conséquences 2010-2012 des mouvements universitairesCNRS de 2007-2009 en France: cas de Saint-Etienne

Pour une vue globale des mouvements : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvements_universitaires_de_2007-2009_en_France#cite_ref-139
Ce fut un mouvement initié par les chercheurs et enseignant-chercheurs qui ont poussé les étudiants à agir (manifestation puis grève...). Puis une part des enseignant-chercheurs ont appliqué une "logique" répressive vis-à-vis de ces jeunes adultes.
L'histoire de ces mouvements illustre la faillite et l'incohérence de la classe dirigeante actuelle (née en 1950-1975) qui lance un mouvement social et qui "tape" sur ces enfants.
Elle ressemble aux généraux style Nivelle (http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Georges_Nivelle)  diplômé de l'École polytechnique (X 1876) comme beaucoup des dirigeants non-élus dans les ministères. Ils envoient au front les jeunes adultes puis ils les laissent seuls et au final ils les attaquent par derrière!

Cas emblématique de l'Université de Saint-Etienne, Université Jean Monnet  notée UJM (pour les détails, voir http://unionrechercheujm.wordpress.com/) :

• Dès le 13 janvier 2009, première réunion "Congrès de l'Université" UJM, réunissant les membres des trois conseils pour s'opposer aux "réformes" de frénésie sarkoziste-darkosienne-pécressienne.  
• 5 fois citée à l'Assemble Nationale à l'hiver-printemps 2009 du fait des conflits,
• grève la plus longue de France, 
• logique répressive qui a été très forte à partir de mai 2009 (présence de vigiles sur le campus, intervention des CRS, filtrage des entrées, contrôles au faciès, suspension de certains droits syndicaux
• 9 étudiants condamnés par le conseil de discipline de l'UJM,  http://unionrechercheujm.wordpress.com/2009/09/09/juillet-septembre-2009-repression-a-luniversite-de-saint-etienne-contre-9-etudiants-grevistes-reactions-dans-la-presse-en-aout-2009/
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• Avril 2010, :relaxe des 9 étudiants par le CNESER.
  Les membres du CNESER ont perçu que le conseil de discipline de l'UJM n'était qu'un faux-procès à charge, qui avait pour seul but de réprimer le mouvement social  en punissant pour l'exemple. Tant sur le fond que sur la forme, le président de cette université n'a pas respecté grand chose: procédure uniquement à charge, collusion entre les témoins et l'équipe présidentielle, témoignages douteux... Ainsi, la volonté purement répressive de la direction de l'université est apparue au grand jour à Paris, malgré les pirouettes navrantes des personnes venues défendre cette équipe présidentielle.
• Sept 2011, deux étudiants en master M2 qui étaient en licence et actifs lors des évènements de 2009, n'ont pas eu leurs contrats de travail à la BU renouvellés. Lors de l'entretien, l'administration a insisté sur le fait qu'ils étaient "de l'autre côté de la barrière de l'administration" (sic). 
• Mars 2012: élection président de l'UJM: comme dans toutes les belles démocraties, un seul candidat, le président "sortant" (scrutin du lundi 5 mars 2012), démontrant la résignation ambiante mortifère pour une université de taille moyenne (14000 étudiants). D'ailleurs ce président qui  voulu "l'autonomie" parmi les premiers président de la CPU a une université de - en - autonome avec la fusion programmée avec Lyon (il ne reste que 2 UMR CNRS stéphanoises qui ne soient pas chapeautées par Lyon). Ce Président de l'Université UJM  a été "élu" à la majorité absolue des membres élus du Conseil d'Administration, pour une durée de quatre ans!
  http://portail.univ-st-etienne.fr/bienvenue/presentation/elections-universitaires-2012-les-resultats--370951.kjsp?RH=direct

Les "réformes" de frénésie anti-rationnellesarkoziste-darkosienne-pécressienne n'ont fait qu'aggraver la situation de la recherche et l'enseignement sup. en France par exemple 

• d'une manière nationale:
• augmentation de l'arrêt précoce d'étude des étudiants bacheliers ou à divers niveaux LMD  (en particulier les moins fortunés qui travaillent pour financer leurs études) , 
• aliénation de plus en forte des entreprises qui ne procurent que de moins en moins de stages, 
• l'augmentation de la mauvaise réputation internationale de l'Université française aussibien pour l'accueil des étudiants étrangers que pour la qualité de l'enseignement et de sa recherche.  La réaction internationale à la circulaire GUEANT ciblant les étudiants étrangers illustre cette mauvaise réputation mortifère pour tous les chercheurs et les établissements français.
• d'une manière locale notamment pour les universités de moins de 30000 étudiants (et même certaines de plus de 100000 étudiants) :
• voir mes post de ce blog sur les "ex" notamment Idex.
• voir aussi :  http://www.idex-non-a-l-exclusion.org/petition/index.html
• le "big" détruit la science du fait de l'explosion exponentielle des taches administratives des structures "big" qui multiplie le feuillet des responsabilités.
• démoralisation massive des exclus des "ex" et aussi  des serviles qui ont suivi ces actions déraisonnables dans leur précipitation extrême du fait des surcharges administratives.