Monday, November 26, 2012

Frederic lenoir, d'Emmanuel Levinas à Edgar Morin; son livre "La guérison du monde" (Essai, Fayard, 2012).


Frédéric Lenoir - La guérison du monde.

http://www.fredericlenoir.com/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Lenoir

PhD en philo "le bouddhisme en Occident" et chercheur associé École des hautes études en sciences sociales depuis 1991.

Après son baccalauréat, il entame des études de philosophie à l'université de Fribourg, en Suisse, où il rencontre Emmanuel Levinas, Marie-Dominique Philippe et la Communauté Saint-Jean. Touché par le message des Evangiles, il y passera trois ans tout en poursuivant ses études de philosophie.

En 1986, il entre aux Editions Fayard comme Directeur de collection, rencontre Edgar Morin, dont il devient un "disciple" intellectuel, et entame une thèse de doctorat.

En 2004 il prend la direction du magazine Le Monde des religions (bimestriel appartenant au groupe Le Monde.

En cet automne 2012, il revient au devant du monde des média du fait de son livre, un essai (http://www.fredericlenoir.com/essais),

http://www.inrees.com/livres/La-guerison-du-monde/

Le Mot de l'éditeur :
Ce début de XXIe siècle est traversé par une telle succession de crises – écologique, économique et politique – qu’il voir refleurir le vieux mythe de la fin des temps. Nous nous trouvons confrontés aujourd’hui à au moins dix bouleversements inédits dans notre histoire. Pour trouver une mutation similaire, il faut remonter non pas à la Renaissance, ni à la fin de l’Empire romain, mais au tournant du néolithique, lorsque, il y a plus de dix mille ans, les groupes humains abandonnèrent le mode de vie nomade pour se sédentariser. On assista alors à un changement radical du rapport de l’homme à lui-même et au monde, dont nous sommes les ultimes héritiers. Aujourd’hui, ce n’est pas la fin du monde que nous connaissons, mais la fin d’un monde, celui fondé sur la prééminence du cerveau rationnel et logique par rapport au cerveau émotionnel et intuitif, sur l’exploitation mercantile de la nature, sur la domination du masculin sur le féminin.

Frédéric Lenoir montre ici que la guérison est possible. Illustrant les impasses de la fuite en avant (le progrès à tout-va) comme celles du retour en arrière (démondialisation, écologie radicale, intégrismes religieux), il exprime sa conviction que l’humanité peut dépasser cette crise planétaire par une profonde transformation de nos modes de vie et de pensée : rééquilibrage du masculin et du féminin, passage de la logique du « toujours plus » à celle de la « sobriété heureuse », de l’égoïsme à la communion, de l’état de spectateur passif à celui d’acteur responsable… Au-delà des rafistolages provisoires d’une pensée et d’un système à bout de souffle, une immense révolution est en marche : celle de la conscience humaine. 



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