le mot  important est aussi "proton" (ou matière nucléaire ou fermion). Ces fermions sont AIMANTES par l'énorme champ (dit statique) et seront perturbés par des ondes électromagnétiques (des bosons) permettant la localisation et donc l'imagerie.
Il faut commencer par entendre ces mots cela dès le début même si on est perdu dès le début.
Mais ce vocabulaire n'est pas suffisant. 
En final le mot le plus important correspond à un phénomène qui n'apparait pas dans les noms RMN et IRM: l'aimantation.
Le proton (et les nucléons impairs) n'est pas ici un aimant-comme-en-ferromagnétisme, 
(les aimants de la vie de tous les jours, qui correspondent à la propriété qu'ont certains corps/particules de s'aimanter très fortement sous l'effet d'un champ magnétique extérieur, et pour certains (les aimants; structure avec domaine de Weiss) de garder une aimantation importante même après la disparition du champ extérieur).

Du fait que cette aimantation est ridiculement faible (et malgré la résonance), le problème central est l'instrumentation avec la recherche du rapport signal/bruit.  
Un IRM est un classe d'appareil de mesure qui a besoin de matière c-a-d que le détecteur (on dit antenne en IRM) doit toujours être proche d'un milieu dense (détecteur et milieu sont à une distance inférieur à la longueur d'onde); on dit que l'on est en "champs proche".

Si on calcul alors on obtient seulement 1 proton pour un million mais la résultante est orientée ce qui fait qu'on a un aimant "macroscopique/mésoscopique"... On voit le liquide cephalorachidien avec un fort signal dans ce cas.
En mathématique cette résultante est spéciale on parle de précession:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9cession
http://en.wikipedia.org/wiki/Precession

La précession implique de nombreux outils mathématiques. En physique il existe de nombreux phénomènes qui conduisent à des précessions.
http://hyperphysics.phy-astr.gsu.edu/hbase/top.html
Bref, on a maintenant un milieu aimanté dans une direction donnée (et qui précesse à vitesse angulaire constante : 400millionCycle/seconde à 9.4teslas).
Cette aimantation est une oscillation strictement périodique dans le temps dès qu'elle est dans le champ à 9.4teslas.
---------------------

La perturbation de cette aimantation est une oscillation pseudo-périodique dans le temps.  Si on choisit le proton comme cible il existe une fréquence de résonance. Le point important est que cette fréquence EST PROPOTIONNELLE au champ appliqué:
9.4teslas=400MHz
0.94teslas=40MHz...
On réalisant des gradients on va un peu changer celles ci.
Cette "lumière" autour de 400millionCycle/seconde se situe dans la fenêtre spectrale des radio-fréquences.
Une oscillation  électromagnétique (onde lumineuse qui suit souvent l'opérateur d'alembertien en champ lointain ou les équations dite de Maxwell en champ proche)

pour les plus courageux:
http://prl.aps.org/abstract/PRL/v74/i4/p526_1
Generalized Field Propagator for Electromagnetic Scattering and Light Confinement
Olivier J. F. Martin,Christian Girard,Alain Dereux, PRL 1995.

 EN champ lointain, solution exacte  e^(i2πt/T) avec T période temporelle; le Hertz est un nombre de cycle_E-B/s et est trop souvent réduit à l'inverse d'une seconde:
  -400MHz=400 millions de cycleE-B/s
  -la période temporelle du cycle_E-B est ici de : T=2.5ns/(cycle_E-B). 

Les plus gros IRM tendent vers le 1GHz (celui de Floride : 900MHz) soit 1ns. 
Le record chez l'animal in vivo serait en Floride 
http://www.magnet.fsu.edu/mediacenter/slideshows/strongestmri/index.html
900MHz (21.1 teslas).

Vitesse des ondes electromagnétiques =0.3m/ns 
donc  à 400MHz la longueur d'onde  (nommée lambda) est de 7.5cm.
et lambda/2π=2cm.

Sur le Varian-Agilent 9.4Teslas, les bobines de gradient (38Kg; SG RAD 156/100/HD/S) sont à 2mT/m/A donc avec 100A (max 200A, 300V et quelques dizaines de ms  (max 50ms)),
on a donc 2mT/cm/(100A)
Sur 2cm le champ de perturbation reste de 4mT donc assez faible mais il est en résonance et va faire une induire une autre direction de précession. à 400MHz, 1ms correspond à 400 000 oscillations en résonance comme une balancoire.

ON A FINI avec les BOSONS (et le champ magnétique statique).
-------------------
On commence par la matière: le noyau le plus "simple"= le proton.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Proton

Toutes les applications RMN, IRM... sont liées aux propriétés magnétiques des noyaux atomiques impairs. La physique classique, celle de Newton et de Maxwell, est incapable de rendre compte de ces propriétés.

L'expérience de résonance magnétique est fondée sur la MESURE de l'AIMANTATION d'un système MACROSCOPIQUE contenant N spins où N est d'un ordre de grandeur comparable au nombre d'Avogadro: NA = 6,02214129(27) × 1023 mol−1
Quelques grammes comportent 10^23 noyaux!

La description quantique d'un seul spin I "isolé" se fait via une fonction d'onde dans une espace de dimension 2I+1 (si I=1/2 alors dimension 2). La description des N spins correspond à un espace de dimension (2I+1)^N.

En outre on néglige les interactions noyau-électrons. La polarisation des couches électroniques par le champ magnétique statique ainsi que la précession propre des électrons induisent à l'emplacement du noyau, un petit champ supplémentaire inhomogène. La fréquence de résonance est déplacée d'une petite quantité que l'on applelle le déplacement chimique car lié à l'environnement des électrons. Et ainsi de suite avec les intéractions à plus grande portée qui permettent de trouver des grosses molécules repliées.

Dans le vivant et la matière commune l'atome le plus simple c'est l'hydrogène.
Dans la croûte terrestre, l'hydrogène ne représente que 0.22 % des atomes, loin derrière l'oxygène (47 %) et le silicium (27 %) [hydrogène-wikipedia].
L'hydrogène représente 63 % des atomes du corps humain.
Le vivant fonctionne au proton (théorie de Mitchell; mitochondrie...) et est très lié à l'eau H2O qui elle-même est un milieu très complexe même en solution liquide à pression/température ordinaire, où il compte 2atomes sur 3 mais en gramme il est petit en %.

Un noyau atomique a des propriétés et il est pensé comme constitué de protons et de neutrons, à l’exception de ce noyau de l’atome d’hydrogène, constitué d’un unique proton. Un noyau posséde une masse, une charge électrique, un moment cinétique, un volume... Après les champs et autres concepts, on les construits à partir des données macroscopiques du XIXième de Faraday. ce sont des correspondances à la Baudelaire. Le noyau existe des charges bougent mais ces grandeurs sont des "concepts" qui conduisent à des "quantities" mesurables.
La méthode de Galilé est que l'on va restreindre cet être atomique à un nombre limité de grandeur suffisant pour le problème considéré.
On note L→ le moment cinétique (flèche notation vecteur, au dessus normalement).
Le moment magnétique est symbolisé en M→.
Ces 2 grandeurs physiques "caractérisent" un mouvement de rotation propre sur elle-mêmes. Les noyaux tournent sur eux-mêmes ou « spinnent » (de l’anglais : to spin).
Une "sphère-nucléonique" pseudo-homogène tournant sur elle-même possède des propriétés quantiques et l'on passe à des visions classiques homogèneisées par exemple un moment cinétique propre, grandeur vectorielle dont les caractéristiques sont :
– sa direction, identique à celle de l’axe de rotation,
– son sens, défini de façon conventionnelle par le sens de déplacement d’un tire-bouchon ordinaire
                  qui serait solidaire de la sphère.,
– sa norme, proportionnelle à la fréquence de rotation.

MAGNETISME NUCLEAIRE

Magnétisme nucléaire pour les dummies

Pour les hyperDummies, une particule chargée qui tourne sur elle-même induit un MOMENT MAGNÉTIQUE (équivalent à un champ magnétique de très faible intensité).
Ce moment magnétique est représenté par un vecteur d’aimantation.
http://irm-francophone.info/htm/mag_nuc.htm

Un proton dans un champ magnétique peut être considéré comme un petit dipôle caractérisé par un vecteur d'aimantation  µo (représentant le moment bipolaire). le pb multi-échelle: pour un ensemble de protons, c-a-d pour un tissu donné on parle de vecteur d'aimantation macroscopique Mo tels que:
  Mo =Σµo
(le vecteur Mo est égal à la somme de tous les petits vecteurs µo).
Le pb est réduit d'une société à une simple somme d'individu.

Les protons , de même que les neutrons, ont un vecteur d’aimantation non nul (lié à la disposition des quarks). Dans le noyau, les nucléons (un peu à l’image des électrons autour du noyau) sont répartis en couches, de manière à ce que les neutrons d’une part, et les protons de l’autre, s’apparient deux à deux. Cette association en duo annule ainsi leurs moments magnétiques afin de maintenir une cohésion énergétique au sein du noyau. Donc, au final, nous pouvons déduire que seuls les atomes à nombre de nucléons IMPAIRES auront un moment magnétique effectif ou intrinsèque ou élémentaire.
Il existe plusieurs atomes ayant cette capacité, mais seulement quelques uns ont un intérêt biologique.

Le noyau d’hydrogène n’est composé que d’un seul proton. On peut en conclure d’ores et déjà, que cet atome dispose d’un moment magnétique élémentaire protonique élevé et il donne lieu à un phénomène de résonance très net.
 
Conclusion : nous pouvons donc assimiler le Proton (ou atome d’hydrogène) à un petit aimant microscopique comme première approche?

Magnétisme nucléaire proche de la réalité macroscopique?



est une vision fausse...


La mécanique classique n'impoe pas à L→ à posséder des valeurs particulières ni pour
sa norme L ni pour la valeur algébrique L(u→) qui est sa projection sur un axe quelconque de
vecteur directeur u→.
On constate que la réalité nous initie à des choses "bizarres": le moment cinétique des noyaux atomiques, au contraire, possède une norme qui ne dépend que de la nature du noyau considéré et L(u→) ne peut prendre qu’un nombre limité de valeurs. "C'est une toupie à engrenage qui s'inverse donc pas une toupie".
La valeur de L se calcule à partir d’un nombre entier ou demi-entier I appelé nombre de spin (ou spin). Les valeurs possibles de L(u→)  se déduisent du nombre mI vérifiant:

L(u→)  = mI  

http://fr.wikipedia.org/wiki/Constante_de_Planck_r%C3%A9duite

Avant d'en venir à la résonance, il faut comprendre que cette CONSTANTE intervient aussi pour les échanges d'énergie et le temps:
This relation between the energy and frequency is called the Planck relation:
E = h\nu \,.
Since the frequency \nuwavelength λ, and speed of light c are related by λν = c, the Planck relation for a photon can also be expressed as
E = \frac{hc}{\lambda}.\,
The above equation leads to another relationship involving the Planck constant. Given p for the linear momentum of a particle, the de Broglie wavelength λ of the particle is given by
\lambda = \frac{h}{p}.
In applications where frequency is expressed in terms of radians per second ("angular frequency") instead of cycles per second, it is often useful to absorb a factor of 2π into the Planck constant. The resulting constant is called the reduced Planck constant or Dirac constant. It is equal to the Planck constant divided by 2π, and is denoted ħ ("h-bar"):
\hbar = \frac{h}{2 \pi}.
The energy of a photon with angular frequency ω, where ω = 2πν, is given by
E = \hbar \omega.
The reduced Planck constant is the quantum of angular momentum in quantum mechanics.
C'est LA RELATION entre une énergie d'interaction électromagnétique et le moment angulaire avec les bonnes grandeurs.
Il est très connu que la solution exacte de l'opérateur D'Alembertien (champ lointain): 
E e-i2πt/T  (w=pulsation=2π/T et T période).
h_barre est une {joule*temps} comme grandeur. 


La rotation interne des noyaux atomiques n’est pas mise en évidence de façon directe mais
elle est pensée comme la cause de leur moment magnétique M, grandeur vectorielle dont l’existence
est révélée par l’interaction du noyau avec un champ magnétique, comme indiqué ci-après. 

---------------Remarque

La résonance

Définition : la RÉSONANCE est le transfert d’énergie entre deux systèmes oscillant à la même fréquence

--------------
Modélisation par équations de Bloch:

Le meilleur site pour l'éducation MRI et ces équations serait:
 http://drcmr.dk/Education
http://drcmr.dk/bloch

----------------contrastes
http://irm-francophone.info/htm/contrast.htm

------------------------------------------------------------------------------------------
Deux champs vectoriels apparentés portent le nom de champ magnétique, et sont notés  B (qui s'exprime en tesla) et H (qui s'exprime en ampère par mètre). Si les normes internationales de terminologie prescrivent de réserver normalement l’appellation de « champ magnétique » ou d'« intensité de champ magnétique » au seul champ vectoriel .

On peut remarquer d'abord que ces deux champs s'expriment dans des unités différentes :
B s'exprime en tesla (T) ;
H s'exprime en ampères par mètre (A/m), tout comme M.
Cette différence traduit le fait que B est défini par ses effets (force de Laplace) alors que H est défini par la façon de le créer avec des courants (∇×H = j).
Dans le vide, on a M = 0, et donc :
B=µ0 H
On peut alors interpréter la multiplication par μ0 comme un simple changement d'unités et considérer que les deux champs sont identiques. L'ambigüité qui découle du fait que l'un comme l'autre peut être appelé champ magnétique est alors sans conséquence. En pratique, beaucoup de matériaux, dont l'air, sont très faiblement magnétiques (M ≪ H) et l'équation ci-dessus reste une très bonne approximation.
Cependant, dans les matériaux ferromagnétiques, notamment les aimants, l'aimantation ne peut être négligée. Il est important alors de distinguer les champs B et H à l'intérieur du matériau, bien qu'ils restent identiques à l'extérieur. Dans le cas d'un aimant barreau par exemple, les deux champs sont globalement orientés du pôle nord vers le pôle sud à l'extérieur de l'aimant. Cependant, à l'intérieur de celui-ci le champ H est globalement orienté du nord vers le sud (opposé à M, d'où le nom de champ démagnétisant) alors que B va du sud vers le nord.
On peut remarquer que les lignes du champ B se bouclent sur elles-mêmes, ce qui est une conséquence de ∇⋅B = 0, alors que les lignes de H ont toutes comme point de départ le pôle nord et comme point d'arrivée le pôle sud.
---------------
Rem:
Cette lettre "B", empruntée à James Clerk Maxwell, vient de ses notations : il décrivait les trois composantes du champ magnétique indépendamment, par les lettres B, C, D. Les composantes du champ électrique étant, dans les notations de Maxwell les lettres E, F, G.

-----------------

Les différentes sources de champ magnétique sont les  le courant électrique (c'est-à-dire le déplacement d'ensemble de charges électriques), ainsi que la variation temporelle d'un champ électrique (induction magnétique) et les aimants permanents. 
La présence du champ magnétique se traduit par l'existence d'une force agissant sur les charges électriques en mouvement (dite force de Lorentz) et par divers effets affectant certains matériaux (paramagnétisme, diamagnétisme ou ferromagnétisme selon les cas). 
La grandeur qui détermine l'interaction entre un matériau et un champ magnétique est la susceptibilité magnétique.
----------------
En physique classique, les champs magnétiques sont issus de courants électriques. Au niveau microscopique, un électron en « orbite » autour d'un noyau atomique peut être vu comme une minuscule boucle de courant, générant un faible champ magnétique et se comportant comme un dipôle magnétique. Selon les propriétés des matériaux, ces structures magnétiques microscopiques vont donner lieu à essentiellement trois types de phénomènes :
Dans certains cas, les champs produits par des électrons d'atomes voisins présentent une certaine tendance à s'aligner les uns par rapport aux autres, un champ magnétique macroscopique, c'est-à-dire une aimantation spontanée, est susceptible d'apparaître. C'est le phénomène de ferromagnétisme, expliquant l'existence d'aimants permanents. Il est possible de détruire le champ magnétique d'un aimant en le chauffant au-delà d'une certaine température. L'agitation thermique générée par le chauffage brise les interactions entre atomes proches qui étaient responsables de l'alignement des champs magnétiques atomiques. En pratique, le phénomène de ferromagnétisme disparaît au-delà d'une certaine température appelée température de Curie. Elle est de 770 °C pour le fer.
En l'absence de ferromagnétisme, ou à une température trop élevée pour que celui-ci apparaisse, la présence d'un champ magnétique externe peut amener les champs microscopiques à s'aligner dans le sens du champ. Ce phénomène est appelé paramagnétisme. La transition entre l'état ferromagnétique et l'état paramagnétique se fait par l'intermédiaire d'une transition de phase dite de second ordre (c'est-à-dire que l'aimantation tend continûment vers 0 à mesure que la température approche la température de Curie, mais que sa dérivée par rapport à la température diverge à la transition). Le premier modèle mathématique permettant de reproduire un tel comportement s'appelle le modèle d'Ising, dont la résolution, considérée comme un tour de force mathématique, a été effectuée par le prix Nobel de chimie Lars Onsager en 1944.
À l'inverse, certains matériaux tendent à réagir en alignant leurs champs magnétiques microscopiques de façon antiparallèle avec le champ, c'est-à-dire s'efforçant de diminuer le champ magnétique imposé de l'extérieur. Un tel phénomène est appelé diamagnétisme.

--------------------------

sous 9.4teslas; la matière change. comment?
on a pas des protons mais de l'eau , eau libre et eau liée.

La susceptibilité magnétique (notée Chim) est la faculté d'un matériau à s'aimanter sous l'action d'une excitation magnétique.
La réaction est de deux types :
-aimantation du matériau
-s'accompagnant de l'apparition d'une force mécanique.

Caractérisation macroscopique
L'aimantation est proportionnelle à l'excitation magnétique appliquée : le coefficient de proportionnalité, noté , définit la susceptibilité magnétique du milieu ou matériau considéré.

M=ChiH

avec  M l'aimantation en ampère par mètre (A/m), Chim la susceptibilité magnétique (sans dimension) et H l'excitation magnétique appliquée aussi en ampère par mètre (A/m).
Lorsque  est positif, on dit que le corps dans lequel apparaît l'aimantation est paramagnétique.
Lorsque  est nul, on a du vide.
Lorsque  est négatif, le corps est dit diamagnétique.

À cette catégorisation se superpose une seconde classification, avec notamment le ferromagnétisme (qui caractérise les corps qui conservent leur aimantation en l'absence d'excitation, tels que le fer, le cobalt ou le nickel; paramagnétisme très intense et rémanent).

pour l'eau :   Chim= -1.2 10^-5, (le fer à 774°C   =200).

-------------------------

magnétique macroscopique mesurable (Figure 1). Un dipôle magnétique placé dans un champ magnétique B s’oriente sous l’action du champ (cas de la boussole). En présence d’un champ magnétique statique B0, les moments magnétiques de spin des protons vont s’orienter selon 2 directions correspondant à 2 niveaux d’énergie (et vont être animés d'un mouvement de précession). Ils s’orientent de manière parallèle au champ (dans le même sens, niveau d'énergie le plus stable), ou de manière antiparallèle (dans le sens opposé, niveau d'énergie le moins stable).

La population de moments magnétiques de spin orientés parallèlement (sur le niveau d’énergie le plus stable) étant légèrement en plus grand nombre, on obtient une résultante M0 (somme de tous les moments magnétiques) non nul et dans le sens de B0

ON A UNE AIMANTATION MACROSCOPIQUE mais très faible!
--------------------------







Monday, July 8, 2013

groupe Dangote va investir 3,5 milliards $ dans la construction de la plus grande usine d’engrais au Nigeria

Agence Ecofin - Le ministre nigérian de l'Agriculture Akinwumi Adesina a annoncé, le 1er juin 2013, que le groupe Dangote va investir 3,5 milliards $ dans la construction de la plus grande usine d’engrais au Nigeria.

S’exprimant lors de la 53e (AGA) de l'Association nigériane des Chambres de Commerce, d'Industrie, des Mines et de l'Agriculture tenue à  Kano (Nord) , M. Adesina a indiqué que le programme de transformation agricole (Agricultural Transformation Agenda/ ATA) lancé par le gouvernement fédéral nigérian vient de recevoir le soutien de certains investisseurs locaux et étrangers qui ont manifesté leur intérêt pour la construction d’usines d'engrais destinées à augmenter  la production agricole et  à atteindre la sécurité alimentaire, qui est le principal objectif du programme ATA.

Le ministre a également fait savoir que l’entreprise indonésienne Indorama a  annoncé la construction d’une usine d’engrais au Nigeria pour un investissement de 2,5 milliards durant le Forum économique mondial tenu récemment en Afrique du Sud et durant lequel le Nigeria a présenté son potentiel agricole aux des investisseurs internationaux .

Selon lui, d’autres groupes étrangers comme  Syngenta, Monsanto Company et Dupont ont aussi manifesté leur intérêt pour le lancement d’usines d’engrais chimiques dans le pays.
Le groupe Dangote avait annoncé, en mars dernier, la construction d’une importante usine d'engrais pour un investissement global de 1,9 milliard de dollars dans l’État nigérian d'Edo.

Selon un communiqué publié par le groupe, l’usine doit avoir une capacité de production quotidienne de 2200 tonnes d'ammoniac et 7700 tonnes d'urée granulée.


REF: http://www.agenceecofin.com/industrie/0206-11380-nigeria-le-groupe-dangote-va-investir-3-5-milliards-dans-la-construction-d-une-usine-d-engrais
---------

Sunday, January 20, 2013

polémique au CNRS INIST et confusions dans le monde de l'édition scientifique

Depuis le 1er octobre, une polémique enfle chez les chercheurs. Elle connaît une ampleur inédite depuis la gueulante poussée par l’enseignant-chercheur Olivier Ertzscheid, relayée par Rue89.
L’« immense scandale » dénoncé concerne les pratiques d’un département du CNRS : l’Institut de l’information scientifique et technique (Inist), dont la mission est de « faciliter l’accès » aux résultats de la recherche.

Les grandes lignes de la polémique

Si l’accès est facilité, il n’est pas gratuit. L’Inist commercialise « un catalogue enrichi de 52 millions de notices » : articles de recherche, rapports, thèses, comptes-rendus de colloques, actes de congrès dans toutes les disciplines de la recherche. Il a répondu en 2011 à près de 200 000 commandes, pour des documents tirés de 4 500 revues.
Problèmes :
  • l’Inist commercialise des copies d’articles sans l’autorisation de leurs auteurs et sans même les avertir ;
  • aucun droit d’auteur ne leur est reversé ;
  • beaucoup d’articles vendus sont déjà disponibles gratuitement sur Internet, sur des plateformes en « open access ».
Or, comme de nombreux chercheurs, Olivier Ertzscheid milite pour que ses productions soient disponibles gratuitement sur son blog ou sur des plateformes d’archives ouvertes. Il insiste pour que ses contrats d’édition comportent « une clause permettant de déposer une version numérique dans des sites d’archives ouvertes, sans aucun délai d’embargo ».
L’archiviste paléographe et conservateur des bibliothèques Rémi Mathis rappelle sur son blog à quel point, dans le contexte de crise actuelle de l’édition scientifique, il est important « que les résultats de la recherche scientifique soient librement consultables par tous ».
D’autant que les prix des copies d’articles vendues par l’Inist (via son service de documentation Refdoc) sont exorbitants : Olivier Ertzscheid donne l’exemple de trois de ses articles, vendus chacun à 47,64 euros (avec dix jours d’attente) alors que ces mêmes articles sont disponibles gratuitement sur la Toile...
Comble du paradoxe, le CNRS promeut l’open access sur au moins deux de ses autres plateformes : Revues.org et HAL. Elles donnent accès, gratuitement, à des articles vendus sur Refdoc.

Le CNRS face à la justice

Les pratiques de l’Inist-CNRS ont déjà été condamnées. En 2010, un docteur en sciences politiques et juriste attaque l’Inist pour contrefaçon du droit d’auteur et a obtenu gain de cause. Le CNRS est condamné en première instance, puis en appel l’année suivante.
Avec le CNRS, le Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC) est aussi condamné. Agréée par le ministère de la Culture, cette société gère les droits de copie des textes vendus sur Refdoc.

« L’Inist ment délibérément aux chercheurs »

Sur son blog, Rémi Mathis raconte son dernier échange avec l’Inist, lorsqu’il découvre deux de ses articles, « vendus entre 31 et 124,38 euros » selon la durée d’attente :
« Bien évidemment, je n’ai pas été payé pour ces articles. J’adresse alors un courrier à l’Inist pointant cette anormalité et demandant quelle était la base légale de cette vente, étant donnée la condamnation de 2011. On m’envoie l’argumentation pré-procès. Je réponds que je connais cette argumentation mais que nous savons tous deux qu’elle n’est pas juridiquement valide. Pas de réponse.
C’est-à-dire que l’Inist, pour protéger un fonctionnement illégal, s’est mis à délibérément mentir aux chercheurs qui se renseignent auprès d’eux. Quand la tromperie et le mensonge s’ajoutent à la contrefaçon, cela devient très grave. »

Le CFC et le CNRS se renvoient la balle

Sur le fait que le CNRS commercialise les articles sans le consentement de leurs auteurs, « on est dans les clous », répond un porte-parole de Cyrille Macquart, directeur général de l’Inist-CNRS, contacté par Rue89 :
« Nous avons signé un contrat avec le CFC, une agence de l’Etat et qui nous donne les autorisations nécessaires. Et c’est au CFC de vérifier auprès des éditeurs qu’ils ont bien les autorisations. Mais nous, nous sommes en contrat, nous sommes couverts. »
Il ajoute :
« Les documents vendus et publiés dans des revues et les documents déposés dans des archives ouvertes sont rarement les mêmes versions : nos utilisateurs et nos clients veulent des publications “in fine”, validées et révisées par les pairs. Ça n’est pas le même document. Nous aussi, nous prônons l’open access. »

C’est pas moi, c’est l’autre

Sur la forme, il rappelle que le procès mettant en cause la politique de l’Inist et du CFC a été renvoyé en cassation : « Attendons le jugement. » Qui s’est pourvu en cassation ? Le CFC, affirme l’Inist-CNRS.
« Désolé de contredire l’Inist-CNRS », rétorque le CFC. « Le CNRS fait bien partie du pourvoi. »
Après vérification auprès de la Cour de cassation, c’est bien l’Inist-CNRS, rejoint par le CFC qui a déclenché la procédure de pourvoi.
Le cafouillage peut faire sourire mais il résume assez bien l’habile jeu de ping-pong auquel se livrent à présent CNRS et CFC, face à la colère des chercheurs.
En termes très choisis, le CNRS « conseille de s’adresser au CFC » pour tout ce qui concerne les autorisations des auteurs et le reversement des droits d’auteur dont le CFC a la charge. Côté CFC, le directeur général adjoint, Philippe Masseron, réagit aux prix de ventes exorbitants des articles, dénoncés par les chercheurs :
« La politique commerciale mise en œuvre par l’Inist-CNRS est le problème du CNRS. Il ne s’agit pas de leur renvoyer la balle, mais en l’occurrence, c’est d’abord leur problème »

Une mobilisation des chercheurs inédites

Ces temps-ci, la colère des chercheurs prend une dimension inédite. Sur Twitter, elle se décline sous le hashtag (mot-clé) #inistgate.
Le député UMP Lionel Tardy, par ailleurs grand utilisateur de Twitter, vient de formuler une question à l’Assemblée nationale à paraître au Bulletin officiel, dans laquelle il interpelle la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur le sujet.
Une pétition est ouverte depuis le 15 octobre par le collectif SavoirCom1, et recueille environ 300 signataires – profs, maîtres de conférence, bibliothécaires, conservateurs – autour de la défense d’« une science ouverte au-delà du cercle académique » et de l’open acces.
Les signataires qui rejoignent « le collectif des auteurs en colère » demandent le retrait de leurs documents du site Refdoc.
L’Association des bibliothécaires de France et ses 3 000 adhérents viennent aussi de demander à l’Inist de cesser la commercialisation de Bibliothèque(s) et Bulletin d’informations, des revues normalement gratuites... mais vendues sur Refdoc.
« A chaque fois qu’on nous demande de déréférencer, on déréférence. Il n’y a aucun souci », rassure l’Inist.

Que dit le CNRS ?

Le service com’ du CNRS a répondu tardivement aux critiques, via un lapidaire tweet de sa directrice de la communication, Brigitte Perucca.
L’Inist-CNRS annonce la publication imminente d’un « document » en réponse à la colère des chercheurs.
La perte de son procès aurait de lourdes conséquences pour l’Inist-CNRS. Son image serait sévèrement amochée et le Redfoc n’y survivrait pas.

« Le CNRS est un pignouf »

En attendant, hors champ universitaire, des auteurs se réveillent et s’aperçoivent qu’ils sont concernés par l’affaire, tel François Bon, qui réagit sur son blog :
« Enorme surprise donc à découvrir que le CNRS commercialisait sans nulle autorisation deux textes miens au moins, même sous la forme caricaturale (50 euros pour vous faire délivrer ces cinq pages par porteur !) d’un article en hommage à Bernard Noël paru il y a dix ans au moins dans la revue Europe. »
Le même article étant disponible sur le site Remue.net. Il s’associe à la protestation lancée par Olivier Ertzscheid et conclut :
« Je déclare donc que le CNRS est un pignouf. »

REF: http://www.rue89.com/rue89-culture/2012/10/18/le-cnrs-pignouf-qui-pille-les-chercheurs-236285?sort_by=thread&sort_order=ASC&items_per_page=50&page=1


en ce 20 janvier, il y a 100commentaires souvent affligeants vis-à-vis des connaissances dans le sciences de la la documentation

Tuesday, January 8, 2013

Michel JOUVET et le sommeil/éveil


Michel Jouvet est né le 16 novembre 1925 à Lons-le-Saunier (Jura).

Il a mené ses études secondaires au lycée Rouget de Lisle à Lons-le-Saunier et supérieures à la faculté de médecine de Lyon.
  • Interne des hôpitaux de Lyon (1951).
  • Séjour au Veteran’s Hospital de Long Beach, californie (1954-1955) où il travaille avec des équipes de neurophysiologistes.
  • Docteur en médecine (1956).
  • Chargé de recherche au CNRS (1958), travaux dans le laboratoire de physiologie de l’hôpital neurologique de Lyon.
  • Professeur agrégé de médecine expérimentale et biologiste des hôpitaux (1961). Professeur de médecine expérimentale à la faculté de médecine, université Claude-Bernard de Lyon, et chef du département de neurophysiologie fonctionnelle (1968).
  • Directeur de l’unité de recherche Inserm 52 « Neurophysiologie expérimentale et clinique » (1964-1974), intitulée ensuite « Onirologie moléculaire » (1975-1998); Directeur de l'unité de recherche associée URA 1195 du CNRS (1971).
Professeur honoraire de médecine expérimentale à l’université de Lyon depuis 1977.
Professeur émérite à l’université Claude-Bernard à Lyon encore actuellement.

Sociétés savantes – Académies
Membre de la Société de neurologie, de la Société EEG, de la Sleep Research Society, membre honoraire de l'American Physiological Society.
Membre de l’Académie des sciences - Institut de France (1977). Membre de l’Académie des arts, sciences et belles lettres de Lyon
Membre de l'Academia Europaea, membre étranger de l'Académie royale de médecine de Belgique.
Docteur Honoris Causa de l’université de Zürich (1986), du Technion, HaÏfa (1991), des universités de Liège (1992) et de Montréal (1993).
Il a été membre de comités de lecture de nombreuses revues scientifiques de haute tenue (Brain Research, Biochemical Pharmacology, International Journal of Neuroscience, etc.)

Distinctions – Prix
Prix Laborde de la Société de biologie (1961), prix Petit d'Ormoy de l'Académie des sciences (1966), prix Bing de l'Académie des sciences médicales de Suisse (1966), Intra Science Awaed, Los Angeles (1981), prix de la Fondation pour la recherche médicale (1983), médaille d'or Morgani, université de Padoue (1988), médaille d’or du CNRS (1989), Distinguished Scientist Award of The Sleep Research Society, Etats-Unis (1989), prix mondial Simone et Cino del Duca (1991), prix recherche et médecine de l’Institut des sciences de la santé (1991), Prix Blaise Pascal (1991), prix Maurice Pérouse de la Fondation de France (1993), prix international Fyssen (1997), prix Farell Sleep medicine, Harvard Medical School, Etats-Unis (2003).
Docteur Honoris Causa des universités de Zurich (Suisse), Haifa (lsraël), Liège (Belgique) et Montréal (Canada).
Officier de la Légion d’honneur, commandeur dans l’Ordre national du mérite, commandeur des Palmes académiques, officier de l’Ordre du mérite du Niger.
Croix du combattant volontaire 1939-1945.

Travaux scientifiques
Michel Jouvet a consacré ses recherches à l’étude des structures et des mécanismes du cycle éveil – sommeil - rêve (ou sommeil paradoxal). Il est considéré comme l'un des pionniers de l'hypnologie.
Ce neurobiologiste est à l’origine de la découverte du sommeil paradoxal. Cet état, caractérisé par une atonie musculaire totale des ondes cérébrales (activité PGO) proches de celles de l’éveil, est, selon lui, le support biologique du rêve. Il s’agirait d’un troisième état du cerveau aussi différent du sommeil que celui-ci l’est de l’éveil.
Les principaux travaux scientifiques de Michel Jouvet ont été les suivants.
En 1959, il décrit les signes électroencéphalographiques de la mort cérébrale.
La même année, découverte du sommeil paradoxal chez le chat et démonstration que cet état dépend du tronc cérébral inférieur, puisqu’il persiste dans les préparations pontiques chroniques dépourvues du télédiencéphale et de l’hypophyse.
Auteur, en 1961, de la classification du sommeil en ses différents stades, télencéphalique (sommeil lent, en raison des ondes lentes qui l'accompagent sur les tracés d'EEG) et rhombencéphalique (sommeil paradoxal, durant lequel sont enregistrés des mouvements oculaires rapides, d'où son nom en anglais de REM-sleep, REM pour rapid eye movements).
Découverte de l’évolution ontogénétique du sommeil paradoxal par la démonstration de l’existence du sommeil paradoxal chez des animaux nouveaux-nés et chez des fœtus in utero.
Description des caractéristiques de l’évolution phylogénétique du sommeil paradoxal : présence de cet état chez tous les mammifères et les oiseaux, absence du sommeil paradoxal chez les reptiles et les poissons.
Par l’étude pharmacologique de sommeil paradoxal, démonstration de la possibilité de le supprimer sélectivement sans supprimer le sommeil.
Mise en évidence par l’électrophysiologie de l’organisation des différents systèmes entrant en jeu au cours du sommeil paradoxal.
Découverte des comportements oniriques survenant au cours du sommeil paradoxal chez le chat.
Détermination du système ponto-géniculo-occipital (PGO) et de ses voies ascendantes.
Théorie sétoninergique du sommeil. Cette théorie a connu une évolution récente, la sérotonine n’étant plus considérée comme le neurotransmetteur hypogène, mais comme une neuro-hormone entraînant la synthèse d’un facteur responsable du sommeil.
Découverte de la mort cérébrale chez l’homme.

Parallèlement à l’approche expérimentale chez l’animal, Michel Jouvet n’a pas cessé de développer des recherches cliniques. Il a, en particulier, découvert les propriétés « éveillantes » d’une molécule (le modafinil), qui reste aujourd’hui la plus efficace pour traiter l'hypersomnie et la narcolepsie, deux pathologies du sommeil très invalidantes.

Sélection des principales publications
- Jouvet M. Michel F. Recherches sur l'activité électrique cérébrale au cours du sommeil CR Soc Biol (Paris) 152 : 1167-70, 1958.
- Jouvet M, Michel F, Courjon J. Sur un stade d'activité électrique cérébrale rapide au cours du sommeil physiologique. CR Soc Biol. (Paris) 153 : 1024-8, 1959.
- Jouvet M, Michel F, Courjon J. L'activité électrique du rhinencéphale au cours du sommeil chez le chat. CR Soc Biol (Paris) 153: 101-5, 1959.
- Jouvet M, Michel F. Electromyographic correlations of sleep in the chronic decorticate & mesencephalic cat. CR Soc Biol (Paris), 153 422-5, 1959.
- Jouvet M. Electro-subcorticographic diagnosis of death of the central nervous system during various types of coma. Electroencephalogr Clin Neurophysiol 11: 805-6, 1959.
- Jouvet M, Mounier D. Effect of lesions of the pontile reticular formation on sleep in the cat. C R Seances Soc Biol Fil 154: 2301-5, 1960.
- Jouvet M. Telencephalic and rhombencephalic sleep in the cat. In: The Nature of Sleep. A Ciba Foundation Symposium, Churchill Livingstone, Londres, 1961, p.188-208.
- Jouvet M, Pellin B, Mounier D. Polygraphic study of the different phases of sleep during chronic consciousness disorders (prolonged comas). Rev Neurol (Paris) 105: 181-6, 1961.
- Jouvet M. Research on the neural structures and responsible mechanisms in different phases of physiological sleep. Arch Ital Biol 100 : 125-206, 1962.
- Jouvet M, Vimont P, Delorme F. Elective suppression of paradoxal sleep in the cat by monoamine oxidase inhibitors. C R Seances Soc Biol Fil 159: 1595-9, 1965.
- Jouvet M. Etude de la dualité des états de sommeil et des mécanismes de la phase paradoxale. In : Aspects anatomo-fonctionnels de la physiologie du sommeil. Symposium du CNRS, Lyon, 1965.
- Jouvet M. The paradoxical phase of sleep. Int J Neurol 5: 131-50, 1965.
- Jouvet M. Biogenic amines and the states of sleep. Science 163 (862): 32-41, 1969.
- Valatx JL, Bugat R, Jouvet M. Genetic studies of sleep in mice. Nature 238: 226-7, 1972.
- Jones BE, Bobillier P, Pin C, Jouvet M. The effect of lesions of catecholamine-containing neurons upon monoamine content of the brain and EEG and behavioral waking in the cat. Brain Res 58: 157-77, 1973.
- Sastre JP, Jouvet M. Oneiric behavior in cats. Physiol Behav 22: 979-89, 1979.
- Gonon F, Buda M, Cespuglio R, Jouvet M, Pujol JF. In vivo electrochemical detection of catechols in the neostriatum of anaesthetized rats: dopamine or DOPAC? Nature 286:902-4, 1980.
- Sallanon M, Janin M, Buda C, Jouvet M. Serotoninergic mechanisms and sleep rebound. Brain Res 268: 95-104, 1983.
- Jouvet M. Epistemology of hypnology. Arch Int Physiol Biochim 94: C77-83, 1986.
- Jouvet M. Paradoxical sleep: is it the guardian of psychological individualism. Can J Psychol 45: 148-68, 1991.
- Jouvet M. Phylogeny of sleep stages. Acta Psychiatr Belg 94:256-67, 1994.
- Jouvet M. Sleep and serotonin: an unfinished story. Neuropsychopharmacology 21(2 Suppl): 24S-27S, 1999.
- Jouvet M. How sleep was dissociated into two states: telencephalic and rhombencephalic
sleep? Arch Ital Biol 142: 317-26, 2004.

Ouvrages de synthèse et de culture scientifique
- Neurophysiologie des états de sommeil. CNRS, Paris, 1965.
- La Natura del Sogno. Theoria, Roma, 1991.
- Le sommeil et le rêve. Odile Jacob, Paris, 1992, 1998, 2000, 2006 .
- Le château des songes. Odile Jacob, Paris, 1992, 2006.
- Le grenier des rêves, avec Monique Gessain. Odile Jacob, Paris, 1997.
- Pourquoi rêvons-nous, pourquoi dormons-nous ? Où, quand, comment ? Odile Jacob, Paris, 2000.
- Le voleur de songes. Odile Jacob, Paris 2004.

--------------
Ref: http://www.vjf.cnrs.fr/histrecmed/entretiens/jouvet/jouvet-bio.html

Monday, December 24, 2012

Un témoigage d'un de mes fils, philosophe à l'université Lyon3 sur NRJ12 : émission "Tellement vrai" N°2 Sexe: Abstinence ou addiction?



NRJ12
présentation de l'épisode :
http://www.nrj12.fr/programmes-4207/programmetv/episode/11569-sexe-abstinence-ou-addiction-.html

Un  épisode complet d'1h30' de "Tellement vrai" N°2 Sexe: Abstinence ou addiction?
http://youtu.be/5xxYdREtw_w
34 000 vues @dec 2012

1h13''12 démarage sur "groupe prière jeune" tous les jeudi à la "Grande Eglise" de St-Etienne
Etienne  parle de 1h13'40 à 1h13'57
puis de 13h14 11'' à 1h14'35''


Tuesday, August 21, 2012

comparaison: Hybrid essence-rechargeable, Hybrid diesel (non rechargeable), 100% électrique; faut-il choisir et acheter une prius plug-in rechargeable ?

Introduction:

il faut comprendre un peu de physique:
on a trois types d'énergie:
1/énergie d'accélération par exemple pour passer de 0km/h à 90km/h (25m/s) pour une masse de m=1500kg correspond à (1/2*m*(25)^2)=468 750joules

1joule est une petite unité : 1kcal=4.18kJ est l'énergie nécessaire pour faire passer 1kg d'eau (bouteille d'eau d'1litre) de 15°C à 16°C.

Remarque: c'est non-linéaire: ca dépend du carré de la vitesse.
Si on ne va qu'à 45km/h alors seulement 117 187 joules soit 4 fois moindre!

2/énergie pour monter d'une hauteur de h=50mètres:  m*g*h avec la pesanteur g=9.8m/s^2
soit 50 * 9.8 * 1500 = 735 000joules

3/énergie pour combattre les frottements avec des pneus energy saver et coeff de pénétration dans l'air de la prius (0.25): ca dépend en gros de la vitesse au carré (pour les bateaux dans l'eau dépend de la vitesse au cube et aussi en proportion de sa surface immergée, laquelle varie à peu près comme la puissance 2/3 du volume immergé)...

Habituellement plutôt que de parler en joule, on parle en litre d'essence et aussi en conso moyenne en  litre/100km.

8 l/100km
un plein=80litres (par exemple citroen C8)=100euros (diesel; 1.25€/l @début aout2012; sans doute 2.5€/litre en décembre du fait de l'iraq/lybie... et aussi conso qui augmente dans les brics)
donc 10000euros/(100000km_typique) soit le prix d'une voiture citadine type C1.
ou 20000euros/(100000km_typique) soit le prix d'une berline type Auris.

Conclusion rapide:
Si 25km/jour*5jours alors 125km/semaine*4semaines-->1000km/(2mois); choisir une tout électrique.
Si des trajets longs quelquefois (en limite d'autonomie 150km pour la C-Zero ou 250km avec la bluecar de Bolloré) alors la Prius plug-in est le mieux.
Actuellement l'autonomie théorique est de 210km mais est plutôt de l'ordre de 150km en cycle urbain.

La C-Zero en location 24mois à 99€ ou 149€/mois a été un excellent choix pour les 4000 bénéficiaires (les 199€/mois ne seront pas livrés du fait de la quasi faillite de PSA).

Ici aussi on ne parle pas en joules mais en kiloWatt*heure (kWh) qui sont en fait des joules:
Watt est une unité de puissance (joule/seconde)
1kWh=3 600 000 joules.

La batterie d'une prius non plug-in ou d'une auris est de 1.2kWh (en nickel metal hydrure)
celle d'une prius plug-in de 4.5kWh ( en ion lithium bcp plus chère mais plus compacte mais plus limitée sur la fenêtre de température),
pour les toutes-électriques:
celle d'une C-0 de 16kWh
celle d'une zoé de 22kWh.

Une hybride n'est pas une électrique. Le ou les moteurs électriques n'y sont là que pour arriver à une rendement 2 fois supérieur à un moteur essence thermique seul (qui eux sont aussi un peu électriques car ils ont un démarreur et batterie électrique; c'est juste de l'aide au démarrage).

De plus la prius ou l'auris sont bridées pour ne pas décharger trop la batterie ainsi seule 400Wh soit 1/3 des 1.2kWh sont permis en tout électrique (les fameux 2.5km).
Normalement on peut faire 10km avec 1.2kWh.

---------
Pb principal pour les toutes électriques: manque de développement au niveau des infrastructures de recharges en France:
http://fr.chargemap.com/
exemple d'une ville: http://fr.chargemap.com/ville/lyon/
mais leclerc et auchan viennent de publier le fait que 150 hypermarchés auront qq prises rapides gratuites... wait and see.

Les prises de recharge sont un véritable casse-tête pour les utilisateurs de voitures électriques. À l’occasion du salon EVS26, une nouvelle norme a été présentée : le Combined Charging System.

Quel coût en énergie?
Avec 135Wh/(km_typique) soit 1.35 MWh/(10000km) en tarif EDF @aout 2012:
 l’Option Base:
Puissance souscrite (kVA)Réglage disjoncteur (A)Abonnement annuel TTC (euros)Prix du kWh TTC (euros)
3 15 65,64 0,1199
6 30 78,25 0,1206
9 45 91,25 0,1229
12 60 144,37 0,1229
l’Option Heures Pleines / Heures Creuses
Puissance souscrite (kVA)Réglage disjoncteur (A)Abonnement annuel TTC (euros)Heures Pleines TTC pour 1 kWh (euros)Heures Creuses TTC pour 1 kWh (euros)
6 30 94,06 0,1330 0,0913
9 45 112,87 0,1330 0,0913
12 60 191,59 0,1330 0,0913
 0,0913*1350=123€/10000km soit 1230euros/100000km donc 10 fois chère qu'une thermique à 8l/100km moyen et 5 fois moins chère qu'un petite thermique diesel style C3 airport (4l/100km).

option tempo 
    22 jours rouges du 1er novembre au 31 mars du lundi au vendredi (les samedis, dimanches et jours fériés ne sont jamais rouges et il ne peut pas y avoir plus de 5 jours rouges consécutifs),
    43 jours blancs répartis sur l'année principalement d'octobre à mai mais jamais le dimanche,
    300 jours bleus tout le reste de l'année (tous les dimanches sont bleus). 

Puissance souscrite (kVA)Abonnement annuel TTC (€)Bleu HC Bleu HPBlanc HC Blanc HP Rouge HCRouge HP
pour 1 kWh (€ TTC)
9 110,08 0,0716 0,0856 0,1021 0,1213 0,1900 0,4985
12 205,51 0,0716 0,0856 0,1021 0,1213 0,1900 0,4985
15 211,41 0,0716 0,0856 0,1021 0,1213 0,1900 0,4985
18 217,32 0,0716 0,0856 0,1021 0,1213 0,1900 0,4985
 0,0716*1350=96.7€/10000km

Il faut comprendre que le 220V alternatif n'est pas une bonne solution d'où les 8h de recharge.
Une borne standard de 3 kW permet de charger entièrement votre véhicule en environ 8h. Il est à noter que dans la vie de tous les jours votre batterie se trouvera plutôt à mi-charge : les temps de charge seront plutôt de l'ordre de 4 heures. Ce type de prise est adapté à un usage personnel de longue durée en toute sécurité qui peut permettre la charge complète à son domicile la nuit.

Vous pouvez aussi opter pour des bornes de recharge de 20 kW de type « accéléré » mais les voitures électriques disponibles aujourd'hui ne permettent pas d'utiliser ces bornes de recharge. Les nouveaux modèles de véhicules électriques comme la Zoe de Renault http://fr.wikipedia.org/wiki/Renault_Zo%C3%A9 sont compatibles avec ces bornes de recharge de type « accéléré ». Il vous faudra alors seulement 2h pour effectuer le chargement de la batterie à hauteur de 80 %.

pour les recharges rapides "classiques":
http://www.veoliahabitatservices.fr/particuliers/bornes-recharges-electriques/recharger-voiture-electrique/

---------------record 2012: http://www.voitureelectrique.net/tag/renault-zoe
les tests de vitesse et de résistance du véhicule sur l’anneau de vitesse ont permis d’établir un nouveau record, celui de la plus grande distance parcourue sur une citadine électrique en 24 h, à 1 618 km. Cette performance a permis à la petite française d’effacer des tablettes les 1280 km effectués par l’AX électrique du CEA Liten en octobre 2011.
 Effectuée sur une Zoé montée en série – et sans modifications –, la performance révèle au public les progrès apportés sur le propulseur électrique et les batteries des futures voitures de la marque. Les résultats du test laissent toutefois apparaître les lacunes persistantes du système de motorisation employé par la citadine. En effet, les 15 conducteurs ayant participé à l’épreuve ont dû s’arrêter à 18 reprises pour recharger les batteries du véhicule, chaque temps de charge ayant duré 30 minutes.
C’est désormais officiel, la petite citadine française, la Renault Zoé électrique, sera vendue à un prix de 13 700 euros en France, bonus  déjà déduit. Cette nouvelle gamme sera disponible sur le marché européen dès l’automne mais avec une location à 99euros des batteries ce qui est  excessif...
---------------
Le marché:
http://www.automobile-propre.com/dossiers/voitures-electriques/chiffres-vente-immatriculations-france/

Il y a environ 13 000 véhicules electriques (particuliers et utilitaires) en France. Cela signifie 13 000 tonnes de carburant économisés (j’arrondis un VE = 1000 L de carburant non consommés, je me base sur ma propre économie (17 à 20 000 km en VE au lieu d’une thermique et le français moyen fait dans les 17 000 km annuels avec son véhicule)

Face au 42 millions de tonnes de carburant consommés chaque année (tous carburants confondus) , c’est encore un peu faible pour avoir un impact significatif...

Le plan français via les bonus/malus:

http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/qui-sont-les-gagnants-du-plan-automobile_318619.html
Au premier semestre de cette année 2012, la Toyota Auris et la Toyota Prius ont été les 2 voitures les plus vendues dans l'Hexagone. Il faut donc attendre la troisième place du classement pour dénicher un véhicule français, en l'occurrence la Peugeot 3008, qui s'est écoulée à seulement 1076 exemplaires sur les six premiers mois de l'année. Avec des véhicules beaucoup plus chers que son concurrent japonais - comptez 16000 euros pour une Toyota Yaris hybride ou 18500 pour une Auris hybride millénium (la mienne achetée en juillet 2012), contre 35000 euros pour une Peugeot 3008, PSA aura du mal à inverser la tendance même avec les 10% de bonus soit 3500euros. EN fait les 2000euros de bonus plancher favorisent Toyota (voir ci-dessous)!!!

Sur les véhicules électriques, la problématique est un peu différente puisque Renault est de loin le constructeur le plus en pointe sur cette technologie. Sur le marché automobile français, la marque au losange se place juste derrière la Bluecar de Bolloré avec la Zoé Kangoo et la Nissan Leaf. Bolloré étant également français, il n'y a, à première vue, pas vraiment lieu à débattre. Sauf si l'on regarde où sont produits les véhicules électriques de Renault. Et c'est là que le bât blesse: seuls l'utilitaire Kangoo, produit à Maubeuge, et la future Zoé qui sera assemblée à Flins, sortiront des usines françaises. Le Renault Twizy (Espagne) ou la Fluence (Turquie), elles, sont totalement produites à l'étranger... Quid de l'emploi français ? En réponse à cette problématique, le gouvernement affirme que les constructeurs hexagonaux devront maintenir "la localisation de la production de ces véhicules en France" pour bénéficier de ces aides. Sans toutefois préciser s'ils devront rapatrier des productions déjà délocalisées.
Le ministre du redressement productif a également donné des précisions au sujet des nouveaux bonus-malus écologiques :
Le bonus écologique coûtera 490 millions d'euros "en grande partie compensé par le malus", a assuré Arnaud Montebourg lors de sa conférence de presse du 25 juillet.
Dès le 25 juillet 2012 ("effet immédiat" (sic) en fait au 1er aout 2012 ?):
pour une hybride, passage du bonus de 2000€ à 4000€ dans la limite de 10% du cout total du véhicule (59secondes à 1min 22 secondes dans le discours ci-dessus). Donc pour une auris fabriquée en grande bretagne à un cout d'achat à 18500€ (en comptant les -2000€ de toyota et -2000€ du bonus de l'état).
En fait ce bonus passe de 2 000 € à 10% du coût du véhicule avec un plafond à 4 000 € et un plancher à 2 000 €. 
À qui profitera cette mesure ? 
Pas à la Yaris pourtant fabriquée en France (à Valenciennes) puisque son bonus reste inchangé ; ce véhicule dont le coût d'achat est le plus faible sur le marché des hybrides et dont le TCO 
(Total Cost of Ownership ou coût total d'utilisation intégrant le prix d'achat et d'utilisation (coût en carburant et énergie, maintenance, entretiens, assurances…
est déjà compétitif comparé à son équivalent diesel pourrait pourtant faciliter la démocratisation du véhicule hybride.
En outre il faut comparer l'Auris à la C4 HDI 110 airdream et non à la C3 comme certains le font. La C4 HDI 110 airdream (Coffre (volume mini / maxi): 380 dm3 / 1183 dm3 ; Poids à vide / en charge: 1290 kg / 1825 kg;Consommation mixte: 4.2 L/100 km) coute 28000euros (bonus écologique de 400 €; en négociant 23000euros) soit 10000euros de plus que l'Auris hybride! Elle n'a pas la boite automatique "étrange" de l'Auris mais  une BMP6 (pour Boîte Manuelle Pilotée, le 6 dénombrant les rapports disponibles) avec un mode sport (0,4 s pour un chargement de rapport montant, contre 0,8 s normalement). La C4 a le mêm coeff de trainée (0.28) que l'Auris.

De façon contre-intuitive, l'effet de cette mesure ne sera pas nécessairement très favorable à PSA dont les véhicules hybrides présentent un écart de prix élevé (>10 000 €) avec les versions thermiques équivalentes. La réduction d'écart offerte par le bonus renforcé à 3 500 ou 4 000 € pourrait rester insuffisante pour les candidats à l'achat attentifs à la dimension économique. Pour les autres, nombreux à ce niveau de gamme, la compétitivité prix qu'améliore le bonus n'est pas le critère discriminant. Les volumes resteront donc relativement limités pour PSA. 
Il est donc peu probable que cette mesure change la structure des ventes des hybrides en dehors peut-être de la classe intermédiaire M1 comme l'Auris haut de gamme et la Prius dont les primes passent de 2 000 à respectivement 2 400 et 2 800 €.
Le véhicule 100% électrique en général (et Renault en particulier) sont les grands gagnants de ce renforcement des primes écologiques. Avec un bonus passant de 5 000 à 7 000 € (on ne sait pas encore si un plafond de 20% du prix du véhicule sera maintenu), le gouvernement donne un signal clair d'encouragement à Renault dans ses investissements sur son programme VE. La Zoé était déjà annoncée avec un TCO et une structure de TCO équivalente à celle d'un diesel avec un bonus de 5 000 € ; elle devient, avec ces 2 000 € supplémentaires, plus avantageuse que ses concurrentes à l'achat et à l'usage. 
Renault, fidèle à sa stratégie et conscient de l'importance de faire émerger le VE maintenant ou jamais, répercutera entièrement les effets de ce bonus sur son prix de vente. La barrière financière passée, ne reste sur le chemin du VE « que » les problèmes de réassurance du marché notamment au sujet des questions de capacités de recharge des batteries. Il faut saluer ici la cohérence du plan qui prévoit, au bon moment, un appui au déploiement des bornes de recharges dont la dynamique semble encore trop limitée.
Avec ces dispositifs, on pourrait ainsi assister beaucoup plus tôt que prévu à un changement de mentalité et à une acceptation d'une mobilité différente, dont on perçoit les prémices avec le succès récent et meilleur qu'attendu de Twizy malgré la laideur extrême de ce véhicule.
Autre élément de cohérence important pour le décollage du marché, la possibilité offerte aux entreprises de profiter du dispositif de super bonus. Outre les avantages environnementaux que supposent une électrification des ventes automobiles aux entreprises qui représentent désormais 45% du marché, c'est la promesse de l'émergence d'un marché hybride et électrique d'occasion qui est faite. L'existence et la possibilité d'accéder au véhicule électrifié via l'occasion est une chance supplémentaire de voir le marché décoller. En effet ce marché permettra aux classes les plus modestes d'accéder à ces propulsions alternatives en seconde main, et elle rassurera les potentiels acheteurs en neuf sur la valeur résiduelle future de leurs achats.
L'opération ministérielle est en revanche décevante pour les véhicules hybrides rechargeables (Toyota Prius Plug-in et Opel Ampera) dont les gammes de prix sont similaires aux hybrides de PSA et dont le bonus est quasi équivalent (4500 € contre 4000 €) alors que leurs émissions de CO2 sont bien plus basses (respectivement 49 et 27g/km contre 99g/km pour une 3008). 

Pour les 100% électrique: 7000€ de bonus sans limite (soit 13400€ pour la zoé).
A l'issue du Conseil des ministres et avant que les ministres Michel Sapin (Travail) et Arnaud Montebourg (Redressement productif) ne présentent le plan du gouvernement, Jean-Marc Ayrault a estimé que "le plan pour la filière automobile est ambitieux".  
Bornes de recharge électrique :

Des bornes de recharge de voitures électriques vont être installées notamment à Bordeaux, Grenoble, Rennes, Nice, Angoulême, Orléans, Strasbourg, Le Havre, dans les communautés d'agglomération d'Aix-en-Provence et de Rouen et dans le Grand Nancy. Ces communes seront aidées par des fonds du grand emprunt et de la Banque européenne d'investissement. De multiples acteurs, comme EDF, les loueurs de voitures, les copropriétés et les collectivités seront associés à ce projet. 
En revanche, il n’y aura pas de nouvelle prime à la casse, le nouveau gouvernement jugeant ce dispositif trop coûteux et peu efficace. 
L'achat de voitures à moteur essence ou diesel émettant peu de dioxyde de carbone sera aussi encouragé. Le bonus atteindra 200 euros contre 100 euros pour pour les voitures émettant de 90 à 105 grammes de CO2 par kilomètre et de 400 à 550 euros pour les voitures émettant de 60 à 90 g/CO2/km. 
Les malus sur les gros modèles (>18g CO2/1km) seront doublés dès le 1er janvier 2013 soit 3600*2€ pour une camaro neuve par exemple.
L'ensemble du dispositif bonus-malus sera précisé en loi de finances pour 2013. EN fait c'est un plan à 1.5milliards d'euros dont 50millions pour l'achat de véhicule propre par l'état et les collectivités (1.000 véhicules hybrides ou électriques achetés par an. Les nouveaux véhicules à usage "urbain" seront eux tous électriques) et 350millions pour la recherche, voir:

-------------------------------------------

Le cas de l'Hybrid essence-rechargeable

http://www.toyota.com/prius-plug-in/

1.654 unités de la Toyota Prius Plug-in ont été écoulées en 1mois (avril 2012) aux Etats-Unis, le meilleur résultat d’un véhicule hybride rechargeable en un mois sur ce marché. Ce véhicule japonais est préféré à la Chevrolet Volt et la Nissan Leaf.

Lancée en 1997, la Toyota Prius (génération 1, 2, 3 et maintenant 3.5 avec la plug-in) est la voiture hybride la plus populaire au monde avec près de 2,4 millions d'exemplaires vendus.

Après avoir bénéficié d'un restylage au Salon de Francfort 2011, elle laissera place en 2015 à un modèle de quatrième génération qui devrait être produit aux Etats-Unis.

Premier véhicule hybride rechargeable à être produit en grande série, la Chevrolet Volt (General Motors qui en fait aussi la déclinaison Ampera en marque opel) s'empare du deuxième rang avec 1.462 immatriculations au cours du mois dernier. Sur la même période, la Nissan Leaf n'a été vendue qu'à 370 reprises.

L'an dernier, Toyota avait indiqué vouloir vendre entre 16.000 et 17.000 exemplaires de sa Prius Plug-in cette année. Si le constructeur nippon continue sur sa lancée, il se donnera toutes les chances de respecter cet objectif.

Sans surprise, la Toyota Pruis plug-in présente des chiffres officiels de consommation définitifs très proches de ceux annoncés lors de sa présentation au Salon de Francfort. Sur le cycle européen, la consommation moyenne se fixe à 2,1 l/100 km. En conséquence, les émissions de CO2 sont contenues à 49 g/km, ce qui permet à l’hybride rechargeable Toyota de bénéficier d’un bonus écologique maximale à l’image de sa principale concurrente, la Chevrolet Volt/Opel Ampera.

Lire l'article sur les valeurs officielles de consommation (http://automobile.challenges.fr/dossiers/20120104.LQA1992/la-verite-sur-l-appetit-de-nos-voitures.html; en Europe, il s’agit du cycle NEDC (pour New European Driving Cycle), ces valeurs n’ont toutefois aucune valeur concrète. C’est la raison pour laquelle Toyota tient également à communiquer sur la valeur de consommation en mode hybride, c’est-à-dire lorsque l’autonomie en mode tout électrique (25 km) est épuisée. Sans surprise, le chiffre demeure très proche de celui de la Prius standard. A 3,7 l/100 km, la Prius rechargeable se montre 0,2 l/100 km plus économique que la Prius standard. Décevant...

Avec l’apparition sur le marché des premières voitures à motorisation hybride rechargeable, affichant des valeurs de consommation particulièrement faibles : par exemple 1,2 l/100 km (soit 27 g/km de CO2) pour la Chevrolet Volt. 
Batterie chargée, ces véhicules sont pour certains capables de couvrir une immense partie du cycle NEDC, sinon sa totalité en mode tout-électrique. Double condition : disposer de batteries leur assurant une autonomie suffisante et être capable d’atteindre 120 km/h en mode zéro émission, sans brûler la moindre goutte de carburant. La norme européenne s’est donc adaptée, en imposant le relevé de consommation en mode thermique sur cycle NEDC pondéré par l’autonomie en mode électrique.

 Du fait même du principe de leur fonctionnement, il est impossible de donner une valeur unique de consommation. Sur un bref parcours, n’utilisant que l’énergie de la batterie, la consommation en carburant sera nulle. A l’inverse, sur un long trajet, la consommation finale se rapprochera de celle en mode thermique. Sur des trajets intermédiaires et en fonction des aspects montagneux et qualité de frottement de la route, toutes les valeurs sont donc possibles !

Pour connaître la consommation réelle d’une hybride rechargeable, il convient donc de connaître deux paramètres : son autonomie en mode tout électrique et sa consommation en mode thermique. Pour les trajets nécessitant le recours au moteur thermique, il convient de multiplier la consommation en mode thermique par la proportion du trajet parcourue en mode thermique.

Prenons le cas de la Volt, une hybride rechargeable. Chevrolet annonce une autonomie totale de 550 kilomètres, incluant les 60 km d’autonomie en mode tout électrique. Cela signifie donc qu’un plein de sans-plomb permet de parcourir 490 km, soit 7,2 l/100 km en moyenne, compte tenu du volume de 35,3 litres du réservoir d’essence. Une valeur bien supérieure aux 1,2 l/100 km officiels.
Si la Volt peut se justifier pour des conducteurs effectuant des trajets quotidiens aux environs de 60 km, elle sera moins intéressante pour qui parcourt une distance beaucoup plus faible quotidiennement. Ceux-ci auront tout intérêt à se tourner vers une hybride rechargeable ayant moins d’autonomie en mode électrique, donc moins de batterie mais moins chère et plus légère, avec donc une consommation en mode thermique plus faible comme la Toyota Prius plug-in. Si celle-ci affiche une consommation normalisée de 2,2 l/100 km du fait de sa plus faible autonomie en mode électrique (20 km), sa consommation annoncée en mode thermique est bien inférieure à celle de l’américaine : 3,9 l/100 km. La preuve qu’une unique valeur de consommation ne peut traduire les réels besoins en carburant d’une hybride rechargeable.

http://www.nicematin.com/derniere-minute/la-premiere-toyota-prius-rechargeable-livree-au-prince-albert-ii.918114.html
http://puregreencars.com/Green-Cars-News/plug-in-hybrids/prince-albert-of-monaco-gets-first-prius-plug-in-hybrid-in-europe.html
In February, 2012, the Monegasque government introduced a new incentive scheme under the direction of His Serene Highness to encourage environmentally friendly vehicles in the Principality. The scheme allows for subsidies of 5,500 EUR for full hybrid vehicles emitting less than 60 g/km of CO2, while full electric vehicles can receive subsidies of up to 9,000 EUR.
http://ultramare-sa-toyota-monaco.concessions-toyota.fr/


Nouvelle Toyota Prius Dynamic 17’’ à 24000€ TTC (peinture métallisée non incluse) au tarif du 19/04/2012, déduction faite de 4000€ TTC d’économies. 4000€ TTC d’économies comprenant 2000€ TTC de remise toyota et 2400€ de Bonus écologique (jusqu'à 4000euros suivant le haut de gamme) réservés aux personnes physiques pour un véhicule hybride (électricité + essence) émettant moins de 111 g/km de CO2 (selon les modalités du décret n° 2011- 2055) en cycle mixte. Reprise de votre ancien véhicule aux conditions générales de l’Argus™ (en fonction du cours de l’Argus™ du jour de reprise, du kilométrage, des éventuels frais de remise en l’état standard et déduction faite d’un abattement de 15 % pour frais et charges professionnels). Offres non cumulables, réservées aux particuliers, valables dans le réseau Toyota France participant, pour toute commande d’une Nouvelle Prius passée jusqu'à mi aout 2012.


Avec Toyota, attention au nombre de concessionnaire:
Sur St-Etienne par exemple, seulement 2 concessionnaires:

25, Rue Gustave Delory
42000 SAINT ETIENNE
Tel: +33(0)477476970
Fax: +33(0)477476979
E-mail: descoffier@sivam.fr
http://sivam-saint-etienne.concessions-toyota.fr/

6, rue de la Réclusière - BP 30161
42403 SAINT CHAMOND
Tel: +33(0)477227563
Fax: +33(0)477290290
E-mail: garage-triolaire@orange.fr
http://sarl-roland-triolaire-saint-chamond.reparateurs-toyota.fr/

Toyota=3ans de garantie constructeur pour les parties  thermiques, et 5ans pour les parties électriques
http://www.toyota.fr/cars/new_cars/prius/index.tmex?WT.mc_id=SEM_juin2012&WT.adsite=SEM&WT.srch=1

la grandeur importante reste le poids (E=1/2 m v^2; la vitesse dépend de vous):
Weighing approximately 1,420kg, Prius Plug-in Hybrid is only 50kg heavier than the regular Prius, and no heavier than any comparable diesel or petrol car in its segment.
---------------------------------------------

Hybrid diesel (non rechargeable): 

PSA est très en retard; voir son hybride diesel :

http://www.citroen.fr/citroen-ds5/

Prix Citroen DS5 Hybrid4 So Chic = 39.950€ (-4000€ en prime gouvernementale)
http://www.autopromo.com/voiture-neuve/citroen/ds5/#/1385/5/6/2770/

CITROEN DS5 Hybrid Bmp6 So Chic 5p. hybride 40 640 € -8.3 % 37 250 €
CITROEN DS5 Hybrid Bmp6 Sport Chic 5p. hybride 44 640 € -11.1 % 39 700 €

http://www.citroen.fr/citroen-ds5/#/citroen-ds5/technologie-hybrid4/
3.8L/100km

Remarque sur suspension hydraulique hydroactive III :
Hélas à cause du choix du chassis pas de suspension hydraulique hydroactive III !!!!!!!!
Pour bénéficier de cette belle suspension extraordinaire il faut une C5 III (exclusive ou confort) à partir de 30000€ (ou 22 990€ à remise -24.8%: on s'approche d'une prius) http://www.autopromo.com/prix/citroen,c5.html
Taux CO2/km 139g
5.3l/100km en mixte.
compter >7L/100km en réel.
---------------------------------------------------

Toute électrique à 100%

les constructeurs proposent des modèles électriques, dont :

Citroen/Peugeot/Mitsubishi
http://www.citroen.fr/citroen-c-zero/
http://www.peugeot.fr/modeles/ion/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mitsubishi_i_MiEV_-_Peugeot_iOn_-_Citro%C3%ABn_C-ZERO
Six heures sont nécessaires pour recharger la batterie complètement, sur une prise de courant de 230 V. Via une borne extérieure de 125 A sous 400 V, il est possible de recharger le véhicule à 80 % en 30 minutes. 
Vous branchez le câble fourni à une simple prise domestique de 220 volts (16 ampères) et dès la première seconde, la recharge de votre Citroën C-ZERO commence : en moins d’une heure vous avez déjà regagné de l’autonomie.
Le temps total de recharge est de 6h si votre batterie est complètement déchargée. Le temps de charge est réduit à 30 min (80% de la charge) dans le cas d’une borne spécifique délivrant un courant monophasé de 125 ampères.
Face à la mévente de sa citadine électrique, Citroën a proposé la C-ZERO en location longue durée pour 99 euros par mois depuis le 21 juin 2012 (coup de pub: 2000véhicules), puis 149€/mois (2000véhicules) en juillet (2000 véhicules vaporisés en 70heures) puis 199€/mois mais c'est terminé... 
Seuls 47 exemplaires ont été vendus à des particuliers sur les cinq premiers mois de l’année. C'est 4 fois moins qu’en 2011 sur la même période. Depuis son lancement fin 2010, à peine plus de 1000 exemplaires ont trouvé preneurs. Il faut dire que son prix dissuasif pour une mini-citadine (à partir de 27500€, batteries incluses, hors écobonus de 5000 € de l'époque; maintenant 7000€) ne l’aide guère. Citroën a donc décidé de rendre la C-ZERO plus accessible en la proposant en location longue durée (pour 99 € par mois, auxquels s’ajoutent "30 € d’assurance"). 
http://news.autoplus.fr/news/1456543/Location-Promotion-Prix-baisse-Citroen-C-ZERO

Citröen propose aux personnes ayant souscrit à cette location de louer à leur tour la C-ZERO via son service d’aide aux déplacements en ligne Multicity. Une sorte d'autopartage en somme. Le constructeur français s'est allié au site Zilokauto.com et propose désormais à ses clients, via son site Citroën Multicity, de mettre leur voiture en location.
Citroën recommande un tarif de location de 25 euros par jour. Le client empoche 40%, de cette somme, soit 10 euros par jour. 
http://www.multicity.citroen.fr/voiture-mobilite/location-voiture-electrique-autrement/

Signer pour une C-zero à 149€/mois ça fait 3427€ pour 23mois et si on ajoute environ 300€ d'électricité ça fait 3700€ pour 2 ans sans entretien à sa charge et pas de problème de revente mais limité à 20000km.
La voiture n'est pas  belle, pas trop puissante, avec une autonomie faible (150km) mais c'est un choix excellent si que de la ville.

Autres choix:

Depuis mars 2012, il est  possible d’acquérir la voiture électrique de Citroen (la CITROËN C-ZERO) pour 16 300 € TTC (et même 11 300 € TTC en région Alsace pour les 500premiers; aide 5000euros de la région en plus). Pour cela il faudra profiter du bonus de 5.000€ (maintenant 7000euros) des voitures électrique et louer ses batteries.

Prix de la location de batterie pour la Citroen C-Zero :

Location de batterie durant 24 Mois :
- Pour 10.000km/an = 110€
- Pour 15.000km/an = 125€
- Pour 20.000km/an = 140€
Location de batterie durant 36 Mois :
- Pour 10.000km/an = 95€--->3600EURO SUR 36MOIS
- Pour 15.000km/an = 110€
- Pour 20.000km/an = 125€
Location de batterie durant 48 Mois :
- Pour 10.000km/an = 80€
- Pour 15.000km/an = 95€
- Pour 20.000km/an = 110€

Pour les versions dont les batteries sont comprises dans le prix de vente :
C-ZERO Attraction : 27 500 € TTC (22 993 € HT) C-ZERO Confort : 29 500 € TTC (24 666 € HT)
remarque: la Peugeot Ion est loué 399€/mois 

Renault
---Renault Fluence Z.E. à partir de 13900 €

http://www.renault.com/fr/vehicules/renault/pages/fluence-ze.aspx

Renault Fluence Z.E. est donc à un prix comparable à celui d’une Renault Fluence Diesel de même puissance et de même niveau d’équipement. Fluence Z.E. est proposée avec 2 niveaux d’équipements : Expression et Dynamique.
Les clients souscriront également un abonnement mensuel incluant la location de la batterie à partir de 82 € TTC, assistance incluse (10 000 km / an sur 36 mois), soit de l'ordre 2000€ pour 23mois...

Le moteur électrique de Fluence Z.E. est de type synchrone à rotor bobiné. Sa puissance maximum de 70kW est obtenue au régime de 3 000 tr/mn et son couple maximum atteint 226 Nm. Les accélérations générées par ce groupe moto-propulseur électrique sont franches et linéaires et le couple maximum est délivré très tôt.

La batterie lithium-ion qui équipe Fluence Z.E dispose d’une capacité énergétique de 22 kWh. Sur le véhicule de série, la batterie est implantée derrière le dossier des sièges arrière de façon à conserver un volume de coffre de 300 dm3 (VDA/ISO). Sa masse est de  250 kg. Un système de récupération d’énergie à la décélération permet de recharger les batteries. L'autonomie homologuée de Fluence Z.E. est de 185 km en cycle mixte NEDC.

Les batteries de Fluence Z.E. peuvent être rechargées à domicile comme dans les lieux publics :
  • Chez soi, grâce à l'installation d'une Wall-Box permettant une charge standard d'une durée comprise entre 6 et 8h. Les principaux avantages de cette borne sont la vitesse de chargement, la conformité aux normes, l'ergonomie et la possibilité de communiquer avec le réseau électrique pour bénéficier des meilleurs tarifs d’électricité, la nuit ou en heures creuses par exemple.
  • Pour une charge occasionnelle, plus lente, d'environ 10h, sur une prise domestique 220 V 10A, grâce à un cordon de recharge, proposé en option ou en accessoire par Renault.
  • Dans les infrastructures des partenaires de l'Alliance Renault-Nissan, où une charge standard (6 à 8h) sera disponible.
  • Dans les trois pays où Renault a signé un partenariat avec Better Place (Israël, Danemark et Australie), un système de "Quickdrop" est proposé, permettant l'échange de batterie dans des stations automatisées, le tout en moins de 5min.
---Prix de Renault ZOE Life (hors batterie) :
13 700 € TTC (7000 € de bonus écologique déduits)
Loyer min de la batterie associé:  79 € TTC*  (36 mois, 12 500 km/an)
en prenant en considération le coût de location de la batterie sur une durée de cinq ans, le prix total de la Zoé tournera autour des 25000 euros,

La petite voiture électrique est disponible en 3 versions : la Zoé life, la Zoé zen et la Zoé Intens. http://fr.wikipedia.org/wiki/Renault_Zo%C3%A9

Charge standard
C’est le mode de charge le plus courant.
En branchant simplement sa voiture sur une borne de recharge  (dans un parking par exemple) ou à domicile, il permet d’effectuer une recharge complète en 6 à 9 heures en fonction  de la puissance disponible.

Charge rapide
C’est le mode de charge d’appoint par excellence.
Lorsque vous aurez besoin de recharger rapidement votre batterie, il vous suffira de brancher votre voiture sur une des bornes « charge rapide » installées sur la voie publique pour récupérer 50 km d’autonomie en seulement 10 minutes ou de charger 80% de la batterie en 30 minutes.

Charge accélérée
C'est le mode de charge le plus pratique.
En branchant sa voiture sur une borne de recharge accélerée installée sur la voie publique, il permet d’effectuer une recharge complète en 1 heure.

Grâce à la technologie de son chargeur caméléon, la Zoé peut se charger sur différents types de borne:
  •     Prise électrique classique (les mêmes que toutes celle dans les habitations) : Recharge complète environ en 12h (prix du câble pour la recharge : 400€).
  •     Prise électrique 3,7 kW (Wall-Box monophasé 16A) : Recharge complète entre 6 et 9h (prix de la Wall-Box : entre 600 et 1000€ selon installation).
  •     Borne électrique recharge rapide 22kW (Triphasée 32A) : Recharge complète en 1h
  •     Borne électrique recharge rapide 42kW (Triphasée 63A): Recharge complète en 30 minutes
La Zoé est également compatible avec le Système Quickdrop qui consiste a faire un échange rapide de la batterie propre à Renault. Dans certains pays comme Israël ou le Danemark, des stations automatiques d'échange de batterie seront installées, en partenariat avec Better Place, l'inventeur du procédé.

Bollore

La Bluecar est équipée d’un moteur électrique de 50 kW (soit 67 ch) qui devrait assurer de bonnes accélérations à la citadine avec un 0-60 km/h effectué en 6 secondes. Côté vitesse de pointe, la Bluecar est bridée à 130 km/h pour préserver l’autonomie sur autoroute. Ainsi, la Bluecar est avant tout une citadine, mais elle ne rechignera pas à s’aventurer au-delà du périphérique. 

Autonomie 
Avec 250 km, la Bluecar peut s’enorgueillir d’une autonomie parmi les plus importantes chez  les véhicules électriques, puisque la plupart de ses concurrents se contentent de 200 km voir moins. Cette autonomie est atteinte grâce à un pack de batteries LMP (Lithium Métal Polymère), de 30 kWh pour un poids de 300 kg, et grâce à un freinage régénératif. 
Ses accumulateurs sont développés par Batscap, filiale de Bolloré codétenue par EDF, qui est leader sur cette technologie de batterie. Cette batterie se recharge en six heures sur une prise classique ou seulement deux grâce à une borne spéciale. Par ailleurs, la durée de vie ces batteries tournerait autour de 200 000 km.

Prix de la Bolloré Blue Car
La Bolloré-Pininfarina ne devrait pas dans l’immédiat être disponible à la vente mais seulement via une formule de location. Le prix annoncé de la location est de 330€/mois. A ce prix, cela ferait de la Bluecar une des voitures électriques les moins chères tout en figurant parmi les plus performantes. De quoi la rendre très intéressante du fait de la faible consommation des véhicules électrique

Par ailleurs la Bluecar sera aussi déclinée dans une version deux portes/trois places, plus compacte et moins performante (donc moins chère). C’est cette version qui équipe l’Autolib’ parisien dont Bolloré a remporté l’appel d’offre. 

En aout 2012, soit plus de 3 ans aprés les premières pré-réservations, aucune date de disponibilité pour les particuliers n'est communiquée (modèle grand publique, Pininfarina 4 places). Ceux qui ont pré-réservés ne disposent d'aucune information supplémentaire.


Nissan LEAF

En novembre 2010, la Nissan Leaf a été élue Voiture européenne de l'année 2011. À noter qu'il s'agit après la Toyota Prius en 2005 de la seconde voiture à remporter le prix en proposant une énergie alternative, mais la première à être équipée d'un moteur complètement électrique.
2ième vente après Bollore au premier semestre 2012.
La motorisation entraîne les roues avant et est alimentée par une batterie lithium-ion d'une capacité de 24 kWh ; le moteur est capable de produire une puissance maximale de 80 kW. Son autonomie est d'environ 160 km. La batterie se charge sur le secteur (230 V) en huit heures et peut être chargée à 80 % de sa capacité en 30 min avec un chargeur rapide. La station de recharge adoptée par Nissan pour ce modèle est développée par la firme américaine AeroVironment, plus connue pour ses drones.

La Nissan Leaf coute 28.990€ déduction faite du bonus écologique. Elle peut atteindre 140km/h


attention nombre concessionnaire:
1 seul à ST-ETienne:
AUTOMOBILES DU LEVANT NISSAN
4 RUE AUGUSTE GUITTON
42000 SAINT-ETIENNE
Tél : 04 89 01 52 32
Fax : 04 77 79 17 00

la mia

Née en 2010, la marque française Mia Electric nous a invité à essayer son premier modèle sorti en septembre 2011, la Mia. C’est dans une concession automobile située sur le boulevard Saint Germain à Paris que nous avons pris en main, ce drôle de véhicule, très innovant, à peine plus grand qu’une Smart, pensé pour un usage urbain et offrant au minimum trois places. Bienvenue à bord.

En juillet 2010, alors que la société Heuliez est dans une situation financière catastrophique, le groupe allemand Kohlpharma reprend la branche électrique de l’entreprise basée à Cerizay dans les Deux-Sèvres en investissant 33 millions d’euros. La société Mia Electric était alors créée. Un an plus tard la marque française à capitaux allemands dévoilait son premier modèle.

Mia, l’autre Smart

Résolument urbaine, la Mia ne mesure que 20 cm de plus qu’une Smart (2,87m ou 3,19 mètres pour la version longue, 4 places) pour un poids de 765 kg. Vu de l’extérieur, ce véhicule est donc très compact. Et tout est fait pour qu’il passe partout, notamment son rayon de braquage de 4,50m. Mais intérieurement, l’habitacle est très spacieux. Et pour cause, le conducteur bénéficie d’un très grand poste de pilotage, puisqu’il n’y a pas de siège passager à l’avant de la voiture. En revanche, il y en a deux (ou trois) à l’arrière, disposés de telle sorte que l’on puisse étaler ses jambes. Et même avec ce dispositif, il reste un peu de place dans le coffre.

L’intérêt de ce positionnement est évident : la conduite est très agréable, d’autant plus que la visibilité est excellente, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière grâce aux rétroviseurs. Et le confort est optimal. Notons aussi, que le conducteur peut poser (et recharger grâce à deux prises 12v) son GPS ou sa tablette tactile sur l’un des deux espaces prévus à cet effet, de part et d’autre du volant. Enfin, étant donné que le pilote est au centre du véhicule, il peut sortir soit par la porte coulissante de gauche, soit par celle de droite.

Etant conçue principalement pour un usage en ville, la Mia affiche des performances raisonnables. Au niveau de la puissance, elle se situe entre un Twizy et une Smart, puisqu’elle peut circuler sur une autoroute mais ne peut atteindre une vitesse que de 100 à 110 km. Quant à l’autonomie, elle varie de 80 à 125 km, en fonction de la batterie choisie (8 kWh ou 12 kWh), pour un temps de charge de 3 heures (sur une prise secteur ou une borne Autolib’). Mais un mode recharge express permet de bénéficier de 8 km d’autonomie après seulement 10 minutes de charge.

Evidemment, avec ce véhicule, vous n’irez pas bien loin, mais en contrepartie votre consommation d’énergie sera très faible.

Son prix est aussi relativement intéressant puisque la Mia est proposée à partir de 13 828 euros, bonus écologique de 7 000 euros déduit.

L’implantation de la marque en France n’est pas encore comparable à celle de ses concurrents (seulement 40 boutiques dans l’Hexagone)