Saturday, October 21, 2017

Smiles,Tremplin Carnot Smiles, met les mathématiques au service de la compétitivité des entreprises



En faisant le lien entre les laboratoires de mathématiques appliquées et les industriels, le Tremplin Carnot Smiles favorise l'émergence de contrats de recherche mettant la modélisation mathématique et la simulation numérique au service de l'innovation et du développement des entreprises.

ndustriels et chercheurs en mathématiques ont peu l'habitude de se parler... Mais cela devrait changer rapidement avec le « Tremplin Carnot1 » Smiles - un futur Institut Carnot en cours de construction pour trois ans - qui veut en effet favoriser la recherche contractuelle entre les laboratoires de mathématiques appliquées et les entreprises en quête d'une solution pour leurs produits. La modélisation et la simulation numérique peuvent en effet contribuer à répondre aux défis technologiques dans l'aéronautique et l'automobile comme dans le médical ou les télécommunications. Mais encore faut-il que les industriels concernés aient accès aux travaux innovants menés dans les laboratoires.

Le premier rôle de Smiles, qui réunit 14 laboratoires2 et le Labex Plas@par, est donc d'aller à la rencontre des industriels, notamment dans les salons professionnels, pour identifier leurs problèmes et leur proposer une collaboration avec un laboratoire pour le résoudre. C'est le rôle de Philippe Aubaret, directeur opérationnel de Smiles, accompagné d'un « ingénieur Carnot», qui est aussi mathématicien de haut niveau. L'« ingénieurs Carnot » assure en permanence la liaison entre le chercheur et l'entreprise au sein d'une équipe projet. Ses compétences lui permettent aussi de contribuer à la modélisation, au codage du logiciel, et à la rédaction du rapport final. « Nous avons recruté trois ingénieurs mathématiciens, nous en aurons cinq en janvier prochain, et nous pensons disposer de dix ingénieurs fin 2018 », indique Yvon Maday, directeur de Smiles.

Le panel des compétences proposées par Smiles est très large : mécanique des fluides, acoustique, mécanique des structures, biologie computationnelle et génomique, chimie, Big Data... Sans oublier l'expertise des laboratoires en modélisation (équations aux dérivées partielles, couplage de phénomènes...) et simulation numérique (algorithmes, parallèlisation de codes...). La diversité des projets en cours n'est pas moindre. Pour un industriel proposant des procédés de séchage haute performance, des chercheurs travaillent sur la modélisation de l’atomisation du revêtement liquide d’un matériau métallique par un couteau d’air. Une entreprise de la Santé souhaite modéliser l'impact de la compression par une bande sur la circulation sanguine dans un membre. Toujours dansce domaine, la parallélisation du calcul sur des images micro ondes d'un AVC permettra d'apporter au plus vite au médecin les informations nécessaires au choix du traitement. Deux projets en cours de montage traiteront, l'un, de la modélisation de la rupture de miroirs de télescopes, l'autre de la parallèlisation du traitement de flux de données dans des dispositifs d'avioniques.

Le tremplin Carnot Smiles espère réaliser en 2018 pour 1,6 million d'euros de recettes contractuelles. Une étape encourageante pour atteindre en 2019 les critères qui lui permettront de se transformer en Institut Carnot à part entière.

 Ref

http://www.cnrs.fr/cnrsinnovation-lalettre/actus.php?numero=509

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