Wednesday, February 5, 2025

la petite histoire du PDG du CNRS du néodarwinisme au Key Labs Laborieux

le vendredi 31 janvier 2025

 Key labs : "Je fais mon mea culpa" mais "le CNRS doit avoir une politique scientifique affirmée" (Antoine Petit, PDG)

"Je constate que le mécontentement (autour des key labs) est allé très loin, ce qui prouve que j’ai failli quelque part. Je n’ai aucune difficulté à faire mon mea culpa", déclare Antoine Petit, PDG du CNRS, dans une interview à AEF info, vendredi 31 janvier 2025. Cependant, "les questions fondamentales restent les mêmes"...

https://www.aefinfo.fr/depeche/725688-key-labs-je-fais-mon-mea-culpa-mais-le-cnrs-doit-avoir-une-politique-scientifique-affirmee-antoine-petit-pdg

CNRS : le ministre Philippe Baptiste impose un moratoire sur les « key labs »

Mi-décembre, le PDG du CNRS, Antoine Petit, a annoncé la création d'un nouveau label pour les laboratoires du CNRS : les « key labs ». Celui-ci doit concentrer les efforts de financements sur 25 % des unités du centre. Une motion de défiance signée par 10 000 personnels de recherche réclame la démission du PDG et les universités partenaires du CNRS demandent un moratoire.
Lors de ses vœux auxquels a assisté NewsTank le soir du jeudi 30 janvier, le ministre de l'Enseignement et de la recherche, Philippe Baptiste, a annoncé un moratoire sur la création des « key labs » au CNRS : « les conditions du dialogue ne sont pas parfaitement réunies et en conséquence le PDG du CNRS [Antoine Petit] a décidé d’un moratoire sur la mise en œuvre des key labs, je l’en remercie et je voulais vous le confirmer ce soir ».

Désavouant de fait le projet, le ministre a affirmé : « le CNRS n’est pas une agence de labellisation. On peut être une excellente unité de recherche et ne pas être associé au CNRS ». Il a ajouté que « le CNRS a vocation à avoir une stratégie scientifique qui ne peut être la somme de stratégies de sites et qui doit infuser sur son allocation de ressources. Le CNRS produit sa stratégie en concertation avec ses partenaires et en tenant compte des priorités de l’État ».

Dans un courrier aux personnels du CNRS, Antoine Petit confirme la mise en place d'un moratoire. Il se donne « jusqu'a I'été 2025 pour poursuivre les concertations, tant en interne qu’en externe » de l'institution de recherche, qu'il qualifie de « vaisseau amiral de la recherche académique française »

https://next.ink/167819/cnrs-fronde-de-10-000-chercheurs-contre-la-creation-de-key-labs/

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 le 12 décembre 2024

Remous au CNRS autour du projet de création de labos d’excellence

Suite à l’annonce de la création des « CNRS Key Labs » , le 12 décembre, par Antoine Petit, président-directeur général du CNRS, une motion de défiance appelant à leur « arrêt immédiat » et à la démission du PDG a recueilli près de 5 000 signatures.

Par David Larousserie

Publié le 20 janvier 2025 à 11h31, modifié le 20 janvier 2025 à 14h34 dans le Monde

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2025/01/20/remous-au-cnrs-autour-du-projet-de-creation-de-labos-d-excellence_6506714_1650684.html

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 le 14 février 2022 

Antoine Petit a donc été réconduit comme  PDG du CNRS.  Une décision sans surprise du gouvernement et du Président de la République. La tentative d’une partie de la communauté scientifique d’imposer un débat autour d’une candidature alternative, celle d’Olivier Coutard, ancien président de la Conférence des Présidents du Comité National (CPCN), n’a donc pas rencontré le succès.  Cette candidature avait été soutenue par plus un appel de 1200 scientifiques lui apportant leur soutien parmi lesquels de nombreux responsables de premier plan des laboratoires et Instituts du CNRS.

Sa nomination montre qu’il n’est donc pas inutile de revenir sur un élément de langage répété deux fois mots à mots par le PDG reconduit lors de ses auditions au Sénat et à l’Assemblée Nationale. Un propos relatif à la fameuse « excellence » et qui était ainsi exprimé par Antoine Petit :

Antoine Petit passe de l’excellence aux « meilleurs », laissant les « bons » à d’autres – probablement pense t-il aux Universités – mais ce glissement de vocabulaire n’indique aucun changement d’objectif et n’est évidemment pas sans lien avec le rétrécissement du CNRS qui, selon son PDG, a perdu 11% de ses effectifs en dix ans, soit 3000 postes en moins. Un rétrécissement qui ne peut que s’accentuer si la politique macronienne mise en oeuvre par Frédérique Vidal est poursuivie cinq ans de plus.

On pourrait ironiser sans fin sur la comparaison sportive, évoquer l’erreur de fartage de nos snow-board-crosseuses, ou le choix du curling comme épreuve sportive ce qui laisserait penser que le choix des thématiques scientifiques « d’excellence » pourrait être tout aussi étrange… Mais il y a plus grave  dans cette comparaison qui, prise au sérieux pour orienter la politique de recherche de la France ne peut qu’accentuer le « déclin » du pays dans la compétition internationale de la science.

Ce n’est donc pas inutile de revenir sur cette obsession des « meilleurs » et peut se faire aisément en comparant ce propos répété avec ce que le Comité d’éthique du CNRS a écrit sur ce sujet dans un avis qui remonte à 2014. Cette comparaison montre à quel point le désaccord est profond...

Publié le 14 février 2022 dans le Monde

par Huet

https://www.lemonde.fr/blog/huet/2022/02/14/antoine-petit-les-meilleurs-et-le-cnrs/

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 le 12 décembre 2019

Une loi ambitieuse, inégalitaire — oui, inégalitaire, une loi vertueuse et darwinienne,

Antoine Petit, le PDG du CNRS, avait cru bon d’en appeler à une loi «darwinienne» pour le financement de la recherche. « Une loi ambitieuse, inégalitaire — oui, inégalitaire, une loi vertueuse et darwinienne, qui encourage les scientifiques, équipes, laboratoires, établissements les plus performants à l’échelle internationale, une loi qui mobilise les énergies. »

Publié le 12 décembre 2019 par Huet dans le Monde

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2025/01/20/remous-au-cnrs-autour-du-projet-de-creation-de-labos-d-excellence_6506714_1650684.html

Publié le12 décembre 2019 par huet

Antoine Petit contesté au CNRS





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