Saturday, September 16, 2017

Evénements de la manifestation du 12 mai 2016 à St-Etienne, 4 étudiants devant la justice. lundi 9 octobre 2017 procès en appel de Martin



 Ref
https://secoursrouge.org/France-Proces-en-serie-contre-des-manifestants

Le 9 octobre 2017

Le procès en appel de Martin aura lieu le lundi 9 octobre 2017 à 16h à la Cour d'appel de Lyon. Nous appelons à un rassemblement à 15h30 devant le bâtiment.

Le 13 juillet 2016

Le 13 juillet 2016, Martin, 24 ans, Nina, 24 ans, Jules, 25 ans, et Yvan 29 ans, sont convoqués devant le Tribunal de Saint-Étienne pour y être jugés. Nina, Jules et Yvan sont relaxés en première instance. J-L Gagnaire et le parquet font appel de la décision.
Martin est condamné à 8 mois de prison avec sursis, 3850€ d’indemnités aux "victimes" et 5 ans d'inscription au casier judiciaire n°2 (soit 5 ans d'interdiction d’exercer dans la fonction publique). Il fait appel.
Le 13 juillet 2016, Martin, 24 ans, Nina, 24 ans, Jules, 25 ans, et Yvan 29 ans, sont convoqués devant le Tribunal de Saint-Étienne pour y être jugés où il sont accusés de dégradations, de rébellion et de violences sur policiers suite à la manifestation du 12 mai au cours de laquelle un millier de personnes est allé interpeller les deux députés de Saint-Étienne sur la loi travail et le 49-3.

Dans la Loire, un mois de prison avec sursis assorti de 70 heures de travail d’intérêt général a été prononcé vendredi à l’encontre de trois jeunes manifestants reconnus coupables de violences et de dégradations le 31 mars en marge d’une manifestation à Saint-Etienne. Le procureur avait requis à l’encontre de ces jeunes hommes, âgés de 20 à 23 ans, dont deux militent aux Jeunesses communistes, une peine de six mois de prison avec sursis et de 210 heures de travail d’intérêt général. Le tribunal correctionnel de Saint-Etienne les a reconnu coupables de violences et d’outrages sur neuf policiers à qui ils ont été condamnés à payer solidairement un total de 5.500 euros de dommages et intérêts. Ces trois jeunes, dont deux sont étudiants, le troisième demandeur d’emploi, devront également verser 3.580 euros de dommages et intérêts à la préfecture de la Loire, pour avoir commis des dégradations sur la façade du bâtiment à l’aide d’oeufs remplis de peinture. Un dispositif policier barrait l’accès au Palais de justice où plusieurs dizaines de manifestants scandaient « Non à la répression, libérez nos camarades » pendant le procès.

Par ailleurs, quatre jeunes militants des Jeunesses communistes et de la CGT, de 24 à 29 ans, en garde-à-vue depuis jeudi matin pour leurs agissements lors d’une autre manifestation contre la loi Travail le 12 mai, toujours à Saint-Etienne, ont été remis en liberté vendredi. Suspectés de dégradations sur la porte de la permanence du député PS de la Loire Jean-Louis Gagnaire, dans laquelle ils étaient entrés par effraction, et de violences sur des policiers venus les interpeller, ils seront jugés le 13 juillet par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne.

Le 12 mai 2016

Ces accusations graves - dont les conséquences peuvent être lourdes pour la vie de jeunes qui sont : étudiant en sociologie et surveillant, employée, assistant de vie scolaire, musicien -, sont mensongères. Il s'agit d'un procès politique pour frapper des opposants à la "loi travail", et faire déraper un mouvement social qui ne faiblit pas malgré toutes sortes de manœuvres. Car depuis plusieurs mois c'est une stratégie de la tension qui est mise en œuvre dans de nombreuses villes par le gouvernement Valls-Cazeneuve, pour faire peur, décrédibiliser le mouvement et le faire basculer dans la violence.

A Saint-Etienne, depuis début mars, les journées de mobilisation contre la loi travail se succèdent à l’initiative des organisations syndicales et de jeunesse. Elles sont marquées par la présence dynamique des jeunes, dont des milliers d'entre eux sont descendus dans la rue. Pas difficile de comprendre pourquoi. Déjà victimes d'une précarité de masse, ils seront au premier rang pour encaisser la suppression des droits, garanties et protections contenus dans le code du travail que cette loi démantèle, puisque la possibilité pour le patronat d'imposer des accords d'entreprises inférieurs à la loi et inférieurs aux conventions collectives des branches donnera le signal d’un dumping social généralisé.

"A ceux qui veulent précariser les jeunes, les jeunes répondent "résistance", et le cortège jeune l’a fait, en actes et avec des images fortes : le 31 mars en construisant avec des parpaings le "mur du dialogue social" devant le Préfecture, le 9 avril en dénonçant les banques alors qu'éclatait le scandale des Panama papers, le 28 avril en guillotinant le Code du Travail sur les marches de l'Hôtel de Ville, le 3 mai avec la parade des esclaves enchaînés du MEDEF, le 12 mai en interpellant les députés et en tendant une banderole sur la façade de la permanence de JL Gagnaire, supporter de la loi travail, du 49.3 et complice de l'évasion fiscale des profits des grandes entreprises. Ce sont ces actions pleines de sens que le pouvoir ne supporte pas. Elles ont été menées sans aucune violence physique. A Saint-Etienne, les commerçants ne ferment jamais leurs vitrines - pas besoin… Elles ont été faites sans violences vis-à-vis des policiers, alors même que depuis le 31 mars, des policiers sans brassards - certains cagoulés -, infiltrent le cortège des jeunes, les insultent, les menacent et les provoquent.

Ref

https://www.change.org/p/cgt-precaires-saint-etienne-non-au-proc%C3%A8s-politique-soutien-aux-jeunes-de-saint-%C3%A9tienne

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